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A 380 : Emirates en redemande !

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  • A 380 : Emirates en redemande !

    Son entreprise ne connaîtrait-elle pas la crise ? La compagnie Emirates avait commandé 58 Airbus A 380-800. À ce jour, huit ont déjà été livrés. Et, apparemment, ce n'est qu'un début.

    Dans un entretien accordé au Point.fr, Tim Clark, le président de la compagnie basée à Dubaï, explique en effet vouloir aller plus loin. "Nous souhaitons acquérir la version la plus longue de l'appareil, l'A 380-900, et nous n'excluons pas de passer commande bientôt. Avec l'avion actuel, nos vols sont déjà pleins. Malgré quelques défauts de jeunesse, il nous donne satisfaction et s'avère très économique en exploitation."

    "La crise ? Quelle crise ?"

    Dans son bureau dominant l'aéroport international de Dubaï, Tim Clark désigne du doigt le futur terminal 3, dont les premières ossatures métalliques sont assemblées. "Il nous faut des capacités aéroportuaires pour accueillir cet avion." Les nouvelles installations attendues, au mieux fin 2012, pourront accueillir 47 A 380 en même temps.

    La version A 380-900, susceptible de transporter 650 passagers, soit une centaine de plus que l'avion actuel, intéresse également Air France, Qantas, Virgin Atlantic. Et d'autres encore.

    "La crise ? Quelle crise ?", s'amuse Tim Clark, un brin provocateur. L'homme prend un malin plaisir à décliner des chiffres tournés à la hausse. De quoi faire rêver l'ensemble du transport aérien qui fait actuellement grise mine. "Emirates va terminer l'année fiscale (en mars) avec 27 à 28 millions de passagers transportés, soit une hausse de 20 % et une recette unitaire en progression de 30 %."

    Emirates prévoit un niveau de bénéfices supérieur aux 406 millions de dollars de l'an dernier grâce à une politique très stricte de réduction des coûts.

    Un avion neuf chaque mois

    L'aéroport de Dubaï, malgré la terrible crise de l'immobilier qui secoue le pays, reste en hausse de 9 %. Une tendance qui exprime bien la structure de l'activité d'Emirates : seulement 35 % des passagers s'arrêtent dans l'Emirat, les autres continuant à bord de vols en correspondance vers l'Asie, l'Océanie ou l'Afrique de l'Est.

    Cette majorité permet à la compagnie de conserver une santé au beau fixe " avec des passagers qui acceptent de payer un peu plus cher pour garder un bon niveau de services ", assure Tim Clark qui fustige ces transporteurs qui viennent de créer des classes premium intermédiaires - entre les classes affaires et économique - , perdant au passage de substantielles sources de recettes et dégradant la qualité de service.

    Quatre nouvelles destinations

    En 2010, Emirates table sur un maintien de la croissance. Une année au cours de laquelle la compagnie continuera à recevoir environ un avion par mois, 7 Boeing 777 et 4 à 5 Airbus A 380. Soit cinq mille sièges supplémentaires affectés à quatre nouvelles destinations - Amsterdam, Prague, Madrid et Tokyo - et renforcer certaines fréquences.

    Comme l'Italie, la France (avec 300 000 clients au départ de Paris et Nice) est, pour Emirates, un bon partenaire européen. Au départ de Paris, Emirates qui possède 78 % des parts de marché vers Dubaï, offre par ailleurs une des plus grosses capacités de transport vers l'Asie après Air France.

    À partir d'aujourd'hui, le vol Paris-Dubaï de mi-journée est exploité en Airbus A 380. Il n'est pas exclu que les hausses de trafic attendues permettent dès la fin de l'année de remplacer le Boeing 777 du vol du soir par le très gros porteur européen.

    Par Thierry Vigoureux
    Le Point
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  • #2
    Emirates Engineering

    Le Centre a ouvert en fin 2006 et occupe 17 terrains de football

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