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Nicolas Sarkis :l'algerie va devenir un importateur de pétrole

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  • Nicolas Sarkis :l'algerie va devenir un importateur de pétrole

    De scandales en conjectures : Sonatrach, une affaire de sécurité nationale


    Le scandale qui secoue depuis le début de l’année la première compagnie nationale a dévoilé un mode de gestion des plus délétères de ce qui fait la seule ressource viable de l’Algérie.



    Un constat amer qui donne réellement froid dans le dos compte tenu de l’importance de cette société et de son impact sur l’économie nationale. L’Algérie n’avait pas le droit de laisser faire cela, ne serait-ce que pour préserver les ressources énergétiques pour les générations futures. On ne peut disposer de Sonatrach comme on dispose de tout autre entreprise ; il s’agit tout de même de la mamelle nourricière de ce pays qui n’a pas su disposer de ses autres richesses. Au-delà de son caractère purement économique, l’affaire Sonatrach pose réellement un problème de sécurité nationale. Il s’agit d’une atteinte aux biens des Algériens et à un secteur de souveraineté.
    On ne peut et on ne doit soustraire Sonatrach à sa vocation de veiller à la fois à gérer et à préserver les richesses d’un sous-sol arraché aux colonisateurs au prix d’un million et demi de martyrs. Sonatrach n’est pas une compagnie privée et le pétrole ne lui appartient pas. De l’affaire BRC au scandale éclaboussant les cadres dirigeants en passant par les révélations de cadres sur de graves dérives dans des marchés contractés par Sonatrach, l’on est tenté de croire que la compagnie nationale est au centre d’un tourbillon de malversations et ne peut en sortir sans un bon coup de balai. Toute cette flopée de scandales dirige notre curiosité sur cette fameuse partie de l’iceberg dont tout le monde parle et qui reste cachée.
    Elle incite en outre à des questionnements sur l’actuelle direction intérimaire. Le caractère intérimaire de cette direction ne fragilise-t-il pas davantage l’image de la compagnie vis-à-vis de ses partenaires ? Certes, la justice ne s’est pas encore prononcée sur le sort de Mohamed Meziane, mais il se trouve que la nature publique et stratégique de Sonatrach, oblige à la nomination d’une direction appuyée, compétente et pérenne ne serait-ce que pour rétablir un climat de confiance et surtout minimiser l’impact du scandale sur la société. A noter que ce scandale intervient dans une conjoncture marquée par un tournant important dans l’avenir des pays pétroliers.
    Le marché étant ce qu’il est aujourd’hui avec la fluctuation des prix du pétrole, la tendance à l’épuisement des réserves énergétiques et l’apparition de nouveaux concurrents pétroliers sur la scène, les pays producteurs revoient leur copie et s’organisent en fonction de cette nouvelle donne qui favorise la prudence et la préparation de l’après-pétrole. Nicolas Sarkis : « L’Algérie va devenir un importateur de pétrole » Où en est Sonatrach, dans ce tumulte ? Il n’est un secret pour personne que la grande dépendance de l’Algérie des hydrocarbures lui indique de préserver au mieux ses richesses pétrolières et gazières. Mais est-ce réellement le cas ? Les experts disent malheureusement le contraire.
    Après que la revue statistique de British Petroleum ait prédit, en 2004, que l’Algérie deviendrait un pays importateur de pétrole dans 16 ans, l’expert international Nicolas Sarkis vient d’ajouter sa pierre à cette prédiction. Intervenant hier dans les colonnes de notre confrère El Khabar, le directeur du Centre d’études pétrolières et de la revue Pétrole et Gaz Arabes affirme que l’Algérie est le premier pays producteur qui risque de devenir un pays importateur de pétrole. « L’Algérie est le pays qui détient le plus faible taux de production et de réserves à l’Opep… De plus, nous remarquons que du fait de l’augmentation des besoins énergétiques internes, l’Algérie ne pourra pas exporter dans un proche avenir des quantités importantes de pétrole », indique M. Sarkis.
    Le même expert estime que l’Algérie n’a pas joué la prudence dans l’exploitation de ses richesses : « Non seulement la dépendance aux hydrocarbures a augmenté de 70% dans les années 1970 à 98% aujourd’hui, fragilisant ainsi les équilibres économiques, de plus on décide d’une politique d’augmentation des capacités de production en se fixant un objectif de 2 millions de barils par jour. Certes, cet objectif a été évincé, mais il reste que la production actuelle, estimée à 1,4 million de baril/jour, demeure élevée. » N. Sarkis s’interroge sur cette propension algérienne à vouloir épuiser les réserves : « C’est une erreur que de penser à gagner beaucoup d’argent en un temps réduit en épuisant les réserves, notamment dans la conjoncture actuelle », dit-il.
    Plaidant pour une exploitation rationnelle des hydrocarbures, il signale que les réserves de Hassi Messaoud s’amenuisent et que les nouvelles découvertes ne font que couvrir cette faiblesse pour un temps. « Avec le maintien de sa dépendance aux hydrocarbures, l’Algérie peut se réveiller un jour sur une situation très douloureuse », note M. Sarkis, qui espère que les cadres de Sonatrach poursuivis par la justice soient innocents, sinon « l’impact sera très négatif sur l’image et la réputation de l’Algérie ». A la lumière de ces déclarations, les Algériens ne devraient pas minimiser le coup que vient de subir la première compagnie nationale. Il y va de leur avenir.




    Par Nadjia Bouaricha
    Dernière modification par alino01, 07 février 2010, 10h29. Motif: ESPACE

  • #2
    L'indonésie a été le premier pays à quitter l'OPEP (au milieu des années 2000)du fait qu'elle est redevenu un pays importateur

    Pour l'algérie il y a le gaz après le petrole
    .
    .
    ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
    Napoléon III

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    • #3

      Pour l'algérie il y a le gaz après le petrole

      Et alors????

      Les pays occidentaux cherchent par tt les moyens a sortir du tt petrole et le gaz ne sert plus qu'a chauffer les chaumieres,
      avec la taxe carbone par exemple en France et qui va de tte façon modifier le comportement des français en matiere d'utilisation de l'energie,la demande en produit ou energie fossile va considerablement baisser.
      Ce qui est valable pour la France s'etendra de tte façon a tte l'Europe.

      Bref,avoir misé sur le tt hydrocarbure est une erreur strategique.

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      • #4
        Il y a des pays qui sont exportateurs de pétrole mais importateurs de produits raffinés (essence) comme par exemple l'Iran. C'est quand même un comble.

        Je crois que ceux qui ont compris sont les pays du Golfe. Ils ont malgré tout bien développé leur pays, ont pris des participations dans des secteurs stratégiques à l'étranger (fonds souverains) et penser à attirer d'autres activités pour pallier la future baisse de revenus liés au pétrole.

        La Norvège, quant à elle, a mis en place un fonds spécial qui servira pour les générations futures. Le prix du carburant y est en outre cher bien qu'exportateur de pétrole (ils ont de la suite dans les idées).

        De toutes façons, on aura encore besoin de pétrole dans la vie de tous les jours (autre que pour le carburant) mais en quantité moindre car il est vrai que les énergies renouvelables sont la solution d'avenir.

        En outre, les pays importateurs se trouvent être à la merci des pays exportateurs qui peuvent exercer un moyen de chantage. La plupart des guerres sont liées au contrôle des approvisionnements.

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        • #5
          En outre, les pays importateurs se trouvent être à la merci des pays exportateurs qui peuvent exercer un moyen de chantage.

          Ah bon!!!!

          Deja que le prix du baril de petrole n'est pas fixé par les pays producteurs mais par le marché en fonction de l'offre et de la demande.
          Ensuite,ce sont bel et bien les occidentaux donc les pays importateurs qui ont seuls le privilege de faire aussi varier le prix du baril a leur convenance et ce sans que les pays de l'OPEP ne peuvent rien y faire,tt au plus faire une annonce du genre:maintien ou reduction de la production journaliere afin de maintenir les prix a un niveau raisonnable.
          Dernière modification par malko, 07 février 2010, 12h11.

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          • #6
            Il y a une évidence

            l'ère du petrole est à son crépuscule

            tous les pays qui en dépendent soit à l'import soit à l'export doivent songer plutôt doivent agir pour remedier ou atténuer cette dépendence

            l'algérie ne fait pas exception

            bien que l'urgence est plus forte vue la dépendance actuelle très élevée
            .
            .
            ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
            Napoléon III

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            • #7
              malko
              En outre, les pays importateurs se trouvent être à la merci des pays exportateurs qui peuvent exercer un moyen de chantage.

              Ah bon!!!!

              Deja le prix du baril de petrole n'est pas fixé par les pays producteur mais par le marché en fonction de l'offre et de la demande.
              Ensuite,ce sont bel et bien les occidentaux donc les pays importateurs qui ont seuls le privilege de faire aussi varier le prix du baril a leur convenance et ce sans que les pays de l'OPEP ne peuvent rien y faire,tt au plus faire une annonce du genre:maintien ou reduction de la production journaliere afin de maintenir les prix a un niveau raisonnable.

              Je sais que les prix sont fixés par le marché. L'OPEP peut décider de baisser sa production si elle veut faire remonter les cours. Généralement les pays ne respectent pas leur engagement car chacun essaie malgré tout de produire plus pour engranger des revenus plus importants grace aux volumes mais ils influent directement ainsi sur la baisse des cours.

              Je dis que malgré tout les pays importateurs peuvent se trouver à la merci des pays exportateurs car je ne parle pas des prix mais carrément de l'approvisionnement. Si un pays important ou éventuellement tous décidaient d'arrêter les livraisons, on n'aurait pas beaucoup de semaines de réserves en Europe.

              Bien entendu, les exportateurs ne peuvent pas se couper ainsi des pays importateurs sinon ils se grilleraient dans tous les autres domaines et subiraient même des retorsions militaires de pays tels que les US par ex.

              Donc là je parle d'approvisionnement et pas de prix. En ce qui concerne le gaz, je vois que les Russes ont pu punir tranquillement l'Europe de l'Ouest tout en disant s'en prendre à l'Ukraine.

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              • #8
                Si les pays exportateurs decidait d'arreter leur livraisons aux pays importateurs,qu'en resulterait il?

                Une crise economique sans precedent chez ces derniers avec son effet mecanique,en outre,
                les pays exportateurs se verrait ainsi privées de rentrés en devises,inutile de continuer a exposer les effets mecaniques perverses que cela engendrerait,

                dans un monde interdependant,mondialisé,ou tte les economies sont imbriquées,l'effet domino est la seule consequence d'une politique aventuriste surtout emanant de pays n'ayant presque aucun poids sur l'echiquier international.

                Commentaire


                • #9
                  malko
                  Si les pays exportateurs decidait d'arreter leur livraisons aux pays importateurs,qu'en resulterait il?

                  Une crise economique sans precedent chez ces derniers avec son effet mecanique,en outre,
                  les pays exportateurs se verrait ainsi privées de rentrés en devises,inutile de continuer a exposer les effets mecaniques perverses que cela engendrerait,

                  dans un monde interdependant,mondialisé,ou tte les economies sont imbriquées,l'effet domino est la seule consequence d'une politique aventuriste surtout emanant de pays n'ayant presque aucun poids sur l'echiquier international.


                  On s'éloigne du sujet là mais pour en revenir à la dépendance ou plutôt interdépendance, je suis d'accord. Aucun pays censé, n'a intérêt à jouer à ce petit jeu.

                  Il y a parfois des groupuscules qui peuvent faire autant de dégâts sur l'approvisionnement et là c'est beaucoup plus dangereux (rebelles au Nigéria, pirates Somaliens....).

                  De toutes façons, les pays industrialisés préfèrent se mettre à l'abri en développant des solutions alternatives.

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                  • #10
                    On s'eloigne du sujet c'est vrai mais pour en revenir au sujet initial,la grande problematique est de trouver des dirigeants ou des capitaines d'industries capable d'avoir une vision globale et d'apater une strategie coherente et surtout honnete pour exister dans un monde ou celui qui commet la 1er erreur se voit bouffer meme par moins puissant que lui.

                    On a vu en Europe et meme si c'est plus rare,des geants se faire avaler par plus petit.

                    Sonatrach ou pas!!! Le jour ou l'Algerie devra importer son petrole,son independance qui n'est en fait que factice(,meme les Usa ne sont plus vraiment independant si on prend comme referentiel la geo-strategie mondiale)son progres sera gravement entravé.

                    Commentaire


                    • #11
                      malko
                      On s'eloigne du sujet c'est vrai mais pour en revenir au sujet initial,la grande problematique est de trouver des dirigeants ou des capitaines d'industries capable d'avoir une vision globale et d'apater une strategie coherente et surtout honnete pour exister dans un monde ou celui qui commet la 1er erreur se voit bouffer meme par moins puissant que lui.

                      On a vu en Europe et meme si c'est plus rare,des geants se faire avaler par plus petit.

                      Sonatrach ou pas!!! Le jour ou l'Algerie devra importer son petrole,son independance qui n'est en fait que factice(,meme les Usa ne sont plus vraiment independant si on prend comme referentiel la geo-strategie mondiale)son progres sera gravement entravé

                      De toutes façons, tous les pays sont liés les uns aux autres. Il y a une interdépendance qu'on ne peut plus éviter car un pays ne peut pas qu'exporter, il est à son tour obligé d'importer quel que soit sa taille.

                      La Chine par exemple, peut être l'usine du monde mais elle doit importer toujours plus de matières premières. Elle peut menacer les USA de rétorsions pour ses ventes d'armes à Taiwan, elle a besoin de vendre aux US et ne peut se permettre de voir ses avoirs américains perdre de leurs valeurs en cas de crise grave....

                      Quant à l'Algérie, elle peut encore se mettre à l'abri en investissant en masse dans d'autres secteurs (énergies renouvelables, fonds souverains prenant des participations dans des secteurs stratégiques...). c'est maintenant que les réserves gigantesques en devises doivent être mobilisées.

                      Il sera bientôt trop tard.

                      On appele cela la malédiction de l'or noir. Beaucoup de pays ayant choisi de ne dépendre que de ce secteur là, se trouvent dans une situation difficile. Ils importent tout, ne développent aucun autre secteur et les rentrées en devise quand elles sont mal utilisées, subventionnent massivement des secteurs où les gens ne sont plus prêts à payer par la suite un prix juste.

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                      • #12
                        De plus, nous remarquons que du fait de l’augmentation des besoins énergétiques internes, l’Algérie ne pourra pas exporter dans un proche avenir des quantités importantes de pétrole », indique M. Sarkis.
                        Mais il y a un ''Mais''.............l'Algerie a aussi d'autres energies ...sans parler du solaire..

                        Pas sûr que dans 16 ans l'Algerie n'exporte plus de petrole
                        Dernière modification par Sioux foughali, 07 février 2010, 13h27.

                        Commentaire


                        • #13
                          quant aux besoins energetiques( petrole) internes ..l'Algerie se chauffe au gaz de ville de plus en plus ( petites villes comprises), et de plus des micro installations solaires pour immeuble et maisons individuelles sont envisageables.

                          reste l'automobile et les camions.
                          D'ici 16 ans , vous verrez les voitures de moins en moins consommatrices de super et gazole


                          Au fait quelqu'un peut me dire si l'Algerie a plusieurs centrales thermiques ( gaz) pour faire de l'electricité ?

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                          • #14
                            Si les pays exportateurs decidait d'arreter leur livraisons aux pays importateurs,qu'en resulterait il?
                            le pays qui ne joue pas le jeu, se ferait attaqué , ou plus gentillement il yaurait un coup d'etat pour mettre en place un gouvernement qui va reprendre l'exportation.
                            leternel debat entre ovistes et animalculistes

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                            • #15
                              Pour le pétrole je pense que ça sera encore une energie sans alternative credible pour encore des décénnies, c'est pas demain la veille qu'on volera avec des avions solaires.
                              La croissance de grands pays comme la Chine ou l'Inde fait que la demande n'ira qu'en augmentant.
                              Pour les reserves en pétrole de l'Algérie personne à l'heure actuel ne peut dire quelles sont les reserves du sous sol algérien, l'Algérie reste encore un pays sous-exploré.
                              Mais ça n'empeche pas qu'il faut absolument sortir de cette dépendance au pétrole en diversifiant les sources de revenus.
                              "When I saw the Hoggar Mountains, my jaw dropped. If you think of Bryce, or Canyonlands National Park, you're close, but the Hoggar Mountains are more spectacular." David Ball, Empire of sands

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