Dans le nord du continent, la Tunisie, le Maroc, l’Algérie et l’Égypte ont investi le champ de la production de génériques, mieux adaptés au pouvoir d’achat local.
À l’export, la jeune industrie pharmaceutique tunisienne rivalise avec celle du Maroc, qui bénéficie pourtant d’une expérience plus ancienne et exporte, comme elle, 10 % de sa production.
L’Algérie, avec ses 34 millions d’habitants – les plus gros consommateurs de produits pharmaceutiques du Maghreb –, est un vaste marché à conquérir. D’autant qu’il est couvert par un système d’assurance maladie étendu et que le pays, fortement dépendant de l’importation, amorce depuis peu une reprise en main du secteur en favorisant la production locale et les joint-ventures. Une stratégie adoptée par le premier laboratoire privé tunisien, Adwya, qui s’est allié à l’algérien Pharmaghreb pour la production de génériques.
Avec son marché de 80 millions d’habitants, l’Égypte fait aussi saliver les investisseurs. Elle compte plus de 70 sociétés locales, qui couvrent 93 % de la demande intérieure, mais est aux prises avec une politique de santé publique défaillante qui n’arrive pas à se réformer et, comme nombre de pays du Moyen-Orient et d’Afrique subsaharienne, est minée par une invasion de médicaments faux ou contrefaits.
Jeune Afrique
À l’export, la jeune industrie pharmaceutique tunisienne rivalise avec celle du Maroc, qui bénéficie pourtant d’une expérience plus ancienne et exporte, comme elle, 10 % de sa production.
L’Algérie, avec ses 34 millions d’habitants – les plus gros consommateurs de produits pharmaceutiques du Maghreb –, est un vaste marché à conquérir. D’autant qu’il est couvert par un système d’assurance maladie étendu et que le pays, fortement dépendant de l’importation, amorce depuis peu une reprise en main du secteur en favorisant la production locale et les joint-ventures. Une stratégie adoptée par le premier laboratoire privé tunisien, Adwya, qui s’est allié à l’algérien Pharmaghreb pour la production de génériques.
Avec son marché de 80 millions d’habitants, l’Égypte fait aussi saliver les investisseurs. Elle compte plus de 70 sociétés locales, qui couvrent 93 % de la demande intérieure, mais est aux prises avec une politique de santé publique défaillante qui n’arrive pas à se réformer et, comme nombre de pays du Moyen-Orient et d’Afrique subsaharienne, est minée par une invasion de médicaments faux ou contrefaits.
Jeune Afrique
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