Tahar Ben Jelloun : l'Algérie crée des obstacles devant toute solution à la question du Sahara
Chaque fois que le Maroc propose une solution, on est sûr que l'Algérie s'y opposera
Dès qu'une solution à la question du Sahara est proche, "Alger intervient et crée des obstacles" pour entraver le processus des négociations, a souligné l'écrivain marocain, Tahar Ben Jelloun.
Quatre séries de négociations entre le Maroc et le "polisario" ont eu lieu à Manhasset, dans la banlieue de New York, sous l'égide des Nations unies, "mais dès qu'on s'approche d'une solution, Alger intervient et crée des obstacles", a-t-il indiqué dans un article d'opinion publié mardi par le quotidien espagnol "La Vanguardia".
"Chaque fois que le Maroc propose une solution, on est sûr que l'Algérie s'y opposera. Ce scénario simpliste est malheureusement vrai", a-t-il ajouté, notant qu'"Alger cherche par tous les moyens à isoler le Maroc".
Ben Jelloun, membre de l'Académie Goncourt, estime que ce qui est en jeu dans l'affaire du Sahara "n'est ni l'autodétermination du peuple sahraoui qui vit sous la pression algérienne sous des tentes à Tindouf, ni le respect des principes et valeurs démocratiques, mais le rejet systématique de ce qu'est le Maroc, un voisin qui a l'avantage d'être un pays pacifique qui ne cherche pas la bagarre avec ses voisins".
Il a souligné que le Maroc a proposé l'autonomie au Sahara comme solution à ce conflit artificiel, ajoutant que "même si certains dirigeants sahraouis voient d'un bon Âœil ce projet, ils ne pourront rien accepter sans le feu vert d'Alger".
L'écrivain marocain rappelle que le Royaume ne cesse de faire des propositions pour que la région vive dans la coopération, la solidarité et fasse revivre l'Union du Maghreb Arabe (UMA) "qui existe sur le papier, mais qui est handicapée par cette animosité agressive algérienne".
Ben Jelloun note qu'en revanche, "Alger refuse d'ouvrir ses frontières, refuse de coopérer avec le Maroc, et utilise l'arme du pétrole et du gaz pour faire pression sur ses partenaires pour retirer leur soutien au Maroc".
"Comment se fait-il que ce pays très riche en gaz et pétrole, qui a des réserves monumentales, qui a des potentialités formidables, une jeunesse vive et énergique, soit devenu un pays qu'on quitte au risque de sa vie, un pays d'où on émigre clandestinement vers des pays européens", s'interroge le Prix Goncourt 1987.
Il déplore qu'"au lieu de constituer une entité solide et fiable sur la base d'une union des pays du Maghreb, au lieu d'utiliser ses moyens financiers gigantesques pour donner du travail à sa jeunesse et apaiser un pays troublé, au lieu d'être un leader de la paix et de la liberté, l'Algérie s'use à créer des problèmes de toutes sortes à son voisin, le Maroc".
Source : MAP
Mise en ligne le : 02/02/2010
Chaque fois que le Maroc propose une solution, on est sûr que l'Algérie s'y opposera
Dès qu'une solution à la question du Sahara est proche, "Alger intervient et crée des obstacles" pour entraver le processus des négociations, a souligné l'écrivain marocain, Tahar Ben Jelloun.
Quatre séries de négociations entre le Maroc et le "polisario" ont eu lieu à Manhasset, dans la banlieue de New York, sous l'égide des Nations unies, "mais dès qu'on s'approche d'une solution, Alger intervient et crée des obstacles", a-t-il indiqué dans un article d'opinion publié mardi par le quotidien espagnol "La Vanguardia".
"Chaque fois que le Maroc propose une solution, on est sûr que l'Algérie s'y opposera. Ce scénario simpliste est malheureusement vrai", a-t-il ajouté, notant qu'"Alger cherche par tous les moyens à isoler le Maroc".
Ben Jelloun, membre de l'Académie Goncourt, estime que ce qui est en jeu dans l'affaire du Sahara "n'est ni l'autodétermination du peuple sahraoui qui vit sous la pression algérienne sous des tentes à Tindouf, ni le respect des principes et valeurs démocratiques, mais le rejet systématique de ce qu'est le Maroc, un voisin qui a l'avantage d'être un pays pacifique qui ne cherche pas la bagarre avec ses voisins".
Il a souligné que le Maroc a proposé l'autonomie au Sahara comme solution à ce conflit artificiel, ajoutant que "même si certains dirigeants sahraouis voient d'un bon Âœil ce projet, ils ne pourront rien accepter sans le feu vert d'Alger".
L'écrivain marocain rappelle que le Royaume ne cesse de faire des propositions pour que la région vive dans la coopération, la solidarité et fasse revivre l'Union du Maghreb Arabe (UMA) "qui existe sur le papier, mais qui est handicapée par cette animosité agressive algérienne".
Ben Jelloun note qu'en revanche, "Alger refuse d'ouvrir ses frontières, refuse de coopérer avec le Maroc, et utilise l'arme du pétrole et du gaz pour faire pression sur ses partenaires pour retirer leur soutien au Maroc".
"Comment se fait-il que ce pays très riche en gaz et pétrole, qui a des réserves monumentales, qui a des potentialités formidables, une jeunesse vive et énergique, soit devenu un pays qu'on quitte au risque de sa vie, un pays d'où on émigre clandestinement vers des pays européens", s'interroge le Prix Goncourt 1987.
Il déplore qu'"au lieu de constituer une entité solide et fiable sur la base d'une union des pays du Maghreb, au lieu d'utiliser ses moyens financiers gigantesques pour donner du travail à sa jeunesse et apaiser un pays troublé, au lieu d'être un leader de la paix et de la liberté, l'Algérie s'use à créer des problèmes de toutes sortes à son voisin, le Maroc".
Source : MAP
Mise en ligne le : 02/02/2010
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