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Les états unies ne font pas le sourd et la loi du plus fort qu’a l’extérieure, elles l’appliquent aussi avec fils et ses scientifiques, ceux qui protestent et réclament la paix et la protection de la vie.
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EW YORK - James Hansen, principal climatologue de la NASA, se dit muselé par sa direction. Il affirme que l'administration Bush tente de le réduire au silence depuis qu'il s'est prononcé en faveur de réductions rapides des émissions de gaz à effet de serre.
Dans un entretien que publie dimanche le "New York Times", James Hansen assure que l'Agence spatiale américaine (NASA) a ordonné à la direction de la communication de passer en revue ses conférences, ses articles et les demandes d'interview qui lui parviennent.
"Ils estiment que leur travail est d'être les censeurs de l'information à destination de l'opinion publique", dit-il.
Un porte-parole de la NASA a démenti ces accusations. Il reconnaît que des règles encadrent les prises de position publiques de tout employé de la NASA pouvant engager l'agence.
Les scientifiques du gouvernement sont libres de débattre de données scientifiques. Mais les déclarations politiques relèvent elles des décideurs politiques et des porte-parole attitrés, souligne-t-il.
James Hansen affirme aussi que l'administration Bush, qui a refusé de ratifier le protocole de Kyoto sur la réduction des émissions de ces gaz, tente depuis le début du mois de décembre de le tenir à l'écart du débat public sur l'évolution du climat.
Dans un discours prononcé le 6 décembre, il avait relevé la nécessité d'une réduction significative des rejets de gaz à effet de serre. Il avait noté que, sans la participation décisive des Etats-Unis, les changements climatiques en cours pourraient faire de la terre une "planète différente".
Physicien de formation, James Hansen travaille à la NASA depuis 1967. Il fait autorité en matière de climatologie. Depuis 1988, il met en garde contre les menaces à long terme des émissions de gaz à effet de serre.
- Romandie News
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EW YORK - James Hansen, principal climatologue de la NASA, se dit muselé par sa direction. Il affirme que l'administration Bush tente de le réduire au silence depuis qu'il s'est prononcé en faveur de réductions rapides des émissions de gaz à effet de serre.
Dans un entretien que publie dimanche le "New York Times", James Hansen assure que l'Agence spatiale américaine (NASA) a ordonné à la direction de la communication de passer en revue ses conférences, ses articles et les demandes d'interview qui lui parviennent.
"Ils estiment que leur travail est d'être les censeurs de l'information à destination de l'opinion publique", dit-il.
Un porte-parole de la NASA a démenti ces accusations. Il reconnaît que des règles encadrent les prises de position publiques de tout employé de la NASA pouvant engager l'agence.
Les scientifiques du gouvernement sont libres de débattre de données scientifiques. Mais les déclarations politiques relèvent elles des décideurs politiques et des porte-parole attitrés, souligne-t-il.
James Hansen affirme aussi que l'administration Bush, qui a refusé de ratifier le protocole de Kyoto sur la réduction des émissions de ces gaz, tente depuis le début du mois de décembre de le tenir à l'écart du débat public sur l'évolution du climat.
Dans un discours prononcé le 6 décembre, il avait relevé la nécessité d'une réduction significative des rejets de gaz à effet de serre. Il avait noté que, sans la participation décisive des Etats-Unis, les changements climatiques en cours pourraient faire de la terre une "planète différente".
Physicien de formation, James Hansen travaille à la NASA depuis 1967. Il fait autorité en matière de climatologie. Depuis 1988, il met en garde contre les menaces à long terme des émissions de gaz à effet de serre.
- Romandie News