François Fillon signera le projet de décret d'Eric Besson refusant la nationalité française à un étranger imposant le port de la burqa à son épouse française.
Invité d'Europe 1, le Premier ministre a affirmé mercredi que ce "religieux radical" n'avait "pas sa place" en France.
Le ministre de l'Immigration avait annoncé au début de l'année, sans attendre le rapport de la mission parlementaire sur le voile intégral, qu'il comptait faire en sorte que le port de la burqa soit un obstacle à l'acquisition de la nationalité.
Il a annoncé mardi avoir transmis un projet de décret en ce sens au Premier ministre.
"Je vais le signer, le Conseil d'Etat a d'ailleurs donné un avis favorable sur ce décret. C'est la loi française depuis très longtemps. Le Code civil prévoit qu'on peut refuser la naturalisation à quelqu'un qui ne respecte pas les valeurs de la République", a expliqué François Fillon.
"Il s'agit en l'occurrence d'un religieux radical. (...) Il impose la burqa, il impose la séparation des hommes et des femmes dans son propre foyer et il refuse de serrer la main des femmes", a-t-il précisé.
Avant d'ajouter : "Et ben ça va, si ce monsieur ne veut pas changer, il n'a pas sa place dans notre pays, en tout cas il ne mérite pas la nationalité française".
Selon Le Figaro, l'homme visé par cette mesure est un Marocain marié à une Française, qui appartient comme lui au mouvement Tabligh.
Ce courant prône un islam fondamentaliste et piétiste, calqué sur la vie du prophète et pratique largement la conversion. Non politisés, les Tabligh seraient actifs en banlieue où ils iraient au devant des jeunes, notamment en rupture de ban.
En juin 2008, le Conseil d'Etat avait refusé la nationalité française à une Marocaine portant la burqa, mais en avançant un "défaut d'assimilation" et non, comme cette fois, le port du voile.
yahoo news
Invité d'Europe 1, le Premier ministre a affirmé mercredi que ce "religieux radical" n'avait "pas sa place" en France.
Le ministre de l'Immigration avait annoncé au début de l'année, sans attendre le rapport de la mission parlementaire sur le voile intégral, qu'il comptait faire en sorte que le port de la burqa soit un obstacle à l'acquisition de la nationalité.
Il a annoncé mardi avoir transmis un projet de décret en ce sens au Premier ministre.
"Je vais le signer, le Conseil d'Etat a d'ailleurs donné un avis favorable sur ce décret. C'est la loi française depuis très longtemps. Le Code civil prévoit qu'on peut refuser la naturalisation à quelqu'un qui ne respecte pas les valeurs de la République", a expliqué François Fillon.
"Il s'agit en l'occurrence d'un religieux radical. (...) Il impose la burqa, il impose la séparation des hommes et des femmes dans son propre foyer et il refuse de serrer la main des femmes", a-t-il précisé.
Avant d'ajouter : "Et ben ça va, si ce monsieur ne veut pas changer, il n'a pas sa place dans notre pays, en tout cas il ne mérite pas la nationalité française".
Selon Le Figaro, l'homme visé par cette mesure est un Marocain marié à une Française, qui appartient comme lui au mouvement Tabligh.
Ce courant prône un islam fondamentaliste et piétiste, calqué sur la vie du prophète et pratique largement la conversion. Non politisés, les Tabligh seraient actifs en banlieue où ils iraient au devant des jeunes, notamment en rupture de ban.
En juin 2008, le Conseil d'Etat avait refusé la nationalité française à une Marocaine portant la burqa, mais en avançant un "défaut d'assimilation" et non, comme cette fois, le port du voile.
yahoo news
Commentaire