Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Fausse question, vrai enjeu .

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Fausse question, vrai enjeu .

    FAUSSE QUESTION, VRAI ENJEU

    par K. Selim
    En matière de communication sur l'affaire Sonatrach, qui continue de susciter un intérêt réel, national et international, le ministre de l'Energie a choisi le minimalisme sibyllin pour signifier qu'il n'est pas démissionnaire et qu'en tant que ministre, il n'est pas comptable de la gestion de Sonatrach ou de Sonelgaz...

    Il est notoire que le découplage entre l'entreprise Sonatrach et le ministre de l'Energie est largement formel. Qui croit en effet à une autonomie du management de l'entreprise nationale emblématique ? Au demeurant, aussi bien dans le secteur de l'énergie qu'ailleurs, la tendance est depuis au moins une décennie à une reprise en main des « tutelles» sur les entreprises. Une tutelle accentuée par le fait qu'au plan législatif, la dépénalisation des actes de gestion n'est toujours pas opérée. Dans ces conditions, les managements ont tendance à ne pas prendre d'initiatives et à en référer aux tutelles bureaucratiques.

    Chakib Khelil peut faire valoir qu'il est le «ministre du secteur de l'Energie et des Mines». Dans le contexte algérien, au-delà des formes, il est également considéré comme le premier responsable de Sonatrach, de Sonelgaz... et même des agences de régulation du secteur. Il est compréhensible que face au séisme que représentent les poursuites engagées contre le staff dirigeant de la plus grande compagnie d'Afrique et pas seulement d'Algérie, des questions puissent être posées.

    La présomption d'innocence, souci louable, de ce staff dirigeant n'est pas bafouée par les journalistes quand ils abordent un sujet qui intéresse beaucoup et pas seulement en Algérie. Moins on communique dans ce genre d'affaire et plus le champ est ouvert aux lectures diverses, y compris celles qui voient dans l'affaire une sombre histoire de règlements de comptes claniques.

    Faut-il pour autant s'interdire de discuter de Sonatrach, de sa gestion, de la supervision et du contrôle institutionnel ? C'est pourtant cela qui est essentiel. La présomption d'innocence interdit effectivement d'incriminer des individus qui peuvent être absous par la justice, elle n'interdit pas de débattre du secteur des hydrocarbures, de sa gestion et de son (absence de) contrôle.

    Chakib Khelil, sur la défensive, n'a pas été très inspiré de demander aux journalistes s'ils connaissaient Hocine Malti. La question, censée être ironique, voudrait renvoyer M. Malti à un anonymat qui le rendrait «inapte» à se mêler des grandes affaires du pétrole, du gaz et de Sonatrach. Le problème est que Hocine Malti a été, à des moments fondateurs de l'histoire de la compagnie nationale - la nationalisation de 71, entre autres péripéties -, un de ses hauts dirigeants. A ce seul titre, l'on peut présumer qu'il sait de quoi il parle. En outre, les lecteurs des journaux algériens se souviennent de ses contributions où il s'opposait avec des arguments convaincants et structurés à une loi sur les hydrocarbures qui faisait la part (trop) belle aux entreprises étrangères. Le projet de loi avait d'ailleurs été retoqué.

    Dans sa dernière missive, celui qui sait deux ou trois choses de Sonatrach a posé quelques questions qui mériteraient d'être débattues. Suggérer que l'auteur ne représente rien - l'argument est très pauvre ! - n'enlève rien au fait que son texte a eu un impact évident. Le reste est périphérique, car l'enjeu n'est pas d'évaluer la notoriété des uns et des autres.

    Le Quotidien d'Oran .
    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

  • #2
    Faut défini le crime, sinon la partie civile serait le peuple représentée par le procureur de la république, les services su DRS ne sont que des enquêteurs et ils doivent remettre à la justice des preuves tangibles et convaincantes.

    Les responsables de la Sonatrach y seront comme des témoins appelés à déposer leur témoignage des fait quant à ce qu'ils savant et quand ils l'on su, très important en ce qui concerne les délits criminels financiers.

    Je ne fais que raisonner d'après ce qui s'est produit ailleurs dans de cas similaires, pas besoin de réinventer la roue, seulement c/c méthode.
    Ask not what your country can do for you, but ask what you can do for your country.

    J.F.Kennedy, inspired by Gibran K. Gibran.

    Commentaire


    • #3
      Hélas! Il choisit de parler trop tard, il aurait du être le whisle-blower de la maguouille, à sa place je penserais à un avocat à moins qu'il trouve un soutien quelque part, de la part des détracteurs de Meziane.

      Je pense que M. Khellil est intouchable, trop lié à sa deuxième nation qui le supporte.

      Alors GHiytou ou tablou yal a3rab!
      Ask not what your country can do for you, but ask what you can do for your country.

      J.F.Kennedy, inspired by Gibran K. Gibran.

      Commentaire

      Chargement...
      X