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La restauration du palais du Bey d’Oran bientôt entamée

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  • La restauration du palais du Bey d’Oran bientôt entamée

    Grâce à une enveloppe budgétaire estimée à 85 millions de dinars, la première tranche des travaux de restauration du palais du Bey d’Oran sera bientôt lancée, a annoncé le wali d’Oran à l’APS.

    Cette opération confiée en 2008 à l’Office de gestion et d’exploitation des biens culturels (OGEBC), un département relevant de la direction du patrimoine du ministère de la Culture, touchera non seulement le palais du Bey mais aussi ses structures annexes.

    Composé de trois parties, le palais du Bey comprend le diwan, le pavillon de la favorite et le harem ainsi que des structures annexes, dont deux monuments majeurs, les donjons rouges dont la construction remonte à 1345, époque des Mérinides durant le règne d’Abou El Hassan El Merini et l’ancienne caserne espagnole qui avait servi d’écuries aux cavaleries turque et française, a indiqué un cadre de l’OGEBC.

    Le palais du Bey, que l’administration coloniale avait transformé en caserne militaire durant l’occupation, a été édifié sur un fort espagnol, Rosalcasar (Ras el ksar), sur une superficie de 5,5 ha, et comporte 18 monuments, dont huit classés. Il y a, entre autres, «la porte du Châteauneuf», «l’échauguette d’angle» de l’enceinte du palais du Bey, «l’écusson espagnol», «les inscriptions du Châteauneuf», «la promenade d’Ibn Badis» (ex-Letang) qui comporte «la porte du caravansérail». Le palais du Bey est notamment truffé de tunnels visitables qui partent de l’est vers l’ancien fort Saint-Miguel jusqu’au lycée Pasteur au centre-ville d’Oran, a ajouté un spécialiste, indiquant l’existence d’autres tunnels qui vont du quartier du Derb, au bas de Sidi El Houari, vers d’autres sites, notamment la mosquée du Pacha.

    Ces tunnels ont été mis en valeur par l’OGEBC qui organise des visites guidées.Le palais du Bey restauré par les Français à la faveur du passage de Napoléon III, en visite en 1864 à Oran, a vu son diwan décoré tout comme le pavillon de la favorite, dans un style arabo-mauresque. On peut même y lire des inscriptions de bienvenue, a souligné un cadre de l’Office de gestion et d’exploitation des biens culturels, qui a indiqué que les tentatives de restauration par l’ex-Agence nationale d’archéologie se limitaient à des actions d’aménagement et surtout de
    consolidation.

    Le palais du Bey «Mohamed El Kebir» a été édifié en 1792. C’est le plus visité parmi les cinq palais du bey Bouchelaghem, dont le plus ancien date de 1721. Ce dernier est situé à Sidi El Houari et comprend plus de 39 chambres, des cours et des bains.

    Par la Tribune


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