La Confédération africaine de football (CAF) a décidé, samedi 30 janvier, de suspendre le Togo pour les deux prochaines éditions de la Coupe d’Afrique des nations (CAN). Cette décision a été prise après le retrait de l’équipe togolaise de la CAN suite à la fusillade qui avait fait deux morts parmi les membres de la délégation de ce pays.
Des indépendantistes du Cabinda avaient mitraillé le bus de la délégation du Togo, le 8 janvier, à la veille du coup d'envoi de la Coupe d'Afrique des nations (CAN-2010). L’attaché de presse et l'entraîneur des gardiens avaient été tués dans l'attaque.
« Le comité exécutif (de la CAF) vient de suspendre le Togo pour deux Coupes d'Afrique des nations, a-t-il dit. C'est une sanction réglementaire. Il y a eu une interférence gouvernementale, ce que nous ne pouvons pas accepter », a déclaré le président de la Confédération africaine (CAF) Issa Hayatou. L'équipe du Togo s'était en effet retirée de la compétition à la demande de son gouvernement.
Mais cette décision de la CAF est doublement scandaleuse. Les Togolais ne pouvaient prendre part à la CAN après une telle agression. D’ailleurs, c’est toute la compétition qui aurait dû être annulée. En Europe, une telle fusillade aurait provoqué immédiatement un retrait de toutes les équipes. Ensuite, le président de la CAF évoque une interférence gouvernementale inacceptable dans ce dossier. Pourquoi dans ce cas, M. Hayatou n’avait pas réagi de la même manière après l’interférence du gouvernement égyptien dans le match Algérie-Egypte de qualification au Mondial ? Le Caire n’avait-il retiré son ambassadeur à Alger en signe de protestation après les « incidents » de Khartoum ? Les ministres égyptiens et le fils du président ne s’étaient-ils pas exprimés publiquement sur le match ? La CAF, dont le siège est au Caire, peut difficilement justifier cette politique des deux poids deux mesures quand il s’agit de l’Egypte.
Des indépendantistes du Cabinda avaient mitraillé le bus de la délégation du Togo, le 8 janvier, à la veille du coup d'envoi de la Coupe d'Afrique des nations (CAN-2010). L’attaché de presse et l'entraîneur des gardiens avaient été tués dans l'attaque.
« Le comité exécutif (de la CAF) vient de suspendre le Togo pour deux Coupes d'Afrique des nations, a-t-il dit. C'est une sanction réglementaire. Il y a eu une interférence gouvernementale, ce que nous ne pouvons pas accepter », a déclaré le président de la Confédération africaine (CAF) Issa Hayatou. L'équipe du Togo s'était en effet retirée de la compétition à la demande de son gouvernement.
Mais cette décision de la CAF est doublement scandaleuse. Les Togolais ne pouvaient prendre part à la CAN après une telle agression. D’ailleurs, c’est toute la compétition qui aurait dû être annulée. En Europe, une telle fusillade aurait provoqué immédiatement un retrait de toutes les équipes. Ensuite, le président de la CAF évoque une interférence gouvernementale inacceptable dans ce dossier. Pourquoi dans ce cas, M. Hayatou n’avait pas réagi de la même manière après l’interférence du gouvernement égyptien dans le match Algérie-Egypte de qualification au Mondial ? Le Caire n’avait-il retiré son ambassadeur à Alger en signe de protestation après les « incidents » de Khartoum ? Les ministres égyptiens et le fils du président ne s’étaient-ils pas exprimés publiquement sur le match ? La CAF, dont le siège est au Caire, peut difficilement justifier cette politique des deux poids deux mesures quand il s’agit de l’Egypte.
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