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La CAN-2010 terminée, les Verts se tournent, désormais, vers l’événement planétaire d’Afsud-2010. Un Mondial rehaussé par la présence des meilleurs teams du monde et pour lequel l’Algérie se doit de se préparer convenablement. La responsabilité de représenter un continent, une région et surtout un pays qui ne vivent que pour le football met davantage de pression sur le dos et les épaules des hommes de Saâdane.
Le Mondial sud-africain ne pouvait se présenter sous de meilleurs auspices pour les Verts. Partis en Angola pour se tester face aux grands du continent, avant d’attaquer les montagnes d’envergure internationale, les coéquipiers de Yazid Mansouri se sont vu offerts une bonne préparation en vue de leur come-back dans une phase finale de Coupe du monde. S’il est vrai que les Algériens croyaient dur comme fer que l’EN avait les moyens de s’adjuger le trophée africain à l’issue de cet Angola-2010, terni par les incohérences organisationnelles et arbitrales, il ne faut surtout pas omettre de rappeler que les troupes de Saâdane se sont déplacées à Luanda dans la peau de l’outsider, convaincu qu’un match de joué est un match de gagné. En Angola, les Verts ont fait le plein de matches et ont donc dépassé leurs prévisions. Par les chiffres, il y’a eu trois défaites, dont deux par des scores fleuves, un nul pour seulement deux victoires. Sous une formule de championnat, cela aurait donné sept points sur les dix-huit possibles. Cela aurait certainement un bilan plus que mitigé. Seulement, dans un tournoi à deux variantes (système de championnat et de coupe), il est recommandé de gérer ses ressources et ses sensations. Le groupe Algérie a eu le mérite de savoir remonter la pente après sa déculottée devant le Malawi en passant au second tour, puis à revenir dans un match, celui contre les Ivoiriens, où les bookmakers ne misaient pas le moindre dinar sur Meghni et compagnie. C’est un acquis que Saâdane a tenu à mettre en relief pour conclure à un bilan positif. Celui-ci l’est aussi pour ce qui est de l’aptitude des Algériens à se regrouper pendant une si longue période (37 jours) durant laquelle l’équipe a constamment voyagé (Marseille-Luanda-Cabinda- Benguela-Alger). Ce dernier élément sera une des constantes de l’expédition sud-africaine en juin prochain. Les matches de l’EN répartis sur trois villes différentes (Polokwane, Le Cap et Pretoria) lesquelles sont éloignées par des centaines de kilomètres. Une telle contrainte, qui oblige la fédération à opter pour un QG itinérant, a été éprouvée à l’occasion de cette CAN-2010 où les joueurs ont pris l’habitude d’effectuer de longs déplacements souvent dans des conditions exécrables. S’il est acquis que le climat, en Afrique du Sud, sera plus clément, et que la logistique (transfert d’une ville vers une autre) se présentera sous de meilleurs auspices, il est à craindre que les effets de fatigue induits par les déplacements mais surtout ceux générés par l’altitude, pèseront dans la performance de nos joueurs durant cette Coupe du monde. De telles contraintes, valables également pour le reste des équipes engagées à cette Coupe du monde, font l’objet de prospection de la part du staff technique mais aussi des responsables de la Fédération. Ceux-ci, qui avaient du mal à fixer leur choix sur le site qui abritera le séjour sud-africain des Verts, vont devoir se pencher également sur la question du lieu du stage de la sélection avant le Mondial.
«On ne change pas une équipe qui gagne !»
Hormis le programme établi par le sélectionneur national qui prévoit trois tests amicaux avant le rendez-vous planétaire, dont deux matches face à des adversaires pas encore choisis, le choix du pays qui abritera le regroupement principal n’est pas encore finalisé. Des informations annoncent l’Italie (le centre du Coverciano à Florence) pour le stage de régénération prévu à la fin du mois de mai prochain, mais il n’est pas exclu que ledit regroupement se tienne ailleurs, probablement en France (Le Castellet) où les joueurs ont aussi leurs repères. Sauf si, bien sûr, Saâdane décide, en concertation avec la fédération d’aller chercher un site qui puisse réunir les conditions de confort et d’adaptation à l’altitude requises avant le départ, le 6 juin, à destination de l’Afrique du Sud. Saâdane qui est en train de finaliser son rapport de mission en Angola, qu’il présentera la semaine prochaine devant les membres du bureau fédéral (à défaut d’une DTN à inventer un jour !), pourra, à partir de là, se lancer dans la quête du groupe des 23 joueurs qui auront la mission de défendre l’honneur du football national en Afrique du Sud. Une liste qui devrait comprendre quelques petits changements annoncés par le sélectionneur national en Angola, à l’instar du retour de Rafik Djebbour et l’arrivée de Mehdi Lacen. Rabah Saâdane avait confié qu’il ne compte pas trop chambouler la composante de son équipe, sauf s’il s’agira de cas de force majeure (blessure, méforme ou suspension). «Au mieux, on enregistrera l’incorporation de deux autres éléments », laissait-il entendre quelques heures après le tomber de rideau de la CAN- 2010. Pour autant, la spéculation n’a pas perdu son souffle.
M B
Le soir d'algérie.
Le Mondial sud-africain ne pouvait se présenter sous de meilleurs auspices pour les Verts. Partis en Angola pour se tester face aux grands du continent, avant d’attaquer les montagnes d’envergure internationale, les coéquipiers de Yazid Mansouri se sont vu offerts une bonne préparation en vue de leur come-back dans une phase finale de Coupe du monde. S’il est vrai que les Algériens croyaient dur comme fer que l’EN avait les moyens de s’adjuger le trophée africain à l’issue de cet Angola-2010, terni par les incohérences organisationnelles et arbitrales, il ne faut surtout pas omettre de rappeler que les troupes de Saâdane se sont déplacées à Luanda dans la peau de l’outsider, convaincu qu’un match de joué est un match de gagné. En Angola, les Verts ont fait le plein de matches et ont donc dépassé leurs prévisions. Par les chiffres, il y’a eu trois défaites, dont deux par des scores fleuves, un nul pour seulement deux victoires. Sous une formule de championnat, cela aurait donné sept points sur les dix-huit possibles. Cela aurait certainement un bilan plus que mitigé. Seulement, dans un tournoi à deux variantes (système de championnat et de coupe), il est recommandé de gérer ses ressources et ses sensations. Le groupe Algérie a eu le mérite de savoir remonter la pente après sa déculottée devant le Malawi en passant au second tour, puis à revenir dans un match, celui contre les Ivoiriens, où les bookmakers ne misaient pas le moindre dinar sur Meghni et compagnie. C’est un acquis que Saâdane a tenu à mettre en relief pour conclure à un bilan positif. Celui-ci l’est aussi pour ce qui est de l’aptitude des Algériens à se regrouper pendant une si longue période (37 jours) durant laquelle l’équipe a constamment voyagé (Marseille-Luanda-Cabinda- Benguela-Alger). Ce dernier élément sera une des constantes de l’expédition sud-africaine en juin prochain. Les matches de l’EN répartis sur trois villes différentes (Polokwane, Le Cap et Pretoria) lesquelles sont éloignées par des centaines de kilomètres. Une telle contrainte, qui oblige la fédération à opter pour un QG itinérant, a été éprouvée à l’occasion de cette CAN-2010 où les joueurs ont pris l’habitude d’effectuer de longs déplacements souvent dans des conditions exécrables. S’il est acquis que le climat, en Afrique du Sud, sera plus clément, et que la logistique (transfert d’une ville vers une autre) se présentera sous de meilleurs auspices, il est à craindre que les effets de fatigue induits par les déplacements mais surtout ceux générés par l’altitude, pèseront dans la performance de nos joueurs durant cette Coupe du monde. De telles contraintes, valables également pour le reste des équipes engagées à cette Coupe du monde, font l’objet de prospection de la part du staff technique mais aussi des responsables de la Fédération. Ceux-ci, qui avaient du mal à fixer leur choix sur le site qui abritera le séjour sud-africain des Verts, vont devoir se pencher également sur la question du lieu du stage de la sélection avant le Mondial.
«On ne change pas une équipe qui gagne !»
Hormis le programme établi par le sélectionneur national qui prévoit trois tests amicaux avant le rendez-vous planétaire, dont deux matches face à des adversaires pas encore choisis, le choix du pays qui abritera le regroupement principal n’est pas encore finalisé. Des informations annoncent l’Italie (le centre du Coverciano à Florence) pour le stage de régénération prévu à la fin du mois de mai prochain, mais il n’est pas exclu que ledit regroupement se tienne ailleurs, probablement en France (Le Castellet) où les joueurs ont aussi leurs repères. Sauf si, bien sûr, Saâdane décide, en concertation avec la fédération d’aller chercher un site qui puisse réunir les conditions de confort et d’adaptation à l’altitude requises avant le départ, le 6 juin, à destination de l’Afrique du Sud. Saâdane qui est en train de finaliser son rapport de mission en Angola, qu’il présentera la semaine prochaine devant les membres du bureau fédéral (à défaut d’une DTN à inventer un jour !), pourra, à partir de là, se lancer dans la quête du groupe des 23 joueurs qui auront la mission de défendre l’honneur du football national en Afrique du Sud. Une liste qui devrait comprendre quelques petits changements annoncés par le sélectionneur national en Angola, à l’instar du retour de Rafik Djebbour et l’arrivée de Mehdi Lacen. Rabah Saâdane avait confié qu’il ne compte pas trop chambouler la composante de son équipe, sauf s’il s’agira de cas de force majeure (blessure, méforme ou suspension). «Au mieux, on enregistrera l’incorporation de deux autres éléments », laissait-il entendre quelques heures après le tomber de rideau de la CAN- 2010. Pour autant, la spéculation n’a pas perdu son souffle.
M B
Le soir d'algérie.