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C’est la fin du parcours de notre équipe nationale et c’est l’heure du bilan. Je signale d'ores déjà que ces points sont tirés de mon analyse personnelle et n'engagent que moi.
-De la valeur des joueurs : Le match d’hier m’a confirmé que ce n’est pas la valeur technique des joueurs qui fait la différence. L’Egypte ne nous a jamais battus dans un terrain neutre même avec des équipes algériennes ayant des joueurs de moindre qualité technique. La composante de l’équipe de 2010 n’a rien à voir avec celle de 2004 et pourtant cette année là on a gagné les égyptiens même si c’était à l’arraché. On n’a pas Yebda ou Meghni à l’époque mais on a quand même gagné. Pourtant l’équipe égyptienne de 2004 était à mon avis plus forte que celle de 2010 car les joueurs vieillissants d’aujourd’hui étaient très rugueux en 2004. L’équipe algérienne 2010 a pu vaincre ces mêmes égyptiens à Khartoum mais force est d’avouer que notre équipe avait plus de cœur ce jour là. Avec l’esprit guerrier qu’on avait ce jour là on pouvait même faire passer à la trappe les argentins. Les injustices du Caire étaient pour beaucoup dans cet esprit. Les joueurs ont tout simplement mangé du lion. Je n’ai pas pour habitude de perdre mon temps à voir des matchs mais cette équipe m’a séduit comme elle a séduit beaucoup de monde par son esprit.
Hier, je n’ai pas senti cette hargne chez les nôtres. Les joueurs algériens étaient trop émoussés. La rage de vaincre je l’ai plutôt senti chez les égyptiens. Ils voulaient cette coupe d’Afrique plus que nous (d’après Saadane cette CAN est préparatoire). On peut parler des erreurs d’arbitrage et tout et tout mais l’histoire sportive retiendra une chose : l’Algérie a perdu contre l’Egypte 4-0. Après 10 ans on parlera d’un 4-0 et c’est tout. Toute la presse que j’aie lu aujourd’hui parlait d’une humiliation et rares celles qui ont fait allusion à l’arbitrage.
-De la compétence de l’entraineur : Mon analyse à moi est que ce n’est pas du tout Saadane qui est le maestro de cette belle histoire. Saadane est connu pour être frileux et heureusement qu’on avait des joueurs vaillants pour faire l’équilibre. Rappelez-vous qu’au lendemain de l’annonce du résultat du tirage au sort coupe du monde-coupe d’Afrique, Saadane a été assommé de voir son équipe dans le même groupe que l’Egypte. Se qualifier à la coupe d’Afrique était un must pour lui. Ziani et Yahia ont fait leur mea-culpa contre son défaitisme et ont contraint Saadane à revoir ses objectifs à la hausse.
Quant aux choix tactiques, vous conviendrez bien avec moi qu’aussi bien Moha ou psychos pourront choisir la bonne formule pour les matchs joués. Ce qui compte en fait c’est la personnalité de l’entraineur. Un entraineur de forte personnalité non seulement il te choisira la bonne tactique, puisque c’est son métier, mais en plus il communiquera l’esprit qu’il dégage. Un Capello par exemple te fera manger le gazon. Tous les joueurs qu’ils drivent racontent que Capello leur fait peur et pour cela ils se donnent à fond sur terrain. L’avantage de ce trait de caractère est que l’équipe sera toujours la même quelqu’en soit l’adversaire. Vous avez vu ce que nous est arrivé face aux Malawites faute d’un homme comme Capello. L’équipe qui comptait avant sur son esprit guerrier n’a pas trouvé les ressources pour faire appel à lui. Une équipe sur le terrain perdue et sans âme. Avec un Capello cela n’arriverait jamais et ce n’est pas par rapport au choix des joueurs ou de la tactique. S’agissant du maintien de Saadane à la barre technique à mon avis cela n’influera pas beaucoup jusqu’à la coupe du monde puiqu’il n’y a pas des équipes comme le Malawi et l’équipe est motivée d’elle-même.
-Des valeurs à défendre quelqu’en soit le prix : Le point noir de notre participation à cette coupe d’Afrique à mon humble avis est la gestion du dernier quart d’heure du match contre l’Angola. Le monde retiendra qu’on a pas défendu l’esprit sportif dans ce quart d’heure comme il a bien retenu la combine des germaniques. Je suis de ceux qui croient qu’on aurait pu jouer à fond rien que pour sauvegarder les bons valeurs qu’on a toujours défendu. Enif oulakhssara jusqu’au bout et que cette coupe d’Afrique va au diable.
A quoi sert de travailler si vous avez gagné au loto 10 millions de dollars et bien moi je ne prends pas et je préférerai cravacher dans ma vie jusqu’au dernier souffle. C’est le cas du match, même si on savait que la Mali a gagné on aurait dû jouer à fond quitte à perdre. Chacun ses principes me diriez-vous. Faut-il toujours défendre les meilleurs.
-De la valeur des joueurs : Le match d’hier m’a confirmé que ce n’est pas la valeur technique des joueurs qui fait la différence. L’Egypte ne nous a jamais battus dans un terrain neutre même avec des équipes algériennes ayant des joueurs de moindre qualité technique. La composante de l’équipe de 2010 n’a rien à voir avec celle de 2004 et pourtant cette année là on a gagné les égyptiens même si c’était à l’arraché. On n’a pas Yebda ou Meghni à l’époque mais on a quand même gagné. Pourtant l’équipe égyptienne de 2004 était à mon avis plus forte que celle de 2010 car les joueurs vieillissants d’aujourd’hui étaient très rugueux en 2004. L’équipe algérienne 2010 a pu vaincre ces mêmes égyptiens à Khartoum mais force est d’avouer que notre équipe avait plus de cœur ce jour là. Avec l’esprit guerrier qu’on avait ce jour là on pouvait même faire passer à la trappe les argentins. Les injustices du Caire étaient pour beaucoup dans cet esprit. Les joueurs ont tout simplement mangé du lion. Je n’ai pas pour habitude de perdre mon temps à voir des matchs mais cette équipe m’a séduit comme elle a séduit beaucoup de monde par son esprit.
Hier, je n’ai pas senti cette hargne chez les nôtres. Les joueurs algériens étaient trop émoussés. La rage de vaincre je l’ai plutôt senti chez les égyptiens. Ils voulaient cette coupe d’Afrique plus que nous (d’après Saadane cette CAN est préparatoire). On peut parler des erreurs d’arbitrage et tout et tout mais l’histoire sportive retiendra une chose : l’Algérie a perdu contre l’Egypte 4-0. Après 10 ans on parlera d’un 4-0 et c’est tout. Toute la presse que j’aie lu aujourd’hui parlait d’une humiliation et rares celles qui ont fait allusion à l’arbitrage.
-De la compétence de l’entraineur : Mon analyse à moi est que ce n’est pas du tout Saadane qui est le maestro de cette belle histoire. Saadane est connu pour être frileux et heureusement qu’on avait des joueurs vaillants pour faire l’équilibre. Rappelez-vous qu’au lendemain de l’annonce du résultat du tirage au sort coupe du monde-coupe d’Afrique, Saadane a été assommé de voir son équipe dans le même groupe que l’Egypte. Se qualifier à la coupe d’Afrique était un must pour lui. Ziani et Yahia ont fait leur mea-culpa contre son défaitisme et ont contraint Saadane à revoir ses objectifs à la hausse.
Quant aux choix tactiques, vous conviendrez bien avec moi qu’aussi bien Moha ou psychos pourront choisir la bonne formule pour les matchs joués. Ce qui compte en fait c’est la personnalité de l’entraineur. Un entraineur de forte personnalité non seulement il te choisira la bonne tactique, puisque c’est son métier, mais en plus il communiquera l’esprit qu’il dégage. Un Capello par exemple te fera manger le gazon. Tous les joueurs qu’ils drivent racontent que Capello leur fait peur et pour cela ils se donnent à fond sur terrain. L’avantage de ce trait de caractère est que l’équipe sera toujours la même quelqu’en soit l’adversaire. Vous avez vu ce que nous est arrivé face aux Malawites faute d’un homme comme Capello. L’équipe qui comptait avant sur son esprit guerrier n’a pas trouvé les ressources pour faire appel à lui. Une équipe sur le terrain perdue et sans âme. Avec un Capello cela n’arriverait jamais et ce n’est pas par rapport au choix des joueurs ou de la tactique. S’agissant du maintien de Saadane à la barre technique à mon avis cela n’influera pas beaucoup jusqu’à la coupe du monde puiqu’il n’y a pas des équipes comme le Malawi et l’équipe est motivée d’elle-même.
-Des valeurs à défendre quelqu’en soit le prix : Le point noir de notre participation à cette coupe d’Afrique à mon humble avis est la gestion du dernier quart d’heure du match contre l’Angola. Le monde retiendra qu’on a pas défendu l’esprit sportif dans ce quart d’heure comme il a bien retenu la combine des germaniques. Je suis de ceux qui croient qu’on aurait pu jouer à fond rien que pour sauvegarder les bons valeurs qu’on a toujours défendu. Enif oulakhssara jusqu’au bout et que cette coupe d’Afrique va au diable.
A quoi sert de travailler si vous avez gagné au loto 10 millions de dollars et bien moi je ne prends pas et je préférerai cravacher dans ma vie jusqu’au dernier souffle. C’est le cas du match, même si on savait que la Mali a gagné on aurait dû jouer à fond quitte à perdre. Chacun ses principes me diriez-vous. Faut-il toujours défendre les meilleurs.