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Guerouabi ou le triomphe du chaâbi d’Abdelkrim Tazaroute

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  • Guerouabi ou le triomphe du chaâbi d’Abdelkrim Tazaroute

    Des textes, des photographies, des témoignages, des souvenirs que le journaliste Abdelkrim Tazaroute a rassemblés dans ce livre, restituent superbement la vie et le parcours du grand maître El-Hachemi Guerouabi.

    Guerouabi ou le triomphe du chaâbi de Abdelkrim Tazaroute vient d’être réédité aux éditions Anep en français, après une première édition en langue arabe. Dans la préface, écrite par la ministre de la Culture, Khalida Toumi, l’idée d’un grand livre sur le maître du chaâbi s’imposait déjà, écrit-elle. «Il ne pouvait en être autrement : un livre consacré au grand artiste El-Hachemi Guerouabi s’imposait déjà, bien avant le décès de ce véritable monument du patrimoine de la culture algérienne.

    Qu’il soit publié après sa disparition ajoute à cet ouvrage une empreinte de nécessité et d’opportunité. Car, il faut en convenir, l’apport incommensurable de ce chanteur à la préservation et à la promotion de la musique chaâbi.»

    Ce livre est plus qu’une simple biographie, c’est un livre hommage ou livre nécessité au regard de la grande stature d’El-Hachemi Guerouabi qui souffrait d’un manque flagrant d’écrits sur son parcours artistique.

    Le mal est réparé donc par le journaliste Abdelkrim Tazaroute qui livre un livre phare, avec des textes simples, aérés facile à lire, et des images si magnifiques du chanteur mais aussi des lieux qui ont nourri sa passion.

    Le plus c’est certainement les paroles en arabe et en français, des deux plus belles chansons du maître, qui se trouvent à la fin du livre dans les annexes, à savoir donc Aouicha wel harraz (Le cerbère de Ouicha) et Youm el Djemâa Khardjou R’yam (vendredi, les gazelles font leur apparition). Mais revenons au début du livre qui est fractionné en six chapitres «Le label Guerrouabi», «Les premiers pas», «Les années El Barah», «L’exil», «La déchirure », «L’unanime hommage» et enfin «L’ultime concert».

    Chaque chapitre aborde donc une étape de la vie et du parcours du grand maître en commençant par la naissance de Guerouabi à Dar El-Babor, qui déjà bébé faisait chavirer le cœur des belles dames.

    C’est donc pas à pas que nous nous introduisons dans la vie de Guerrouabi et par la même occasion nous sommes dans l’histoire d’Alger, à travers ses rues, ses lieux, ses cafés, ses chansons, ses fêtes et mariages.

    Des évènements aussi, une plongée nostalgique et heureuse des années qui ont fait la gloire de la musique algérienne. Abdelkrim Tazaroute fait sa «récolte» témoignages et anecdotes, propos de çà et là, reconstituant auprès des compagnons de route, de musiciens, d’amis, les bribes de vie de Guerouabi.

    Le vécu du chanteur qui transparaît dans la manière d’interpréter ses chansons dont l’émotion est toujours là, sa jeunesse heureuse, mais aussi les déchirures, cet exil inattendu qui l’a profondément marqué, car comment vivre loin d’Alger et des quartiers qui lui ont toujours donné de la matière et du souffle. Ce livre ne se raconte pas, il se «feuillette».

    Guerouabi ou le triomphe du chaâbi
    d’Abdelkrim Tazaroute
    Editions Anep/catégorie beau livre.


    Par Nassira Belloula, Le soir

  • #2
    Chaque chapitre aborde donc une étape de la vie et du parcours du grand maître en commençant par la naissance de Guerouabi à Dar El-Babor,

    Beaucoup de gens se posent la question ;pourquoi dit-on "dar Elbabor".je ne sais pas si l'auteur du livre a donné des explications,mais voila je donne les miennes (à ceux qui ne le savent pas).Dar elbabor est un immeuble situé à la jonction de la rue Mohamed Zekkal (ex Fontaine Bleue) et d'une ruelle(dont j'ai oublié le nom) qui lui est adjacente.je shématise ça grossièrement par les branches d'un y dont la plus grande représente la rue Zekkal et entre les 2, se trouve cet immeuble qui de loin ressemble à la proue d'un bateau de par sa forme évasée.une autre précision,Elhachemi Guerrouabi n'est pas né dans cet immuble mais dans une maison située à la rue Cheikh Elkamal prolongée qu'on peut atteindre en suivant le prolongement du mur de Dar Elbabor (coté ruelle),ou bien par la rue de l'Usine qui se trouve un peu plus haut sur la rue Zekkal et en descendant ensuite les Escaliers El Mansali.
    Dernière modification par Sitchad, 09 février 2010, 15h12.
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