Les mégères
Médisantes et méprisantes, voilà les mégères,
Voutées, le visage fripé par le vent des années
Vivre pour la parole du mal imaginé,
Attise le feu qui brûle dans leur langue austère.
Nuisibles et abjectes, impures et grossières,
Elles avilissent par leurs mots, le respect des gens,
Se réjouissent de la disgrâce des indigents,
Insociables et sournoises, voilà les sorcières.
Elles se réunissent sur les vieux bancs des villages
En quête d’un passant, victime de leurs calomnies,
Une invective qui se fracasse sur n’importe qui.
Ce sont les délices enivrants du commérage,
Des bigotes au menton duveteux, aux yeux morts
Qui jugent sans savoir, qui jugent et ignorent.
Michaël BLAUWART
Médisantes et méprisantes, voilà les mégères,
Voutées, le visage fripé par le vent des années
Vivre pour la parole du mal imaginé,
Attise le feu qui brûle dans leur langue austère.
Nuisibles et abjectes, impures et grossières,
Elles avilissent par leurs mots, le respect des gens,
Se réjouissent de la disgrâce des indigents,
Insociables et sournoises, voilà les sorcières.
Elles se réunissent sur les vieux bancs des villages
En quête d’un passant, victime de leurs calomnies,
Une invective qui se fracasse sur n’importe qui.
Ce sont les délices enivrants du commérage,
Des bigotes au menton duveteux, aux yeux morts
Qui jugent sans savoir, qui jugent et ignorent.
Michaël BLAUWART
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