L’Algérie affronte aujourd’hui le Nigeria (17 heures) pour la petite finale de la CAN. Une victoire, synonyme de troisième place, constituerait une performance pour les Fennecs, absents à ce stade de la compétition depuis vingt ans.
Une équipe se dessine. Avec les « recrues » de novembre, Yebda et Meghni, l’Algérie offre un visage plus séduisant, notamment au milieu de terrain.
Et l’arrivée programmée de Lahcen, le joueur de Santander (L 1 espagnole), devrait encore renforcer ce secteur. En défense centrale, Halliche représente un gage d’avenir. Idem pour le gardien Chaouchi. Ces hommes neufs sont emblématiques d’une équipe jeune qui tire sa force de son homogénéité. « Après six ans d’absence à la CAN, on se qualifie pour une demi-finale, ce n’est pas mal du tout et on ne va pas en rester là », espère Halliche.
Pas toujours d’attaque. En dehors de la formidable prestation face à la Côte d’Ivoire (3-1 a.p.), les Algériens n’ont inscrit qu’un but au cours des quatre autres matchs. Et celui-ci est l’oeuvre du défenseur Halliche face au Mali. Matmour est le seul joueur à vocation offensive à avoir marqué un but face aux Ivoiriens. Il manque un véritable buteur aux Fennecs, mais le retour de Djebbour, s’il continue à jouer régulièrement avec l’AEK Athènes (L 1 grecque), pourrait être une solution.
Saâdane conforté. Le sélectionneur algérien est le grand gagnant de cette CAN. Avant le tournoi, certains ses choix, comme le fait de ne pas disputer de matchs amicaux, étaient discutés. Imperturbable, Saâdane n’a rien changé à ses plans. Il a définitivement fait taire les critiques avec la victoire héroïque face à la Côte d’Ivoire. Ses détracteurs ne manqueront pas de lui rappeler l’échec cuisant face à l’Egypte (4-0) en demi-finale. Mais ce parcours plus qu’honorable devrait lui offrir quelques mois de répit jusqu’à la Coupe du monde. C’est peu, et à la fois beaucoup en Afrique.
LE PROGRAMME. Aujourd’hui à 17 heures à Benguela, match pour la 3e place :Nigeria - Algérie.Demain à 17 heures à Luanda, finale : Ghana - Egypte.
Le Parisien
Une équipe se dessine. Avec les « recrues » de novembre, Yebda et Meghni, l’Algérie offre un visage plus séduisant, notamment au milieu de terrain.
Et l’arrivée programmée de Lahcen, le joueur de Santander (L 1 espagnole), devrait encore renforcer ce secteur. En défense centrale, Halliche représente un gage d’avenir. Idem pour le gardien Chaouchi. Ces hommes neufs sont emblématiques d’une équipe jeune qui tire sa force de son homogénéité. « Après six ans d’absence à la CAN, on se qualifie pour une demi-finale, ce n’est pas mal du tout et on ne va pas en rester là », espère Halliche.
Pas toujours d’attaque. En dehors de la formidable prestation face à la Côte d’Ivoire (3-1 a.p.), les Algériens n’ont inscrit qu’un but au cours des quatre autres matchs. Et celui-ci est l’oeuvre du défenseur Halliche face au Mali. Matmour est le seul joueur à vocation offensive à avoir marqué un but face aux Ivoiriens. Il manque un véritable buteur aux Fennecs, mais le retour de Djebbour, s’il continue à jouer régulièrement avec l’AEK Athènes (L 1 grecque), pourrait être une solution.
Saâdane conforté. Le sélectionneur algérien est le grand gagnant de cette CAN. Avant le tournoi, certains ses choix, comme le fait de ne pas disputer de matchs amicaux, étaient discutés. Imperturbable, Saâdane n’a rien changé à ses plans. Il a définitivement fait taire les critiques avec la victoire héroïque face à la Côte d’Ivoire. Ses détracteurs ne manqueront pas de lui rappeler l’échec cuisant face à l’Egypte (4-0) en demi-finale. Mais ce parcours plus qu’honorable devrait lui offrir quelques mois de répit jusqu’à la Coupe du monde. C’est peu, et à la fois beaucoup en Afrique.
LE PROGRAMME. Aujourd’hui à 17 heures à Benguela, match pour la 3e place :Nigeria - Algérie.Demain à 17 heures à Luanda, finale : Ghana - Egypte.
Le Parisien
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