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L’affaire des étudiants Algériens rentrés d’Égypte

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  • L’affaire des étudiants Algériens rentrés d’Égypte

    Les dossiers de 1 661 d’entre eux ont été traités


    Craignant pour leur vie, ces étudiants avaient choisi de rentrer au pays, sollicitant du même coup le ministère de l’Enseignement supérieur pour qu’il leur soit permis d’achever leur cursus universitaire en Algérie.

    Le dernier feuilleton né de la confrontation footballistique entre l’Algérie et l’Égypte vient d’être clôturé par l’annonce des résultats du traitement des dossiers des étudiants algériens rapatriés d’Égypte. En effet, l’on se souvient que, craignant pour leur vie, 1 661 étudiants algériens à l’échelle nationale avaient choisi de rentrer au pays, sollicitant du même coup le ministère de l’Enseignement supérieur pour qu’il leur soit permis d’achever leur cursus universitaire et de s’inscrire en postgraduation dans les établissements universitaires algériens.

    Ainsi sur ces 1 661 dossiers à l’échelle nationale, 246 ont été transférés à la Conférence régionale des universités de l’Ouest (Cruo), 459 ont été orientés vers les établissements du centre du pays et le plus gros, soit 956 dossiers en tout, ont abouti à la conférence régionale des universités de l’Est. Le président de la Cruo M. Benziene Abd El-Baki a, dans un point de presse qui s’est déroulé hier matin à Oran, livré en détail le traitement qui fut réservé à ces étudiants qui avaient jusqu’au 17 décembre 2009 pour déposer leurs dossiers, cela étant la réglementation et les modalités d’inscription en postgraduation restent inchangées. Ainsi sur les 246 dossiers qu’a eu à traiter la Cruo, 139 ont été retenus, soit 56%, représentant 63 inscriptions en 1re année de magistère et 76 en 2e année. Les affectations de ces inscriptions ont été réparties sur 9 établissements de l’Ouest, selon les spécialités et les besoins d’encadrement du secteur, soit 47 postgraduation. L’université d’Es-Senia est celle qui a pris en charge le plus grand nombre de dossiers en retenant 46 étudiants pour 20 postgraduation (PG), vient ensuite l’université de Tiaret, 22 étudiants sur 3 PG, l’université d’Adrar avec 20 étudiants sur 3 PG, etc. Interrogé sur les cas des dossiers rejetés et de la possibilité de recours existant, notre interlocuteur sera on ne peut plus clair. “C’était une opération exceptionnelle, mais nous avons quand même une réglementation à respecter, avec des critères d’inscription. Les dossiers qui ont été rejetés, 107 en tout, ne pourront faire l’objet d’aucun recours.” et de poursuivre sur les raisons de ces rejets : “la priorité a été donnée aux étudiants régulièrement inscrits dans un établissement universitaire égyptien et qui y résidaient, certains avaient un diplôme de l’UFC ce qui ne permet pas une inscription en postgraduation, d’autres se trouvaient être des fonctionnaires qui n’avaient pas le statut d’étudiants.” Sur ces 246 dossiers déposés, 20 spécialités étaient concernées, 121 pour le droit soit plus de 50% à elle seule, 21 pour les sciences de gestion, 17 pour les sciences économiques et islamiques.


    Parmi les données rapportées par le président du Cruo, nous apprenons encore que 93% des étudiants algériens étaient inscrits au sein de l’Institut de recherche et d’études arabe, 2,8% à l’université du Caire et 2,4% suivaient des cours à l’Institut supérieur des études islamiques. La tranche d’âge laisse paraître encore que la majorité d’entre eux ont entre 20 et 30 ans.

    À noter alors que nombre d’Égyptiens sont régulièrement inscrits au sein d’établissements universitaires algériens aucun d’entre eux, dira le président de la Cruo, n’a déposé de dossier pour repartir dans son pays.

    LIBERTE
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