Le rapport final sur le scandale des notes de frais indique que 1,28 million d'euros a été perçu de manière irrégulière par plus de la moitié des parlementaires. Ils ont jusqu'à la fin du mois pour rembourser.
Des prêts immobiliers, des frais d'entretien de résidences secondaires ou même des canards en plastique et de la nourriture pour chien… Au printemps 2009, les Britanniques avaient découvert avec stupeur, grâce aux révélations du Daily Telegraph, qu'environ 300 élus du Parlement avaient détourné le système d'indemnisation pour se faire rembourser avec l'argent des contribuables des dépenses très personnelles. A l'époque, le scandale des notes de frais avait profondément choqué la Grande-Bretagne en crise et fait tomber le président de la Chambre des communes, le travailliste Michael Martin. Mais les députés concernés, eux, n'avaient pas été inquiétés outre-mesure.
Après sept mois d'enquête, menée par l'ancien haut fonctionnaire Thomas Legg sur ordre du premier ministre Gordon Brown, l'heure des sanctions a sonné. Et l'ampleur du scandale est plus importante que précédemment annoncé. Dans son rapport, rendu public jeudi, Thomas Legg indique que 392 membres de la Chambre des communes - sur un total de 752 - sont concernés. Et que la somme ainsi détournée s'élève à 1,12 million de livres sterling (1,28 million d'euros).
S'il détaille avec précision toutes les sommes dues par les parlementaires britanniques, le rapport permet aussi de comprendre comment ces excès ont pu être commis pendant cinq ans sans que personne n'intervienne. Dans son audit, Thomas Legg, dénonce une «culture de la déférence» empêchant une vérification efficace des notes de frais. Les fonctionnaires censés effectuer un contrôle étaient «vulnérables à l'influence de plus hautes autorités à la Chambre des communes, du président jusqu'aux députés». Circonstance aggravante : les procédures d'attribution des frais - revues depuis - étaient «profondément défaillantes» et «vagues». Et le plafond autorisé des dépenses ne semblait pas clairement établi.
http://www.lefigaro.fr/international...embourser-.php
Des prêts immobiliers, des frais d'entretien de résidences secondaires ou même des canards en plastique et de la nourriture pour chien… Au printemps 2009, les Britanniques avaient découvert avec stupeur, grâce aux révélations du Daily Telegraph, qu'environ 300 élus du Parlement avaient détourné le système d'indemnisation pour se faire rembourser avec l'argent des contribuables des dépenses très personnelles. A l'époque, le scandale des notes de frais avait profondément choqué la Grande-Bretagne en crise et fait tomber le président de la Chambre des communes, le travailliste Michael Martin. Mais les députés concernés, eux, n'avaient pas été inquiétés outre-mesure.
Après sept mois d'enquête, menée par l'ancien haut fonctionnaire Thomas Legg sur ordre du premier ministre Gordon Brown, l'heure des sanctions a sonné. Et l'ampleur du scandale est plus importante que précédemment annoncé. Dans son rapport, rendu public jeudi, Thomas Legg indique que 392 membres de la Chambre des communes - sur un total de 752 - sont concernés. Et que la somme ainsi détournée s'élève à 1,12 million de livres sterling (1,28 million d'euros).
S'il détaille avec précision toutes les sommes dues par les parlementaires britanniques, le rapport permet aussi de comprendre comment ces excès ont pu être commis pendant cinq ans sans que personne n'intervienne. Dans son audit, Thomas Legg, dénonce une «culture de la déférence» empêchant une vérification efficace des notes de frais. Les fonctionnaires censés effectuer un contrôle étaient «vulnérables à l'influence de plus hautes autorités à la Chambre des communes, du président jusqu'aux députés». Circonstance aggravante : les procédures d'attribution des frais - revues depuis - étaient «profondément défaillantes» et «vagues». Et le plafond autorisé des dépenses ne semblait pas clairement établi.
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