Annonce

Réduire
Aucune annonce.

6 ans pour un faux psychologue violeur.

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • 6 ans pour un faux psychologue violeur.

    La cour d'assises de Paris a condamné aujourd'hui à six ans de prison ferme Jean Brilleaud, 85 ans, reconnu coupable d'avoir violé plusieurs de ses jeunes patientes, dont une mineure, alors qu'il se faisait passer pour "une sorte de psychologue".

    La cour a prononcé contre l'accusé, l'un des plus âgés jamais jugés en France, un mandat de dépôt, automatique aux assises quand la peine excède cinq ans ferme. C'est donc entre deux gendarmes que l'octogénaire au collier de barbe blanche a quitté la salle.

    Ancien formateur en entreprise originaire de Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor), Jean Brilleaud avait, au moment de sa retraite en 1985, créé un "centre de recherche en psychologie structurale". Se disant "psychagogue", une "sorte de psychologue" selon lui, il recevait dans son cabinet des adolescentes et des jeunes femmes dont il prétendait résoudre les difficultés psychologiques.

    Mais selon l'accusation, le retraité en profitait pour les manipuler. Sous couvert de thérapie, il les faisait se déshabiller, leur imposait ses caresses, les photographiait nues et, pour certaines, les violait.

    Selon le témoignage d'une jeune fille âgée de 13 ans au moment des faits, l'accusé avait obtenu, dès les premières séances, qu'elle se déshabille et s'allonge. A l'occasion de massages, il avait avec son doigt pratiqué des pénétrations vaginales et anales.

    Alors qu'elle dénonçait les faits aux enquêteurs, le jour de ses 28 ans, dernier jour avant que les faits ne soient prescrits, elle leur avait relaté comment il lui caressait la poitrine et le sexe, lui faisait des cunnilingus ou se frottait à elle alors qu'ils étaient tous deux dénudés, selon la technique dite du "body-body".

    Durant l'instruction, Jean Brilleaud avait reconnu des pénétrations sexuelles sur certaines patientes, en vue de leur faire découvrir leur "point G", mais avait affirmé qu'elles étaient toutes majeures et consentantes.


    Le Figaro.
    .


Chargement...
X