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Dubaï: le pétrole jaillit, la crise s'éloigne
L'émirat en proie à une crise financière a découvert du pétrole. Le moral remonte.
La découverte d'un gisement de pétrole à Dubaï tombe du ciel. L'émirat dont les réserves pétrolières s'épuisent et qui ne peut profiter de la manne pétrolière comme son voisin Abu Dhabi, fait face un endettement explosif, entre 80 et 100 milliards de dollars
Le gouvernement de l'émirat a fait beaucoup de publicité à cette découverte pétrolière, la première depuis 28 ans, même s'il est difficile d'en calculer, pour le moment, les retombées attendues sur l'économie locale basée sur le commerce, l'immobilier et les services. Depuis les années 60 et les découvertes de champs pétrolier, les réserves de Dubaï n'ont cessé de diminuer ainsi que la production dont les revenus ne représentent plus que 4% du PIB de l'émirat.
Selon le communiqué du gouvernement, le champ pétrolifère découvert est "de nature à apporter de nouvelles ressources à l'économie des Emirats, donner une impulsion à tous les secteurs de l'économie locale et soutenir le développement de Dubaï". Mais les autorités ne précisent pas les réserves de ce gisement ni à quel rythme il peut être exploité.
Croissance par endettement
Faute de ressources pétrolières abondantes, l'émirat de Dubaï, le deuxième en importance de la fédération des Emirats arabes unis, après Abou Dhabi, a bâti son succès des dernières années sur le commerce, le tourisme et l'immobilier qui a connu un boom formidable après que les étrangers eurent été autorisés à acheter des biens immobiliers.
Dubaï fait face actuellement à des problèmes de dette après des emprunts massifs pour financier ses grands projets, dont des réalisations de prestige comme la tour la plus haute du monde qui culmine à 828 mètres et des îles artificielles destinées à la construction. Dubaï a pu compter jusqu'ici sur son riche voisin, l'émirat d'Abou Dhabi, qui lui a avancé avec la Banque centrale fédérale, 20 milliards de dollars pour faire face à la dette.
L'émirat possède lui d'importantes réserves de pétrole. Dans leur ensemble, les Emirats Arabes Unis détiennent le cinquième des réserves pétrolières du monde avec 97,8 milliards de barils, dont 95% sont détenus par l'émirat d'Abou Dhabi. La fédération a aussi des réserves de gaz de 6.000 milliards de m3 mais Dubaï n'en détient que 2%.
AFP
La découverte d'un gisement de pétrole à Dubaï tombe du ciel. L'émirat dont les réserves pétrolières s'épuisent et qui ne peut profiter de la manne pétrolière comme son voisin Abu Dhabi, fait face un endettement explosif, entre 80 et 100 milliards de dollars
Le gouvernement de l'émirat a fait beaucoup de publicité à cette découverte pétrolière, la première depuis 28 ans, même s'il est difficile d'en calculer, pour le moment, les retombées attendues sur l'économie locale basée sur le commerce, l'immobilier et les services. Depuis les années 60 et les découvertes de champs pétrolier, les réserves de Dubaï n'ont cessé de diminuer ainsi que la production dont les revenus ne représentent plus que 4% du PIB de l'émirat.
Selon le communiqué du gouvernement, le champ pétrolifère découvert est "de nature à apporter de nouvelles ressources à l'économie des Emirats, donner une impulsion à tous les secteurs de l'économie locale et soutenir le développement de Dubaï". Mais les autorités ne précisent pas les réserves de ce gisement ni à quel rythme il peut être exploité.
Croissance par endettement
Faute de ressources pétrolières abondantes, l'émirat de Dubaï, le deuxième en importance de la fédération des Emirats arabes unis, après Abou Dhabi, a bâti son succès des dernières années sur le commerce, le tourisme et l'immobilier qui a connu un boom formidable après que les étrangers eurent été autorisés à acheter des biens immobiliers.
Dubaï fait face actuellement à des problèmes de dette après des emprunts massifs pour financier ses grands projets, dont des réalisations de prestige comme la tour la plus haute du monde qui culmine à 828 mètres et des îles artificielles destinées à la construction. Dubaï a pu compter jusqu'ici sur son riche voisin, l'émirat d'Abou Dhabi, qui lui a avancé avec la Banque centrale fédérale, 20 milliards de dollars pour faire face à la dette.
L'émirat possède lui d'importantes réserves de pétrole. Dans leur ensemble, les Emirats Arabes Unis détiennent le cinquième des réserves pétrolières du monde avec 97,8 milliards de barils, dont 95% sont détenus par l'émirat d'Abou Dhabi. La fédération a aussi des réserves de gaz de 6.000 milliards de m3 mais Dubaï n'en détient que 2%.
AFP
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