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Le 03 février 2010 par Ana Lutzky L Usine Nouvelle © Reuters
L’autorité de sûreté nucléaire américaine (Nuclear Regulatory Commission) vient d’autoriser l’installation du système numérique de contrôle-commande de sûreté d’Areva sur un réacteur nucléaire américain.
Décidement, outre-Atlantique, les nouvelles sont bonnes pour l’EPR d’Areva. Décrié par trois autorités de sûreté européennes (la française, la britannique et la finlandaise), le système Teleperm XSTM d’Areva est, à ce jour, le seul système numérique de contrôle-commande de sûreté approuvé par la NRC. «Nous allons maintenant pouvoir proposer ce produit de référence à l’ensemble de l’industrie nucléaire américaine», a commenté Mike Renchek, directeur général d’Areva Inc cité dans le communiqué. Ce système est intégré aux nouveaux modèles de réacteurs d’Areva, en particulier au réacteur EPR.
54 milliards de dollars. Un sésame précieux pour le champion français de l’atome, alors que le président américain Barack Obama vient de donner un véritable coup de pouce au renouveau de l’industrie nucléaire aux Etats-Unis, en déliant la bourse des crédits pour des projets de nouveaux réacteurs. Outre l’enveloppe de 912 millions de dollars destinée au développement de la filière, Barack Obama a confirmé le triplement des garanties de prêts dédiés au nucléaire en 2012 pour un total de 54 milliards de dollars. Un gage aux opposants de son plan climat au sein du Sénat, plutôt pro-nucléaire.
Le Département américain de l’Energie (DOE, en anglais) a en effet sorti lundi son budget pour 2011 qu’il compte soumettre au Congrès. Il est en hausse de 10% par rapport à l’année dernière, à 28,4 milliards de dollars. Exit les hydrocarbures : suppression du programme d’exploration pétrolière en eau profonde, abandon de l’augmentation des réserves stratégiques et élimination de diverses subventions aux industries charbonnière, gazière et pétrolière pour 38,8 milliards de dollars sur dix ans. L’effort est désormais dirigé vers le développement des énergies renouvelables et l’efficacité énergétique (2,4 milliards de dollars). Parallèlement, 186 millions de dollars sont prévus pour développer les «smart grids». La recherche n’est pas en reste avec une dotation de 217 millions de dollars pour divers programme et 300 millions de dollars pour l’Advanced Research Project Agency-Energy (ARPA-E).
L’autorité de sûreté nucléaire américaine (Nuclear Regulatory Commission) vient d’autoriser l’installation du système numérique de contrôle-commande de sûreté d’Areva sur un réacteur nucléaire américain.
Décidement, outre-Atlantique, les nouvelles sont bonnes pour l’EPR d’Areva. Décrié par trois autorités de sûreté européennes (la française, la britannique et la finlandaise), le système Teleperm XSTM d’Areva est, à ce jour, le seul système numérique de contrôle-commande de sûreté approuvé par la NRC. «Nous allons maintenant pouvoir proposer ce produit de référence à l’ensemble de l’industrie nucléaire américaine», a commenté Mike Renchek, directeur général d’Areva Inc cité dans le communiqué. Ce système est intégré aux nouveaux modèles de réacteurs d’Areva, en particulier au réacteur EPR.
54 milliards de dollars. Un sésame précieux pour le champion français de l’atome, alors que le président américain Barack Obama vient de donner un véritable coup de pouce au renouveau de l’industrie nucléaire aux Etats-Unis, en déliant la bourse des crédits pour des projets de nouveaux réacteurs. Outre l’enveloppe de 912 millions de dollars destinée au développement de la filière, Barack Obama a confirmé le triplement des garanties de prêts dédiés au nucléaire en 2012 pour un total de 54 milliards de dollars. Un gage aux opposants de son plan climat au sein du Sénat, plutôt pro-nucléaire.
Le Département américain de l’Energie (DOE, en anglais) a en effet sorti lundi son budget pour 2011 qu’il compte soumettre au Congrès. Il est en hausse de 10% par rapport à l’année dernière, à 28,4 milliards de dollars. Exit les hydrocarbures : suppression du programme d’exploration pétrolière en eau profonde, abandon de l’augmentation des réserves stratégiques et élimination de diverses subventions aux industries charbonnière, gazière et pétrolière pour 38,8 milliards de dollars sur dix ans. L’effort est désormais dirigé vers le développement des énergies renouvelables et l’efficacité énergétique (2,4 milliards de dollars). Parallèlement, 186 millions de dollars sont prévus pour développer les «smart grids». La recherche n’est pas en reste avec une dotation de 217 millions de dollars pour divers programme et 300 millions de dollars pour l’Advanced Research Project Agency-Energy (ARPA-E).