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Une agence pour coordonner le Nepad: 40 projets déjà financés
Les chefs d’Etat africains, réunis hier dans le cadre du 22e sommet, ont focalisé toute leur attention sur le Nepad. Les dirigeants du continent ont proposé de mobiliser plus de ressources financières et la création d’une agence pour piloter les 80 projets de partenariat, dont 40 sont déjà prêts.
Le secrétaire général du Nepad, Ibrahim Assane Mayaki, a relevé dans son intervention que ce processus d’intégration «sera parachevé avec la création de l’agence de planification et de coordination». Cette nouvelle agence aura donc en charge la mise en œuvre de plus de 80 projets, dont une quarantaine disposent déjà de financements bancaires.
A ce sujet, le président Bouteflika a estimé lors de son allocution que le financement du Nepad s’avère crucial «d’autant qu’il doit répondre à l’exigence de partenariat avec une approche novatrice».
Il a plaidé «pour la mobilisation des ressources financières adéquates, prévisibles et soutenues». De ce fait, la délimitation du mandat et du champ d’intervention de l’agence qui va coordonner les projets «doit éviter tout chevauchement de compétences avec les autres instances», souligne le chef de l’Etat qui souhaite que cette intégration «confère davantage d’efficacité tant à l’UA qu’à l’agence de coopération et de planification dans la prise en charge des activités et des programmes de développement». Les discussions sont actuellement portées au niveau du comité stratégique du Nepad qui est composé de vingt chefs d’Etat et de gouvernement à raison de quatre chefs d’Etat pour chacune des cinq régions géographiques du continent.
Sur le front de la paix et de la sécurité du continent, le président de l’UA, Jean Ping, a avoué hier que son organisation ne peut, à elle seule, résoudre les conflits persistants et garantir la paix et la sécurité absolues.
En effet, le président de la commission de l’UA a relevé que certains conflits en Afrique persistent encore, et ce en dépit des efforts consentis pour leur règlement. Ce dernier reconnaît que «beaucoup de sang a coulé en 2009 en raison de ces conflits, et nous espérons que 2010 sera l’année des solutions durables et de l’aboutissement des processus en cours pour assurer la paix, la sécurité et le bien-être des populations africaines».
Faycal Abdelghani
Le Jeune Indépendant
Le secrétaire général du Nepad, Ibrahim Assane Mayaki, a relevé dans son intervention que ce processus d’intégration «sera parachevé avec la création de l’agence de planification et de coordination». Cette nouvelle agence aura donc en charge la mise en œuvre de plus de 80 projets, dont une quarantaine disposent déjà de financements bancaires.
A ce sujet, le président Bouteflika a estimé lors de son allocution que le financement du Nepad s’avère crucial «d’autant qu’il doit répondre à l’exigence de partenariat avec une approche novatrice».
Il a plaidé «pour la mobilisation des ressources financières adéquates, prévisibles et soutenues». De ce fait, la délimitation du mandat et du champ d’intervention de l’agence qui va coordonner les projets «doit éviter tout chevauchement de compétences avec les autres instances», souligne le chef de l’Etat qui souhaite que cette intégration «confère davantage d’efficacité tant à l’UA qu’à l’agence de coopération et de planification dans la prise en charge des activités et des programmes de développement». Les discussions sont actuellement portées au niveau du comité stratégique du Nepad qui est composé de vingt chefs d’Etat et de gouvernement à raison de quatre chefs d’Etat pour chacune des cinq régions géographiques du continent.
Sur le front de la paix et de la sécurité du continent, le président de l’UA, Jean Ping, a avoué hier que son organisation ne peut, à elle seule, résoudre les conflits persistants et garantir la paix et la sécurité absolues.
En effet, le président de la commission de l’UA a relevé que certains conflits en Afrique persistent encore, et ce en dépit des efforts consentis pour leur règlement. Ce dernier reconnaît que «beaucoup de sang a coulé en 2009 en raison de ces conflits, et nous espérons que 2010 sera l’année des solutions durables et de l’aboutissement des processus en cours pour assurer la paix, la sécurité et le bien-être des populations africaines».
Faycal Abdelghani
Le Jeune Indépendant