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Decodages 'le Gouvernement Marocain Mise Sur Les Investissements Directs étrangers

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  • Decodages 'le Gouvernement Marocain Mise Sur Les Investissements Directs étrangers

    Tourisme, agriculture et industrie textile et habillement ont toujours été les secteurs-clés de l’économie marocaine. Aléas climatiques et très forte sensibilité aux crises économiques internationales ont, de ce fait, toujours constitué de fortes menaces sur la stabilité du pays et de la société. Le début de la décennie 2000 est alors marqué par une volonté clairement exprimée de sortir de ces formes de dépendance, de travailler à diversifier l’économie et de viser à créer le maximum d’emploi. Le secteur industriel est fortement sollicité. De même, c’est sur les investissements directs étrangers que le gouvernement marocain semble avoir misé presque «toutes ses billes».
    La nouvelle stratégie industrielle
    La nouvelle stratégie industrielle du Maroc «Emergence» se fixe quatre objectifs essentiels :
    1- Identifier et promouvoir les secteurs-clés
    2- Créer 8,2 milliards d’euros de PIB additionnel
    3- Créer 440 000 emplois
    4- Réduire de 50 % le déficit de la balance commerciale à l’horizon 2013.
    Cette stratégie industrielle est orientée sur les métiers mondiaux du Maroc (MMM, métiers qui restent adossés aux investissements directs étrangers IDE : aéronautique, automobile, électronique, accueil des délocalisations. Les métiers traditionnels ne sont pas délaissés et particulièrement agro-industrie et textile - cuire (cf. «La Carte des investissements en Méditerranée» publication Anima - janvier 2010).
    La stratégie IDE du Maroc

    Le Maroc est depuis assez longtemps un pays ouvert aux investisseurs étrangers. L’étude sus-mentionnée rappelle : «Offrant une main-d’œuvre qualifiée à deux pas de l’Europe (14 km de l’Espagne), le Maroc entend se positionner en tant que plateforme de production et d’exportation du savoir-faire européen. Son statut avancé avec l’Union européenne dans le cadre de la politique de voisinage, son accord de libre-échange avec les Etats-Unis et son adhésion à la Zone arabe de libre-échange (ZALE) lui ont déjà valu de nombreuses implantations étrangères». (P 131, étude citée). Bien évidemment, l’Etat marocain travaille à améliorer constamment l’environnement de l’investissement, le climat des affaires : allégements fiscaux, disponibilité du foncier industriel, créations de zones franches, de plate-formes industrielles intégrées. Il faut aussi souligner l’importance accordée par l’Etat à l’éducation et la formation rendant ainsi disponible une maind’œuvre qualifiée appréciée par les entreprises étrangères.
    La charte de l’investissement
    C’est en 2005 que le gouvernement marocain adopte une charte de l’investissement (l’équivalent de notre code d’investissement), qui accorde des avantages fiscaux et des facilités d’installation aux investisseurs nationaux et étrangers. Ainsi, les opérations d’acquisition de l’outil de production bénéfique d’une réduction de la charge fiscale y afférente, les taux d’imposition sur les revenus et les bénéfices sont réduits, l’octroi d’un régime fiscal préférentiel pour le développement régional, la promotion des zones franches et des places financières «off shore». Tous les secteurs sont libres et ouverts aux IDE. A l’exception des secteurs des phosphates, des déchets nucléaires, de la distribution en gros des fruits et légumes, de la production d’eau et d’électricité et des services postaux. La charte de l’investissement accorde aussi, comme le rappelle l’étude Anima que nous avons citée, le transfert intégral à l’étranger des bénéfices et plus-values. De même et «pendant les 5 premières années, les entreprises exportatrices bénéficient d’une exonération totale de l’impôt sur les sociétés et passe ensuite à 17,5 % contre 30 % au taux normal».
    L’aménagement de sites d’accueil des IDE

    Opérateurs privés et collectivités locales multiplient la création de sites d’implantation des investissements nationaux et étrangers. La stratégie «Emergence» a prévu la réalisation par l’Etat de zones franches d’exportation (ZFE) qui sont réservées aux activités industrielles destinées à l’exportation. Tanger, Melloussa, Frideq, Nador (en projet). Toute entreprise installée sur ces ZFE bénéficie «d’une exonération des droits de douanes, de TVA et de droits d’enregistrement sur les augmentations de capital ; d’une exonération de l’impôt sur les sociétés pendant 5 ans ; de l’absence de prélèvements sur les dividendes et intérêts versés à l’étranger ; de la réalisation des opérations en devises sans contrôle de l’Office des changes» (tmsa.ma - cité par Anima - Op. cit.) Pour les entreprises de services, l’Etat crée des plateformes d’activités équipées de bureaux et destinées à l’externalisation de services administratifs, de services TIC. Enfin, la stratégie «Emergence» prévoit la réalisation, d’ici 2015, de 22 plateformes industrielles intégrées : «Automative City à Tanger et Kenitra ; Nouaceur Aerospace City ; Cluster Electronique à Mohamedia ; 6 agropôles. «Ces plate-formes permettront aux opérateurs d’accéder au foncier à des prix très compétitifs, tout en bénéficiant de services de qualité (télécom, logistique, logements, restauration...). Elles constituent une première étape vers la création de pôle de compétitivité». (Cf. «La carte des investissements en Méditerranée», Anima. janvier 2010).
    Formation et TIC pour augmenter l’attractivité

    La stratégie industrielle «Emergence» consacre 34 % du budget de 1,1 milliard d’euros prévu à la formation qui accapare ainsi la plus grande part des ressources prévues pour la mise en œuvre de «Emergence». L’automobile et l’aéronautique auront des «instituts de métier» qui leur seront dédiés. Formation à l’embauche et en continue est prévue pour les secteurs de l’automobile l’aéronautique, l’électronique et l’offshoring. L’étude Anima souligne que «d’ici 2015, 220 000 personnes recevront une formation répondant aux besoins des entreprises actives dans les métiers mondiaux du Maroc».
    Les TIC
    Une stratégie e-Maroc 2010 est adoptée en 2005 qui vise le développement de l’économie numérique. En 2006, l’Etat et les opérateurs du secteur ont conclu «le contrat progrès 2006/12». En 2012, les TIC devraient contribuer à hauteur de 10 % du PIB (contre 5 % en 2006). Le nombre d’abonnés à Internet sera de 1,8 million et le nombre d’entreprises équipées sera porté à 50 000 (chiffres cités par Anima. Op. cit.).
    A. B.
    Le soir d'Algérie.

  • #2
    A. B.
    Le soir d'Algérie
    vous êtes sûr que ce n'est pas "Le MATIN du maroc"
    .
    .
    ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
    Napoléon III

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