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Les "cerveaux" marocains de au pays

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  • Les "cerveaux" marocains de au pays

    Les "Cerveaux" marocains, qui avaient quitté en masse le Royaume il y a quelques années, sont aujourd'hui de plus en plus nombreux à (re)tenter leur chance au pays, donnant ainsi jour à une nouvelle génération d'ex-expatriés, souligne l'hebdomadaire international "Jeune Afrique l'Intelligent" dans sa dernière édition.

    En 2000, plus d'une personne qualifiée sur quatre quittait le Maroc, plaçant ainsi le Royaume devant la Tunisie, et bien loin devant l'Algérie, en matière de "fuite de cerveaux, rappelle le magazine dans un article intitulé "Le retour des cerveaux".

    Jeune Afrique

  • #2
    Salam

    Avec l'implantation de nombreuses entreprises étrangére et l'arrivé de nouveau et jeune manager depuis environ une dizaine d'année, les perspectives d'évolution semble intéréssante pour les haut diplômé marocains vivant à l'étranger.

    D'ailleur beaucoup de diplômé marocains souhaite souvent faire une petite carriére à l'étranger et revenir au pays pour mettre à profit leurs acquis et leurs expériences.

    Commentaire


    • #3
      Un article de Jeune Afrique

      Le retour des « cerveaux »

      MAROC - 29 janvier 2006 - par YASRINE MOUAATARIF


      Après avoir quitté en masse le pays il y a quelques années, les cadres tendent maintenant à y revenir. Quelles sont leurs motivations ? Comment se passe leur réinstallation ? Témoignages.

      En 2000, plus d’une personne qualifiée sur quatre quittait le Maroc, plaçant ainsi le royaume devant la Tunisie, et bien loin devant l’Algérie en matière de « fuite des cerveaux ». Et pourtant… Ils sont aujourd’hui de plus en plus nombreux à (re)tenter leur chance au pays, donnant ainsi jour à une nouvelle génération d’ex-expatriés. Dans les services consulaires, le phénomène est notoire mais difficile à quantifier : rares sont en effet les Marocains qui font la démarche dite de « retour définitif » auprès de leur consulat, la plupart préférant se ménager une « porte de sortie » en cas d’échec.
      Daniel Braun est le directeur général de Percall, une société française d’ingénierie informatique spécialisée dans le support technique de haut niveau. Depuis son implantation au Maroc en 2003, celle-ci emploie une cinquantaine d’ingénieurs, dont près de 80 % sont des Marocains recrutés en Europe. « Aujourd’hui encore, nous recevons chaque semaine près de deux cents CV de Marocains résidents à l’étranger qui souhaitent intégrer notre filiale à Rabat », précise Daniel Braun.

      Dans le bureau de Jamal Belahrach, directeur de Manpower Afrique du Nord, c’est la même affluence de candidats au retour : « On avait connu une grosse vague de départs en 2000, notamment avec le boom informatique. On assiste aujourd’hui au phénomène inverse. De plus en plus de cadres cherchent à rentrer, et c’est plutôt une bonne chose pour le pays. » Leur « plus-value » ? Plus que le diplôme en lui-même, c’est l’expérience professionnelle à l’étranger qui est la plus prisée par les employeurs nationaux. D’ailleurs, la plupart tentent de travailler pendant quelques années après leurs études pour pouvoir rentrer dans les meilleures conditions.

      Rentrer ou rester ? Si le retour est une décision très subjective, elle n’en demeure pas moins une question lancinante chez beaucoup de membres de la diaspora. Salah a 31 ans, dont quatorze passés en France. Arrivé dans ce pays après le bac, il a suivi des études de commerce à Bordeaux, puis à Paris. Sitôt diplômé, il a été embauché dans un grand cabinet d’audit. Un poste intéressant avec des perspectives d’évolution, une vie sociale des plus actives, des séjours réguliers au Maroc : on pourrait l’imaginer heureux de son sort. Pourtant, comme beaucoup de ses amis, il est littéralement hanté par l’idée du retour. Incapable de se fixer en France ou au Maroc, il continue de se poser la même question avec une pointe de culpabilité : « Ce qui m’inquiète, c’est le décalage qui s’est installé entre celui que j’étais en quittant le Maroc et celui que je suis devenu. Cela peut paraître ridicule, mais je ne sais vraiment pas si je m’adapterais au pays. J’avoue que ça me fait un peu peur. »

      Ces appréhensions, Abdeslam Marfouk les connaît parfaitement. Chercheur à l’Université libre de Bruxelles et à l’Institut wallon de l’évaluation, de la prospective et de la statistique (IWEPS), il étudie de près ce qu’on appelle communément le brain drain (la « fuite des cerveaux ») à l’échelle mondiale et travaille notamment sur les facteurs qui encouragent ce mouvement. Il est lui-même d’origine marocaine et se trouve donc au cœur du sujet. L’étude qu’il a coréalisée pour la Banque mondiale l’année dernière a montré qu’il y avait 140 000 diplômés marocains en dehors du pays en 2000, soit 13 % de l’émigration totale pour cette année-là. Pour Abdeslam Marfouk, il est indispensable que les pays touchés par la fuite des cerveaux en mesurent l’importance et tentent d’en déceler les causes : « En comprenant ce qui a poussé toutes ces personnes qualifiées à partir, les gouvernements s’offriraient des indicateurs qui pourraient être utilisés pour réguler le flux. »

      C’est justement l’un des projets de l’association Maroc Entrepreneurs. Créée en France en 1999 par de jeunes Marocains étudiant dans des grandes écoles, elle s’enorgueillit d’un réseau de près de 4 400 membres répartis entre la France et le Maroc. Conférences et débats avec des acteurs de la vie politique et économique marocaine, accompagnement et aide au financement de projets au Maroc : la thématique du « retour » est ici omniprésente. « Notre but est de contribuer au développement économique du pays, soit en aidant les Marocains qui sont venus étudier ici à trouver un poste qui les satisfait au Maroc, soit en les encourageant à créer leur propre entreprise au pays », confie Amine Khalil, président de l’association. Deux nouveaux projets sont lancés en ce début d’année. Le premier est une banque de profils qui sera mise à la disposition des entreprises marocaines pour un recrutement ciblé. Le second est une enquête portant sur les Marocains des deux rives « pour comprendre les aspirations des expatriés et connaître les attentes de ceux qui ont fait le choix de rentrer ».

      Si « l’appel du pays » est généralement d’ordre affectif, l’appréhension, elle, est bien plus pragmatique. On recherche une qualité de vie, un retour aux sources, un équilibre, un rapprochement familial, tous les avantages de la vie au Maroc… sans pour autant abandonner ceux qu’on a connus à l’étranger. Ainsi, les premières questions qui se posent à ceux qui préparent leur retour sont généralement d’ordre professionnel avant d’être purement financières.

      Yasmina, 29 ans, en a fait l’expérience. Quand elle décide de rentrer au Maroc en janvier 2005, ce n’est pas une surprise pour ses proches. Durant ses huit années passées à Paris, elle est restée très attachée à son pays d’origine, où elle se rendait plusieurs fois par an. Pour elle, cela a toujours été une certitude : son exil n’était que provisoire. Aussi, quand elle revient au pays, c’est heureuse et confiante dans ses chances de trouver facilement du travail, forte de ses diplômes et des expériences qu’elle a acquises en France. Effectivement, elle sera très vite embauchée par une société marocaine à un poste de comptable. Mais l’expérience s’avérera décevante, ce qui la poussera à démissionner au bout de trois mois : « C’était catastrophique. On n’avait pas du tout la même façon de travailler. Je ne me sentais pas à ma place. » Yasmina aura plus de chance quelques mois plus tard en trouvant un autre emploi, cette fois dans « l’eldorado de l’expat » : la multinationale.

      L’idéal pour ces ex-MRE (Marocains résidant à l’étranger), c’est de retrouver au pays des conditions de travail proches de celles qu’ils ont connues à l’étranger : culture d’entreprise occidentale et salaires relativement attractifs. Ces considérations, Jamal Belahrach les connaît bien, et pas seulement à travers les candidatures qu’il reçoit tous les jours : il en a lui-même fait l’expérience. Né au Maroc, il est parti enfant en France où il a vécu jusqu’en 1997. Pourtant, son retour est le fruit du hasard : « Si on ne m’avait pas proposé de lancer Manpower au Maroc, je ne pense pas que je serais rentré. » À la lumière de son parcours, il distingue deux profils d’expatriés : ceux qui ont déjà vécu au Maroc et ceux qui sont issus de l’immigration. Deux scénarios selon lui très différents.

      « Les binationaux ne sont pas les plus nombreux à tenter leur chance au Maroc, et, à dire vrai, beaucoup abandonnent au bout de quelque temps », note Jamal Belahrach. « Contrairement aux autres, ils n’ont pas toujours les bons codes culturels… et on le leur pardonne moins », pourrait ajouter Mohamed Fadili, 39 ans. Lui aussi est né au Maroc et a grandi en France, à la différence près que son retour, cela faisait des années qu’il en rêvait. Un rêve qui s’est finalement réalisé il y a deux ans, non pas sur un coup de tête mais grâce à une occasion exceptionnelle qui s’est présentée à lui : la société de conseil en informatique qui l’employait en France l’a nommé à la tête de sa filiale à Casablanca.

      Si Mohamed Fadili se dit aujourd’hui enchanté de sa nouvelle vie, il avoue que ça n’a pas toujours été le cas : « Quand on a vécu en France et qu’on décide de s’installer ici, on doit s’attendre à passer par différentes étapes. La première, celle des premiers mois, est une période d’euphorie, de découverte. On est enthousiaste. On voit tout en rose. La deuxième, plus rude, est une sorte d’atterrissage dans la réalité. On se rend compte du décalage, surtout dans le travail. Le mode de management est différent, du coup on s’impatiente, on est moins indulgent. J’ai failli plier bagage à plusieurs reprises. Aujourd’hui, j’ai trouvé un équilibre. Je sais que ce Maroc est le mien autant que celui des autres. Je peux enfin dire que je suis chez moi. Je n’ai pas changé, je me suis juste adapté. » Yasrine Mouaatarif

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      • #4
        Salam

        Ce qui fait plaisir c'est que beaucoup de jeune issue de l'immigration retournent sur la terre de leurs parents pour tenter leurs chances dans les affaires.

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        • #5
          il y a une politique pour faire revenir ces (MRE cervaux) et ici ont peus voire un article qui parle de Tati Nezha (nezha chekrouni) c'est la ministre des MRE
          l'operation wafinkoum

          http://www.lagachettedumaroc.com/article-269.html

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          • #6
            Ah bon?

            A votre avis,, pourquoi ces cerveaux vont revenir au pays?

            A moins, s'ils ne suivent pas les actualités du pays, s'ils ne voient pas ces armées de hauts diplomés chomeurs qui se font tabasser chaque jour devant le parlement, et s'il n'ont pas écouté les indices du développement relatifs au Maroc par toutes les intsances internationales?

            Si une propagande pour une nouvelle forme de culture de citoyenneté doit être mené pour renforcer les rangs et se souder les bras, il est vitale cette fois qu'elle soit basé sur de vraies valeurs et sur du concrêt. les tambours , les youyouc et les mensonges, on n'en a vu que ça durant plus d'un demi siècle.

            Ce n'est pas parceq'un journaliste a voulu faire l'éloge d'un revenu que l'on peut generaliser l'envie de retour. Avouez le, au moins ces marocains ont une caution intelligence un peu plus élevé, et répondez moi, comment ceux qui ne comprennent presque rien aux chiffres d'analyses et de politique esperent tous partir alors que les intelligents pensent rentrer.

            Relativisons nos vérités au moins, tout le monde les connait.

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            • #7
              Avouez le, au moins ces marocains ont une caution intelligence un peu plus élevé, et répondez moi, comment ceux qui ne comprennent presque rien aux chiffres d'analyses et de politique esperent tous partir alors que les intelligents pensent rentrer.

              Si tu relis ton propre message tu y verras la repense a ta question !!!

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              • #8
                @tizinissa
                c'est pas parceque tu as un quotient intellectuel superieur a la normale que tu prends toujours les bonnes decisions, l'emotionnel a souvent une grande place dans les choix de chacun. Alors seul l'avenir dira si ces cerveaux ont fait le bon choix, meme si le contexte economique au maroc est favorable.
                win ze yes need ze no to win again ze no

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                • #9
                  Là. C'est des coups bas que tu m'inflige CAVIA !!! je refuse donc de te repondre !! un signe de proteste !!

                  Commentaire


                  • #10
                    Pas de coup bas mon frere on joue dans les regles, un direct du droit, un crochet du gauche, et un upper-cut, KO!
                    je rigoles
                    win ze yes need ze no to win again ze no

                    Commentaire


                    • #11
                      Salam la rifaine

                      Salam la rifaine je te trouve ton opinion assez sévère sur cette article. C'est vrai il existe beaucoup de problèmes au Maroc dans divers domaines. Mais il est de fait de constaté que les opportunités d’investissement ne manque pas. D'ailleurs si les flux de devises envoyées par les RME atteignent 4 milliard de dollar cette année ce n'est pas un hasard

                      Nombreux sont les RME qui investissent au Maroc dans divers domaine. Je pense à l'agriculture, au tourisme, à l'informatique, etc…

                      Parmi eux il existe de jeunes cadres ou de jeunes ingénieurs qui veulent mettre en pratique leurs savoirs-faires, qui désire travailler au Maroc avec leur entreprises qui veut s’implanter dans le pays etc…

                      Il existe aussi de nombreux investisseurs qui veulent monter leurs projets dans le commerce, l’industrie, l’hôtellerie etc…

                      Ou encore les vieux retraités qui veulent monter leur affaire restauration, bâtiment etc…

                      Par contre c'est vrai qu'il existe le problème des diplômés chômeurs, mais attention le faite d'avoir un diplôme ne donne pas obligatoirement le droit à avoir un travail, ou obliger l'état à nous embaucher.

                      Je connais beaucoup de gens qui pense qu'avoir une licence ou une maitrise en droit, en histoire, en lettre, ou en chimie pure ou en électronique, pur leurs donne automatiquement le droit de devenir fonctionnaire ou oblige le gouvernement à leurs trouvé un travail.

                      Il existe beaucoup de secteur au Maroc qui recherche des ingénieurs ou des techniciens en informatique ou en chimie, les entreprises recherchent actuellement des profils assez pointus. Aujourd'hui au Maroc une simple licence ou une maitrise dans les disciplines académiques classiques (Lettre, Science éco, Droit, Science Maths, physique, chimie) ne suffise pas pour trouver un travail.

                      Aujourd'hui les filières les plus porteuses, sont les filières d'ingénieries ou les filières technologiques.

                      Sinon je ne trouve pas cet article propagandiste il affirme juste que beaucoup de gens on envie de revenir au Maroc certains hésitent d'autres l'on fait, parmi ils y en a qui ont réussit et d'autre qui ont échoué je trouve cette article assez équilibré car il a brossé tous les angles du problème sans excès ni censure.

                      Pour finir je reprendrais la phrase de Kennedy quand il dit ne vous demandé pas ce que votre pays peut faire pour vous mais demandé vous ce que vous vous pouvais faire pour votre pays.

                      Et d’ailleurs voici un article intéressant sur l’esprit de l’entreprenariat national une chose qui est malheureusement très peu présente chez nous.

                      http://www.lematin.ma/journal/articl...atio&ida=57355

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                      • #12
                        Pour finir je reprendrais la phrase de Kennedy quand il dit ne vous demandé pas ce que votre pays peut faire pour vous mais demandé vous ce que vous vous pouvais faire pour votre pays.

                        Que c'est juste !! et surtout dans la situation actuelle du pays! on vois que ca commence a bouger et chaqu'un doit donner du sien pour ca s'ccelere et devinne plus golgale !

                        @Cavia
                        ton humour risque de me casser les pieds ptite soeur mais je l'apprecie bien

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                        • #13
                          Parmi eux il existe de jeunes cadres ou de jeunes ingénieurs qui veulent mettre en pratique leurs savoirs-faires, qui désire travailler au Maroc avec leur entreprises qui veut s’implanter dans le pays etc…

                          a votyre vais donc des ingenieurs d'ailleurs ont plus de savoir faire que les lauréats de l'ecole mohammedia d'ingenieur, de l'ecole nationale de l'industrie minière, de l'institut national des statistiques et économie appliquées, de l'instititut agronomique, de l'cole nationale d'architectuure? je ne le pense pas personnellement, alors d'ou vient ce savoir faire que nous ne pourrons pas produire sur place.



                          Par contre c'est vrai qu'il existe le problème des diplômés chômeurs, mais attention le faite d'avoir un diplôme ne donne pas obligatoirement le droit à avoir un travail, ou obliger l'état à nous embaucher.


                          Avoir un diplome ne donne pas le droit à l'embaiche, mais dans le réel la crise de penurie de poste ne touche que les mal connus ou ceux qui viennent des familles peu fortes et peu connues, je pourrais vous citer l'exemple d'au moins milles cas, ne chome au Maroc que ceux qui n'ont personne pour les pistonner ou les recommander.

                          En plus, qui est responsable de cette crise? la population certainement, nous avons un medecin pour 70 000 habitans, une écolé pour 10 000 habitants, un architecte pour 150 000 habitants, et puis un retard de développement de presque deux siècles, et vous osez me dire que le Maroc est attractif et serein?

                          la dérnière loi de finances selon les dires du ministre est une loi de solidarité, on en a marre de nous demander d'être solidaire; on nous a obligé à être solidaires pour contruire la mosquée de H II, pour que lui reste CHAMIKH dans l'histoire, on nous a imposé la partisipation au paysage audio visuel, et la moitié des marocaons payait sans avoir la télévision, ou pouvoir capter 2m, vous connaissez l'histoire, H II avait investi par son ONa dans la soread mère de 2 M, tout le monde devait payer, et puis, quand ca n'a pas marché, l'etat a acheté à H II cette affaire en faillite, HII pouvait faire des affaires, mais ne devait jamais perdre, sinon, c'est l'etat qui vient au secours, on nous demande encore d'être unis pour aider les démunis, mais apparement cet argent sert surtout à communiquer l'image d'un roi qui se veut de proximité, car vous devez savoir que une bonne partie d'argent va aux préparatifs d'accueil des RME, comme si nous sur place sommes des citoyens de second degré,pire encore, H II a passé sa vie à emprisonner ses opposants, il s'est entoure d'homme criminels et de responsables assassins, et maintenants on demandeau peuple de payer les indémnités, de pardonner les abus, et de commencer à zéro.

                          Vous revez certainement d'un autre maroc, peut etre de celui de Menara, e portail de Maroc telecom, celui ou le sel président gagne plus de 50 000 euro mois.

                          en tout cas, sachez que l'on ne peut mentir aux gens en leur décrivant un pays innexistant, les verités finissent tjs par être dévoilées.

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                          • #14
                            Salam la rifaine

                            a votyre vais donc des ingenieurs d'ailleurs ont plus de savoir faire que les lauréats de l'ecole mohammedia d'ingenieur, de l'ecole nationale de l'industrie minière, de l'institut national des statistiques et économie appliquées, de l'instititut agronomique, de l'cole nationale d'architectuure? je ne le pense pas personnellement, alors d'ou vient ce savoir faire que nous ne pourrons pas produire sur place.
                            Il faut savoir que les grandes écoles marocaines sont de bonnes qualités. Ces établissements travaillent avec de nombreuses autres écoles ou universités et entreprises de renommé internationales. Mais malgré cela il faut rester réaliste :

                            Premièrement nos grandes écoles sont peu nombreuses.
                            Deuxièmement le Maroc produit environ seulement 2000 ingénieurs par an ce qui est très faible comparer à des pays de même niveau.
                            Troisièmement la majorité des étudiants au Maroc préfèrent la FAC plutôt que les écoles d’ingénieurs ou les FST (Faculté de Science et Technologie, équivalent en France des IUP) et ceci même si les formations enseigné à la fac sont en déphasage avec les besoins de l’entreprises marocaines.
                            Quatrièmement la majorité des étudiants vont en fac pour suivre des cursus en Science éco, en Sociologie et en Droit, très peu choisissent les parcours à profils scientifiques ou technologiques, donc on se retrouve avec une majorité d’étudiant ayant des diplômes universitaire qui ne servent a rien, et dont le seul débouché possible et travailler pour l’état dans le fonctionnariat tout en sachant que l’administration marocaine est déjà en sur effectif.

                            Au niveau de nos grandes écoles pareil il faut rester réaliste puisque :

                            Premièrement la recherche scientifique au Maroc est pratiquement inexistante sauf dans quelques domaines.
                            Deuxièmement certaines écoles n’ont pas les moyens de se procurer tous les équipements nécessaires pour les études même les plus grandes comme l’EMI ou l’école Hassania des travaux publics….
                            Deuxièmement la culture généralisé du laissé allé qui sévit dans le pays existe aussi dans nos plus grandes écoles et fait aussi beaucoup de dégâts.

                            Et il faut savoir qu’en Europe les meilleurs professeurs sont des chercheurs.

                            Pour mon cas les meilleurs profs que j'ai eu étaient soit des professionnels de chez (Symantec => Norton, Microsoft, ou Mandrake Soft) ou des chercheurs comme philippe Rigaux spécialiste de de php et mysql etc... Donc dans ce cas il faut être honnête les gens de cette trempe sont pratiquement inexistant au Maroc on pourrait les compter sur les doigts d'une main.

                            En plus une simple école ne suffit pas à faire un ingénieur loin de là après ses études un ingénieur est formé dans l'entreprise qui va l'accueillir, l’école sert essentiellement à fournir un bagage scientifique, théorique et pratique (dans la mesure du possible pour le pratique) pour entrer dans le monde du travail. Le plus gros du travail s’apprend dans l’entreprise car à l’école il est impossible d’aborder tous les aspects d’une discipline il est pratiquement impossible de les reproduire totalement ces aspects peuvent être vue théoriquement mais comme on dit il y-a un grand fossé entre la pratique et la théorie. Car le travail sur le terrain et beaucoup plus complexe que ce qu'on peu apprendre à l'école. Durant mon stage chez SQLI à Rabat et Casa) j'ai eu l'impression d'apprendre en 4 mois ce que j'ai appris pendant un an ou deux en cours.

                            Donc croit moi l'expérience que certains marocains acquière dans leurs domaine dans des sociétés à l’étranger peut nous être très bénéfique


                            Avoir un diplome ne donne pas le droit à l'embaiche, mais dans le réel la crise de penurie de poste ne touche que les mal connus ou ceux qui viennent des familles peu fortes et peu connues, je pourrais vous citer l'exemple d'au moins milles cas, ne chome au Maroc que ceux qui n'ont personne pour les pistonner ou les recommander.
                            Le piston sa existe partout même ici en France mais il faut le relativiser c'est peut être le cas dans les entreprises publiques vue que beaucoup de poste ne sont pas accessible par concours. Mais dans le privé c'est absolument différent il faut savoir qu'au Maroc ce sont les entreprises privés qui génère la plus grande partie du PIB. Un entrepreneur privé n'a aucun intérêt d'engager un mec parce qu'il le connait ou parce que c’est son ami etc… Un entrepreneur privé cherche le meilleur profil pour booster son entreprise dans les meilleures conditions qui soit.

                            Mets toi à la place d’un entrepreneur privé et tu va comprendre ce qui t’intéresse c’est les meilleurs employés possibles pour pérenniser ton activité.

                            Moi je dis que tout le monde à sa part de responsabilité dans cette situation l’état peut largement mieux faire mais il ne faut tous attendre de l’état. Pour ce qui concerne la population moi j’ai l’impression que la majorité des gens on un seul but soit immigrer coûte que coûte, ou intégrer la fonction publique pour ne rien foutre, en commencer la journée à 9-10 heure aller manger à 12h00 revenir à 14H00 et quitter à 16H00. Il faut noter que peu de gens veulent se lancer dans des études de médecine ou d'ingénieur etc... La majorité des gens intègre la fac en droit ou en sociologie ou en éco (d'ailleurs comme je les dis ces filières sont complètements saturées) les étudiants vont faire des licences ou des maitrises dans des matières complètements théoriques et complètements déconnecté avec le marché du travail.

                            En plus, qui est responsable de cette crise? la population certainement, nous avons un medecin pour 70 000 habitans, une écolé pour 10 000 habitants, un architecte pour 150 000 habitants, et puis un retard de développement de presque deux siècles, et vous osez me dire que le Maroc est attractif et serein?
                            Salam justement c'est la ou le bas blesse au Maroc on manque de tout il faut un nombre incalculable de docteur, d'infirmière, d'avocat, d'architecte, d'informaticien, d'ingénieur et j'en passe. Et c'est justement pour cette raison là que de nombreuses personnes on l'ambition de rentrer au Maroc pour eux même et dans un deuxième temps pour faire profiter le pays de leurs acquis.

                            A ce sujet là je peux te donner de nombreux exemple :

                            Regarde le nombre de médecin marocain, espagnol et français qui opèrent dans la chirurgie esthétique pour touriste (le fameux tourisme esthétique), vue les faibles coûts de ce genre d’opérations au Maroc.

                            Regarde le nombre de français ou de marocains qui ont achetés des Riads en ruine et qui les ont transformés en maison d’hôtes, en hôtels de luxe et qui maintenant font de vraies affaires en or.

                            Regarde le nombre de marocain qui profite de l’explosion des franchises commerciales dans le pays.

                            Regarde le nombre de médecin marocain qui travail à l’étranger et qui s’installent au pays pour fonder des cabinets ou des cliniques privées en perspectives des retombés de la mise en place de l’AMO.

                            Il faut avoir de l’audace être inventif pour se tirer avec succès.


                            Quand j’ai fais mon stage au Maroc chez SQLI, croit moi au pays se ne sont pas les compétences qui manque, mais c'est la volonté, l'ambition, et l’honnêteté. Pour moi au Maroc il y-a trop de feignant les gens veulent gagner de l'argent sans bouger un doigt. Et chez SQLI c'était sa leur problème. Mon maitre de stage me disait que 60 % des recrutés était viré au bout des deux mois d'essaie, il me disait que beaucoup croyaient venir travailler chez nous comme on travail dans une administration il me disait que chez nous chez nous c'est "work hard or die" pas de place pour roublard et les tires aux flancs.

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                            • #15
                              Salam la rifaine la suite

                              la dérnière loi de finances selon les dires du ministre est une loi de solidarité, on en a marre de nous demander d'être solidaire;
                              Je pense que tu n’as pas compris les propos du ministre quand il parle de solidarité il qualifie cette loi de solidaire puisque la loi de finance 2006 fait beaucoup de cadeaux :

                              La loi a été calculée sur un prix de baril de pétrole à 65 dollar. Donc dans cette loi le gouvernement va minimiser au maximum les hausses de tarif à la pompe.

                              Les tarifs de l’électricité vont être maintenant sans hausse le plus longtemps possible.

                              De nombreuses infrastructures énergétiques ont été budgétisé (Centrale éolienne de Tanger, de Fez, et de Dakhla), centrale électrique de Tahaddart (phase 2), et centrale électrique d’Al Wahda.

                              Cette loi prend en compte le financement de 3 nouveaux barrages hydroélectriques, 150 km d’autoroute cette année, et 1500 km de route.

                              La loi de finance à fait de cadeaux (réductions d’impôts, de charges salariales, etc…) aux *******s d’industriels du secteur textiles qui n’ont pas préparé la fin de l’accord multifibre et l’arrivé des chinois qui pourtant était prévisible, résultat c’est l’état qui doit passer à la caisse pour redresser le secteur.

                              La loi de finance fait aussi des cadeaux fiscaux aux secteurs qui sont fragiles.

                              Mais l’état ne peu pas faire tous tout seul il faut qu’on se bouge.


                              on nous a obligé à être solidaires pour contruire la mosquée de H II, pour que lui reste CHAMIKH dans l'histoire, on nous a imposé la partisipation au paysage audio visuel, et la moitié des marocaons payait sans avoir la télévision, ou pouvoir capter 2m, vous connaissez l'histoire, H II avait investi par son ONa dans la soread mère de 2 M, tout le monde devait payer, et puis, quand ca n'a pas marché, l'etat a acheté à H II cette affaire en faillite, HII pouvait faire des affaires, mais ne devait jamais perdre, sinon, c'est l'etat qui vient au secours, on nous demande encore d'être unis pour aider les démunis, mais apparement cet argent sert surtout à communiquer l'image d'un roi qui se veut de proximité, car vous devez savoir que une bonne partie d'argent va aux préparatifs d'accueil des RME, comme si nous sur place sommes des citoyens de second degré,pire encore, H II a passé sa vie à emprisonner ses opposants, il s'est entoure d'homme criminels et de responsables assassins, et maintenants on demandeau peuple de payer les indémnités, de pardonner les abus, et de commencer à zéro.
                              L’époque de Hassan II est révolue maintenant c’est à nous de ne pas faire les même erreurs et de nous rendre responsable pour nous prendre en charge.

                              [QUOTE]Vous revez certainement d'un autre maroc, peut etre de celui de Menara, e portail de Maroc telecom, celui ou le sel président gagne plus de 50 000 euro mois.

                              en tout cas, sachez que l'on ne peut mentir aux gens en leur décrivant un pays innexistant, les verités finissent tjs par être dévoilées. [QUOTE]

                              Quand je vois ce qu’était Maroc Telecom il y-a dix ans et ce qu’elle est devenue aujourd’hui je dis qu’il mérite même le double Maroc Telecom est une machine à faire du cash c’est l’entreprise la plus rentable du Maroc et même la plus rentable du groupe Vivendis Universal, c’est l’entreprise qui verse le plus d’argent dans les caisses de l’état.

                              Pour les gens du site de Menara moi je pense que ce sont des gens qui contribue à faire changer le Maroc et il n'y-a aucune raison de les blamer d'ailleurs ce site n'annonce pas que de belles choses de nombreux points critiques concernant le Maroc y sont aussi traités

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