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l y a une grande différence entre un Sénateur fraîchement installé et celui qui vient d’achever son mandat au Sénat. Tous les nouveaux membres du Sénat étaient présents, lundi dernier, à l’occasion de la séance d’installation officielle des structures du Sénat, qu’ils soient élus ou bien nommés, appartenant à des formations politiques et indépendants. Ils sont tous venus à la première heure et quitté l’hôtel El Aurassi, où ils logeaient depuis une semaine. C’est la première séance pour les nouveaux et la dernière pour les anciens. L’un des anciens locataires du palais Zighoud Youcef, sirotant un thé dans la cafétéria du Sénat ne s’est pas montré vraiment intéressé par la sonnerie annonçant l’ouverture de la séance plénière. « Quand je suis venu pour la première fois au Sénat, j’avais beaucoup de rêves, nous tenions énormément pour apparaître aux infos de 20heures, mais après quelques mois, on
a constaté que la réalité est autre ».
Entre les nouvelles et les anciennes figures
Le choix des cinq adjoints du président du Sénat n’a pas dérogé aux règles, ce mode a été contesté par les élus du FLN, qui n’ont pas accepté qu’un membre de la coalition présidentielle prend l’un de leurs sièges faisant partie de ceux désignés par le président de la République. Ils ont entendu uniquement la réponse du président de la séance qui les a rassuré que ce problème sera examiné ultérieurement. « Quand et comment » ? S’est interrogé l’un d’entre eux, sans qu’il parvienne à avoir une réponse et puis il a quitté la salle en compagnie de trois de ses collègues, tous des anciens, en signe de protestation contre la manière par laquelle « le butin a été partagé», en créant beaucoup de brouhaha. Immédiatement, le dossier a été clos officiellement, il n’a trouvé écho qu’auprès de quelques journalistes venus pour couvrir la séance. Pas de nouveaux noms pour les postes de responsabilité, à
l’exemple des nombreuses commissions et les structures du Conseil, 30 au total. L’argent…et le régionalisme
Ce qui a été rapporté et répété par la presse concernant le rôle de l’argent et le régionalisme dans la sélection des membres du Sénat, n’a eu aucun effet, parait-il, car la plupart d’entre eux ne veulent pas le confirmer ou l’infirmer. Même s’ils confirment que les hommes d’affaires ont jeté tout leur poids dans l’élection de cette nouvelle promotion. « Entre 15 et 20 membres élus sont issus du secteur de BTPH », ce qui confirme le bras long des walis, cette vérité a suscité la réaction de l’un des investisseurs dans le secteur touristique, qui a eu plusieurs voix grâce à son pouvoir financier. « C’est légal, les hommes d’affaires et les investisseurs ont le droit d’accéder aux institutions de l’Etat, afin de proposer des lois visant à défendre leurs intérêts communs ». A relever que notre interlocuteur présidait la chambre d’industrie et de commerce dans la wilaya d’où il venait. L’argent et
l’appartenance sociale sont des cartes importantes dans la politique partout de par le monde, mais elles ne sont pas toutes gagnantes, « que le plus puissant gagne », lance-t-il, ajoutant que même le Prophète, avait utilisé les tribus proches de lui, mais pour des fins nobles. L’argument avancé par ce dernier, justifie-t-il que les voix se négociaient autour de 10 millions de centimes ? Une vérité confirmée par les reporters des quotidiens nationaux, à travers le pays. Si ce que vous dites est vrai, pourquoi les personnes concernées ne sont-elles pas poursuivies par la justice pour corruption ? Un journaliste commente : « le rédacteur de l’article devra être poursuivi aussi, dans le cas où ce dernier aurait menti, dans le but de porter atteinte à une institution de l’Etat. La discussion s’arrête là, car les nouveaux sénateurs ne veulent pas gâcher leur premier jour au sein du club des législateurs, le Sénat.
El Khabar
a constaté que la réalité est autre ».
Entre les nouvelles et les anciennes figures
Le choix des cinq adjoints du président du Sénat n’a pas dérogé aux règles, ce mode a été contesté par les élus du FLN, qui n’ont pas accepté qu’un membre de la coalition présidentielle prend l’un de leurs sièges faisant partie de ceux désignés par le président de la République. Ils ont entendu uniquement la réponse du président de la séance qui les a rassuré que ce problème sera examiné ultérieurement. « Quand et comment » ? S’est interrogé l’un d’entre eux, sans qu’il parvienne à avoir une réponse et puis il a quitté la salle en compagnie de trois de ses collègues, tous des anciens, en signe de protestation contre la manière par laquelle « le butin a été partagé», en créant beaucoup de brouhaha. Immédiatement, le dossier a été clos officiellement, il n’a trouvé écho qu’auprès de quelques journalistes venus pour couvrir la séance. Pas de nouveaux noms pour les postes de responsabilité, à
l’exemple des nombreuses commissions et les structures du Conseil, 30 au total. L’argent…et le régionalisme
Ce qui a été rapporté et répété par la presse concernant le rôle de l’argent et le régionalisme dans la sélection des membres du Sénat, n’a eu aucun effet, parait-il, car la plupart d’entre eux ne veulent pas le confirmer ou l’infirmer. Même s’ils confirment que les hommes d’affaires ont jeté tout leur poids dans l’élection de cette nouvelle promotion. « Entre 15 et 20 membres élus sont issus du secteur de BTPH », ce qui confirme le bras long des walis, cette vérité a suscité la réaction de l’un des investisseurs dans le secteur touristique, qui a eu plusieurs voix grâce à son pouvoir financier. « C’est légal, les hommes d’affaires et les investisseurs ont le droit d’accéder aux institutions de l’Etat, afin de proposer des lois visant à défendre leurs intérêts communs ». A relever que notre interlocuteur présidait la chambre d’industrie et de commerce dans la wilaya d’où il venait. L’argent et
l’appartenance sociale sont des cartes importantes dans la politique partout de par le monde, mais elles ne sont pas toutes gagnantes, « que le plus puissant gagne », lance-t-il, ajoutant que même le Prophète, avait utilisé les tribus proches de lui, mais pour des fins nobles. L’argument avancé par ce dernier, justifie-t-il que les voix se négociaient autour de 10 millions de centimes ? Une vérité confirmée par les reporters des quotidiens nationaux, à travers le pays. Si ce que vous dites est vrai, pourquoi les personnes concernées ne sont-elles pas poursuivies par la justice pour corruption ? Un journaliste commente : « le rédacteur de l’article devra être poursuivi aussi, dans le cas où ce dernier aurait menti, dans le but de porter atteinte à une institution de l’Etat. La discussion s’arrête là, car les nouveaux sénateurs ne veulent pas gâcher leur premier jour au sein du club des législateurs, le Sénat.
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