Une bagarre a éclaté hier au niveau du site d'Orascom à Terga entre des travailleurs algériens et égyptiens qui a fait 35 blessés dont 21 Algériens.
Selon les informations recueillies auprès des travailleurs, tout a commencé quand un Égyptien, muni d'une épée, s'est introduit dans un chalet où des femmes de ménage effectuaient leur tâche quotidienne et a commencé à dire des obscénités. Il est allé jusqu’à baisser son pantalon.
Ces dernières ont appelé leurs collègues algériens pour les défendre. L’Égyptien en question alerta ses concitoyens et une bagarre rangée s'en est suivie. Les agents de sécurité du site sont intervenus pour séparer les belligérants, les travailleurs algériens se sont retirés sur la montagne tandis que les Égyptiens, pour faire endosser la responsabilité de ce qui s'est passé aux Algériens, ont mis le feu à deux chalets, le n°7 et le n°12, qui abritent des Algériens et des Égyptiens. Alertée, la Gendarmerie nationale s'est rendue sur les lieux en grand nombre et a quadrillé le site.
Selon notre source, on déplore 21 blessés côté algérien dont 5 cas sont jugés graves tandis que parmi les Égyptiens, on compte 13 blessés légers qui ont été évacués vers l'hopital. Les pompiers n'ont pas pu arriver à circonscrire l'incendie.
Il est à noter que le site d’Orascom compte 12 chalets, chacun comportant 24 chambres occupées par des travailleurs algériens et égyptiens. Les autorités locales se sont immédiatement rendues sur les lieux et ne sont réparties qu’une fois le calme revenu. Les travailleurs algériens ont été renvoyés chez eux.
Selon certains d'eux, les provocations des Égyptiens ont commencé depuis le début de la coupe d'Afrique avec les matches face au Malawi et à la Côte d'Ivoire. «Lorsque Keïta a inscrit le second but des Ivoiriens, beaucoup de travailleurs égyptiens ont jubilé, à chaque fois ils nous provoquaient. Nous avons assez de leur arrogance», diront-ils.
Il est rappeler que le groupe Alstom a confié la réalisation de la centrale électrique au groupe Orascom, qui emploie sur ce site 1 787 Algériens et 413 Égyptiens. Avant le match du 18 novembre, il y avait plus de 600 travailleurs égyptiens.
Par Le Soir
Selon les informations recueillies auprès des travailleurs, tout a commencé quand un Égyptien, muni d'une épée, s'est introduit dans un chalet où des femmes de ménage effectuaient leur tâche quotidienne et a commencé à dire des obscénités. Il est allé jusqu’à baisser son pantalon.
Ces dernières ont appelé leurs collègues algériens pour les défendre. L’Égyptien en question alerta ses concitoyens et une bagarre rangée s'en est suivie. Les agents de sécurité du site sont intervenus pour séparer les belligérants, les travailleurs algériens se sont retirés sur la montagne tandis que les Égyptiens, pour faire endosser la responsabilité de ce qui s'est passé aux Algériens, ont mis le feu à deux chalets, le n°7 et le n°12, qui abritent des Algériens et des Égyptiens. Alertée, la Gendarmerie nationale s'est rendue sur les lieux en grand nombre et a quadrillé le site.
Selon notre source, on déplore 21 blessés côté algérien dont 5 cas sont jugés graves tandis que parmi les Égyptiens, on compte 13 blessés légers qui ont été évacués vers l'hopital. Les pompiers n'ont pas pu arriver à circonscrire l'incendie.
Il est à noter que le site d’Orascom compte 12 chalets, chacun comportant 24 chambres occupées par des travailleurs algériens et égyptiens. Les autorités locales se sont immédiatement rendues sur les lieux et ne sont réparties qu’une fois le calme revenu. Les travailleurs algériens ont été renvoyés chez eux.
Selon certains d'eux, les provocations des Égyptiens ont commencé depuis le début de la coupe d'Afrique avec les matches face au Malawi et à la Côte d'Ivoire. «Lorsque Keïta a inscrit le second but des Ivoiriens, beaucoup de travailleurs égyptiens ont jubilé, à chaque fois ils nous provoquaient. Nous avons assez de leur arrogance», diront-ils.
Il est rappeler que le groupe Alstom a confié la réalisation de la centrale électrique au groupe Orascom, qui emploie sur ce site 1 787 Algériens et 413 Égyptiens. Avant le match du 18 novembre, il y avait plus de 600 travailleurs égyptiens.
Par Le Soir
Commentaire