L'Etat togolais a porté plainte à Paris pour "acte de terrorisme" contre un mouvement rebelle du Cabinda, dont le chef est français, après l'attaque contre son équipe de football, en janvier, en marge de la Coupe d'Afrique des nations en Angola.
Cette plainte avec constitution de partie civile vise le FLEC (les Forces de libération de l'Etat du Cabinda) – qui avait revendiqué l'attaque contre le bus transportant l'équipe togolaise – ainsi que la Confédération africaine de football (CAF) et son président, Issa Hayatou, indique une source judiciaire, jeudi 4 janvier.
Les chefs de cette plainte, déposée par le Togo et les ayants droit des deux personnes tuées au cours de l'attaque, sont notamment "actes de terrorisme", "assassinats et complicité d'assassinats", "atteinte involontaire et volontaire à la vie d'autrui" et "exposition d'autrui à des risques de mort et blessure". Il reviendra à la justice française de déterminer si elle a une compétence pour enquêter sur cet attentat qui n'a pas fait de victimes françaises.
Le parquet de Paris a ouvert parallèlement une enquête préliminaire, à la mi-janvier, pour "apologies d'actes de terrorisme" après les propos du Français originaire du Cabinda, Rodrigues Mingas, secrétaire général du mouvement rebelle, qui avait déclaré après l'attaque que "les armes allaient continuer à parler".
Le bus transportant la délégation togolaise à la CAN avait été mitraillé, le 8 janvier, par des séparatistes, faisant deux morts parmi les membres. La CAF a décidé samedi de suspendre pour deux éditions de la compétition le Togo, qui s'était retiré de la CAN 2010 sur décision gouvernementale à la suite du mitraillage de sa délégation.
Par le Monde
Cette plainte avec constitution de partie civile vise le FLEC (les Forces de libération de l'Etat du Cabinda) – qui avait revendiqué l'attaque contre le bus transportant l'équipe togolaise – ainsi que la Confédération africaine de football (CAF) et son président, Issa Hayatou, indique une source judiciaire, jeudi 4 janvier.
Les chefs de cette plainte, déposée par le Togo et les ayants droit des deux personnes tuées au cours de l'attaque, sont notamment "actes de terrorisme", "assassinats et complicité d'assassinats", "atteinte involontaire et volontaire à la vie d'autrui" et "exposition d'autrui à des risques de mort et blessure". Il reviendra à la justice française de déterminer si elle a une compétence pour enquêter sur cet attentat qui n'a pas fait de victimes françaises.
Le parquet de Paris a ouvert parallèlement une enquête préliminaire, à la mi-janvier, pour "apologies d'actes de terrorisme" après les propos du Français originaire du Cabinda, Rodrigues Mingas, secrétaire général du mouvement rebelle, qui avait déclaré après l'attaque que "les armes allaient continuer à parler".
Le bus transportant la délégation togolaise à la CAN avait été mitraillé, le 8 janvier, par des séparatistes, faisant deux morts parmi les membres. La CAF a décidé samedi de suspendre pour deux éditions de la compétition le Togo, qui s'était retiré de la CAN 2010 sur décision gouvernementale à la suite du mitraillage de sa délégation.
Par le Monde
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