Tweet
L’oiseau d’eau, le flamant rose, a captivé l’intérêt des élèves qui ont participé à la campagne de reboisement lancée mardi dans la zone humide Dhayet Morsli de la commune d’Es Senia (Oran) à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de ces zones.
Les élèves, de différents paliers d’enseignement, ont suivi avec grand plaisir au moyen d'un télescope les mouvements du flamant parcourant de longues distances à la recherche de la nourriture et de la chaleur. Beaucoup d'entre eux ont déclaré voir pour la première fois le flamant rose dont le nombre est estimé cette année à 600 oiseaux ayant migré sur ce plan d'eau qui s’étend sur 150 hectares. Amine, un élève du lycée Oussama, qui découvre pour la première fois la zone humide Dhayet Morsli, a indiqué que cette visite lui a permis de voir ces types d'oiseaux protégés universellement qu'il ne connaissait qu’à travers des documentaires diffusés sur les chaînes satellitaires ou les sites Internet. «C'est une chose formidable de voir de près ces beaux volatiles», dira son collègue Mohamed. Les heures de formation et d'identification des oiseaux d’eau migrateurs consacrées par la Conservation des forêts à ces élèves adhérant à des «clubs verts» des établissements d'enseignement, pour célébrer la Journée mondiale des zones humides, ont été bénéfiques pour l'élaboration d'exposés sur ces types d'oiseaux, notamment le flamant rose et ses caractéristiques. Cet oiseau «mobile» est une source d'inspiration pour les élèves doués en dessin.
Beaucoup d'entre eux dessinent cet oiseau ou lui prennent des photos même de loin, avant qu'il ne migre et disparaît avec la fin de la saison hivernale à la recherche d'autres lieux à vivre, a souligné un spécialiste en ornithologie. Cet oiseau protégé se distingue par ses pattes fines et longues, sa couleur rose et un bec l'aidant à séparer la vase de la nourriture, a indiqué un agent de la Conservation des forêts en donnant des explications aux élèves.
Il a souligné que cette espèce est appelée également «oiseau voyageur», car la migration est un instinct chez lui.
En raison de la sécheresse sévissant à Oran au début de la migration des oiseaux dans les zones humides au mois de novembre, le nombre des flamants roses a diminué de 80% cette année, avec 11 510 oiseaux contre 20 218 l’année dernière.
Le flamant rose continue son chemin s’il ne trouve pas des conditions appropriées et s'en va à la recherche d'autres domaines disposant d’aliments, «car c’est un oiseau qui n'aime pas s’aventurer», a signalé un des agents de la Conservation des forêts en ajoutant que cette espèce d’oiseaux possède un système nutritionnel basé sur ce que regorge les zones humides en herbes.
La zone humide de la grande Sebkha située dans la commune de Misserghine est l’endroit où s'établit un taux de 1% de flamant rose sur un total de 2 650 oiseaux migrateurs recensés cette année.
Ce type d’oiseaux,atterrit dans les zones humides non profondes, dont les salines d’Arzew et Dhayet Bagra, a-t-il fait remarquer.
Par Le Soir
Les élèves, de différents paliers d’enseignement, ont suivi avec grand plaisir au moyen d'un télescope les mouvements du flamant parcourant de longues distances à la recherche de la nourriture et de la chaleur. Beaucoup d'entre eux ont déclaré voir pour la première fois le flamant rose dont le nombre est estimé cette année à 600 oiseaux ayant migré sur ce plan d'eau qui s’étend sur 150 hectares. Amine, un élève du lycée Oussama, qui découvre pour la première fois la zone humide Dhayet Morsli, a indiqué que cette visite lui a permis de voir ces types d'oiseaux protégés universellement qu'il ne connaissait qu’à travers des documentaires diffusés sur les chaînes satellitaires ou les sites Internet. «C'est une chose formidable de voir de près ces beaux volatiles», dira son collègue Mohamed. Les heures de formation et d'identification des oiseaux d’eau migrateurs consacrées par la Conservation des forêts à ces élèves adhérant à des «clubs verts» des établissements d'enseignement, pour célébrer la Journée mondiale des zones humides, ont été bénéfiques pour l'élaboration d'exposés sur ces types d'oiseaux, notamment le flamant rose et ses caractéristiques. Cet oiseau «mobile» est une source d'inspiration pour les élèves doués en dessin.
Beaucoup d'entre eux dessinent cet oiseau ou lui prennent des photos même de loin, avant qu'il ne migre et disparaît avec la fin de la saison hivernale à la recherche d'autres lieux à vivre, a souligné un spécialiste en ornithologie. Cet oiseau protégé se distingue par ses pattes fines et longues, sa couleur rose et un bec l'aidant à séparer la vase de la nourriture, a indiqué un agent de la Conservation des forêts en donnant des explications aux élèves.
Il a souligné que cette espèce est appelée également «oiseau voyageur», car la migration est un instinct chez lui.
En raison de la sécheresse sévissant à Oran au début de la migration des oiseaux dans les zones humides au mois de novembre, le nombre des flamants roses a diminué de 80% cette année, avec 11 510 oiseaux contre 20 218 l’année dernière.
Le flamant rose continue son chemin s’il ne trouve pas des conditions appropriées et s'en va à la recherche d'autres domaines disposant d’aliments, «car c’est un oiseau qui n'aime pas s’aventurer», a signalé un des agents de la Conservation des forêts en ajoutant que cette espèce d’oiseaux possède un système nutritionnel basé sur ce que regorge les zones humides en herbes.
La zone humide de la grande Sebkha située dans la commune de Misserghine est l’endroit où s'établit un taux de 1% de flamant rose sur un total de 2 650 oiseaux migrateurs recensés cette année.
Ce type d’oiseaux,atterrit dans les zones humides non profondes, dont les salines d’Arzew et Dhayet Bagra, a-t-il fait remarquer.
Par Le Soir