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Maroc : Investissements publics : les favorisés et les oubliés

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  • Maroc : Investissements publics : les favorisés et les oubliés

    L'axe El Jadida-Tanger concentre plus de 67% des 121 milliards d'investissements dédiés aux régions pour 2010.
    Rabat-Salé-Zemmour-Zaër accapare à elle seule l'équivalent des sommes réservées à sept régions.
    Des inégalités flagrantes quand on rapporte à l'investissement à la population : l'Etat investira 14 300 DH pour chaque habitant de Rabat contre... 1 200 DH pour un habitant de Tadla Azilal.


    Moins d’argent, moins d’investissements. C’est, en principe, la règle générale, en particulier pendant les moments de crise. La conjoncture économique difficile et ses répercussions sur les recettes de l’Etat qui ont considérablement baissé en 2009 laissent croire qu’il en sera ainsi. Mais de l’autre côté, le gouvernement sait pertinemment aussi que l’Etat, et spécialement en période difficile, doit jouer son rôle de locomotive à travers les grands chantiers d’infrastructures notamment. Ce n’est donc pas un hasard si en 2010 l’investissement public (ministères et entreprises publiques confondus) atteindra le record de 163 milliards de DH, soit 20% de plus qu’en 2009, et dont 54 milliards de DH seront financés dans le cadre du Budget général.
    Mieux, la part qui ira directement aux régions augmente sensiblement et passe à 121,56 milliards de DH. De quoi donner un coup de pouce aux collectivités locales et accentuer le processus de décentralisation, un concept très cher ces derniers temps aux pouvoirs publics.
    Cela dit, une première analyse de la répartition de ces fonds publics laisse apparaître un fait inattendu : c’est l’axe El Jadida-Tanger qui accapare la plus grande part des investissements publics de 2010.
    Ainsi, sur les 121,5 milliards de DH programmés, l’Etat injectera 70,8 milliards de DH dans les quatre régions que sont Rabat-Salé-Zemmour-Zaër, le Grand Casablanca, Tanger-Tétouan et Chaouia-Ouardigha, soit plus de 67%.
    Le reste sera réparti entre les douze autres régions. Et ce n’est pas tout, la comparaison interpelle davantage quand on sait que c’est dans les deux régions de Casablanca et Rabat-Salé que se concentreront le plus d’investissements publics. A elles seules, elles bénéficieront de plus de 51 milliards de DH, soit plus de 42%. La région de Rabat-Salé-Zemmour-Zaër est même la plus «gâtée». L’Etat lui consacre près de 34 milliards de DH.
    Dans le même temps, sept grandes régions (Taza-Al Hoceima, Guelmim-Smara, Oued Dahab-Lagouira, Laâyoune-Boujdour, Tadla-Azilal, Meknès-Tafilalet et Fès-Boulemane) se partageront, de manière non moins inégale, un tout petit peu plus de la moitié de ce que percevra celle de Rabat : 17,5 milliards de DH. On peut dire que les écarts sont énormes.



  • #2
    Le discours sur la décentralisation contredit sur le terrain

    Inéquitable ? Oui. Certes, il y a bien des explications qui tiennent à la nature de gros projets d’infrastructures comme les routes, ports, aéroports, barrages ou de projets à vocation sociale comme les hôpitaux et écoles, mais il reste que le gap est énorme surtout quand on constate que les régions qui bénéficient le plus d’investissements publics sont les mêmes qui profitent le plus de l’effort d’investissement privé. C’est en effet sur l’axe Casablanca-Tanger où se concentrent la plupart des activités industrielles mais aussi le commerce et les services.
    Et pour ne rien arranger, les revenus des communes, autres ressources de financement et de développement des régions, sont plus importants dans l’axe en question. Sur les 40 milliards de DH de recettes que brassent les collectivités locales, 18,5 milliards de DH se trouvent dans les caisses des communes des régions de Casablanca, Rabat-Salé-Zemmour-Zaër, Tanger-Tétouan, Doukkala et Chaouia-Ouardigha. Le résultat est un immense fossé entre les différents pôles régionaux. Et la répartition des investissements publics vient l’élargir.
    Voilà qui vient contraster fortement avec le discours officiel pourtant très porté sur une vraie politique de décentralisation. Prenons l’exemple de Rabat-Salé-Zemmour-Zaër. Il faut savoir que les 33,8 milliards de DH qui lui sont réservés vont essentiellement à la ville de Rabat. Et pour cause : les grands chantiers lancés récemment pour transformer la ville sont budgétivores. L’Etat y contribue pour beaucoup. En 2010, le gigantesque projet de Bouregreg absorbera une partie importante de cet argent. D’autant qu’il entre dans une phase cruciale qui nécessite de lourds investissements, à savoir la construction du pont Moulay Hassan et du tunnel de l’Oudaya.
    Les efforts d’investissements consentis dans le pôle Casablanca-Rabat ne sont pas l’apanage du seul projet de Bouregreg. Les infrastructures routières et aéroportuaires engloutiront également une partie importante de ces fonds. En 2010, des sommes importantes seront mobilisées pour la poursuite des travaux de la 3e voie sur l’autoroute Rabat-Casablanca, le lancement de l’autoroute reliant Tit-Mellil à Berrechid et la nouvelle voie de contournement de la capitale.
    L’argent mobilisé dans le cadre de la Loi de finances 2010 est, lui, destiné également à contribuer à la réalisation des études relatives au projet du train à grande vitesse (TGV) entre Casablanca et Tanger, de même qu’à la construction d’un troisième quai au port de Casablanca et à la poursuite du projet de réaménagement du terminal 1 de l’aéroport de Casablanca. Il servira également à l’élargissement du terminal numéro 1 de l’aérogare de Rabat-Salé.
    Le secteur industriel de ces deux régions aura lui aussi sa part de l’investissement public. Le Budget de l’Etat contribuera ainsi à la poursuite de l’élargissement de la plate-forme industrielle intégrée Nouaceur Aerospace City sur une superficie de 150 ha, jouissant d’un cadre incitatif via le statut de zone franche. Il fera de même pour la réalisation de trois zones industrielles dédiées aux métiers de l’électronique de 40 ha chacune à Mohammédia, à Casablanca et à Nouaceur.
    Une partie de ces investissements ira également à la réalisation de la zone dédiée à la logistique prévue à Zenata avec la construction d’une route reliant cette plate-forme au port de Casablanca pour un coût global de 560 MDH.
    Et pour accompagner le développement des pôles industriels au niveau des ressources humaines, le département de la formation professionnelle lancera, pour sa part, les travaux de construction de trois centres de formation spécialisés dans les domaines de l’aéronautique et de l’automobile ainsi que dans le modélisme et stylisme. A Aïn Sebaa et Moulay Rachid, le même département édifiera deux autres centres qui dispenseront une formation dans le domaine de l’artisanat.
    Le gouvernement s’implique aussi dans le projet de tramway de Casablanca en lui consacrant une partie du financement qui sera affecté, en 2010, à la réalisation des travaux de terrassement pour installer l’assise de la voie ferrée et de ceux du centre d’entretien, d’équipement et des systèmes.
    A cela s’ajoute le financement des travaux, lancés précédemment, de deux hôpitaux provinciaux à Salé et à Skhirat-Témara et de deux tribunaux à Rabat ainsi que de ceux d’une prison agricole dans la localité de Aïn Johara.
    A Tanger-Tétouan, c’est le secteur de l’habitat qui draine la part la plus importante des investissements publics. En 2010 seront lancés les travaux d’aménagement sur une superficie de 1 200 ha de la nouvelle ville Charafate dans les environs de la capitale du Détroit qui comprendra 40 000 logements pour un investissement global de 24 milliards de DH. Lancé en 2009, le plan de développement urbanistique de la ville de Tanger se poursuivra jusqu’à
    2 013 pour un budget total de 2,4 milliards de DH. La même ville aura le siège de sa Cour régionale des comptes. Les travaux de cet édifice seront entamés cette année pour laquelle une enveloppe de 7 MDH sera consacrée dont 2 MDH pour les études. En attendant la réalisation de ce siège, les magistrats locaux de cette Cour continueront leur mission dans un local en location. Le stade de Tanger, promis par le Maroc lors de sa candidature pour la Coupe du monde 2010, est en cours d’achèvement et sera fin prêt avant la fin de cette année. Les investissements publics, notamment ceux prévus dans le cadre du Fonds Hassan II pour le développement économique et social, contribuent largement au financement de la dernière tranche des travaux.
    Deux autres chantiers dont l’importance est indéniable sont concernés : la rocade méditerranéenne et le dédoublement de la route nationale reliant Tanger et Tétouan dont les derniers tronçons s’achèveront au cours de cette année, selon les prévisions du ministère de l’équipement et du transport.
    En somme, à l’exception des grands chantiers urbanistiques tels le Bouregreg, le tramway à Rabat et le tramway à Casa, ce sont les investissements d’infrastructures, en particulier routières, portuaires et ferroviaires, qui concentrent le plus d’investissements publics. C’est le cas de l’Oriental qui, exceptionnellement, profitera de fonds importants en 2010. Au total, l’investissement public y sera de l’ordre de plus de 8 milliards de DH. Le lancement de l’autoroute Fès-Oujda y est pour quelque chose.
    Cette dynamique est due aussi au grand projet du complexe intégré Nador West Méditerranée, lancé récemment par le Souverain. Rien que pour son volet relatif à l’énergie, l’Etat débloquera cette année quelque 300 MDH. Et 362 MDH seront affectés au projet de réalisation d’un port de plaisance dans la lagune de Marchica (362 MDH).

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    • #3
      La répartition de l’enveloppe allouée à la construction d’écoles est plus équilibrée

      Evidemment, les régions où l’on ne programme pas d’autoroutes ou de ports recevront moins de fonds. Il en est ainsi de Oued Dahab-Lagouira, de Laâyoune-Boujdour, de Tadla-Azilal et de Guelmim-Smara. Ces quatre régions réunies se partageront 6,4 milliards de DH. Et encore. Car ce montant aurait pu être moins important s’il n’y avait le vaste programme du ministère de l’éducation nationale visant à étendre le réseau des établissements scolaires et qui a profité plus ou moins de manière équilibrée à toutes les régions du pays. En 2010, on prévoit le lancement des travaux de 145 unités dans ces quatre régions qui ne sont cependant pas les plus mal loties en la matière.
      Enfin, ces chiffres avec toutes les différences criardes qu’ils font ressortir entre régions, n’en cachent pas moins d’autres disparités. En rapportant l’investissement public global de chaque région à sa population pour obtenir l’investissement public par tête d’habitant on tombe sur des surprises. Les résultats se passent de tout commentaire : pour chaque habitant de la région de Rabat-Salé-Zemmour-Zaër, l’Etat investira quelque 14 300 DH en 2010 contre…1 224 DH pour un habitant de la région de Tadla-Azilal. De la même manière, les régions de Laâyoune-Boujdour et Oued Eddahab-Lagouira où l’investissement public global est parmi les plus faibles sont classées en 2e et 3e position quand on le rapporte à la population avec respectivement 6 800 et 6 600 DH par habitant et par an. Idem pour le Grand Casablanca où, malgré ses 18 milliards de DH, l’Etat n’investira finalement que l’équivalent de 4 900 DH pour chaque habitant. Si l’on veut lutter contre la pauvreté et aider les communes pauvres à se hisser à un standard national, il faudrait peut-être commencer déjà par assurer un minimum d’équité en matière d’investissements publics.

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      • #4
        Répartition des investissements publics selon les régions :121,5 milliards de DH pour 16 régions

        Rabat-Salé-Zemmour-Zaer
        Montant : 33,87 milliards de DH
        Principaux projets :
        – Autoroute de contournement de Rabat.
        – 3e voie de l’autoroute Rabat-Casa.
        – Projet Bouregreg : pont Moulay Hassan, tunnel Oudaya.
        – Barrage Ouljet Soltane à Khémisset.
        – Tribunal de famille et tribunal de 1ère instance à Rabat.
        – Prison agricole Aïn Jouhara.
        – 93 établissements scolaires.

        Grand Casablanca

        Montant : 17,72 milliards de DH
        Principaux projets :
        – Etudes de TGV.
        – Plateforme de logistique à Zenata.
        – Lancement des travaux de l'autoroute Tit-Mellil-Berrechid.
        – Travaux pour l'assise de la voie ferrée du tramway.
        – Le parc industriel Nouaceur aerospace city.
        – 65 établissements scolaires.
        – Cour d'appel.

        Tanger-Tétouan
        Montant : 12,98 milliards de DH
        Principaux projets :
        – 107 établissements scolaires.
        – Nouvelle ville Chourfates.
        – Prison à Tétouan et à Asilah.
        – Poursuite des travaux du stade.
        – Doublement de la voie sur la route nationale entre Tanger et Tétouan.
        – Tronçon Tétouan-Jebha.
        – Zone industrielle dédiée aux services à Tétouan sur 8 ha.

        Marrakech-Tensift-Al Haouz
        Montant : 9,6 milliards de DH
        Principaux projets :
        – 134 établissements scolaires.
        – CHU Marrakech et deux centres de santé à Tamansourt et Imintanout.
        – Réhabilitation urbaine de Benguerir.
        – Cour régionale des comptes.
        – Stade de Marrakech.
        – Autoroute Marrakech-Agadir et doublement de la voie entre l'autoroute et Essaouira.

        L'Oriental
        Montant : 8,1 milliards de DH
        Principaux projets :
        – 97 établissements scolaires.
        – CHU Oujda.
        – réhabilitation urbaine d’Oujda et de Nador.
        – Nador West Med.
        – Port de plaisance à Marchica.
        – Autoroute Fès-Oujda.

        Souss-Massa-Draa

        Montant : 6,9 milliards de DH
        Principaux projets :
        - 94 établissements scolaires.
        – Programme Villes sans bidonvilles.
        – Tribunal de 1ère instance à Tinghir et à Sidi Ifni.
        – Prison à Aït Melloul.
        – Cour régionale des comptes d'Agadir.
        – Stade d'Agadir.
        – Barrage Sidi Abdallah à Taroudant et de Tiouine à Ouerzazate.

        Chaouia Ouardigha
        Montant : 6,2 milliards de DH
        Principaux projets :
        – 80 établissements scolaires.
        – Nouvelle ville Khyayta sur 1 300 ha.
        – Tribunal de famille à Benslimane.
        – Hôpital de Settat.

        Doukkala-Abda
        Montant : 5,7 milliards de DH
        Principaux projets :
        – 55 établissements scolaires.
        – Hôpital provincial El Jadida.
        – Réhabilitation du port Jorf Lasfar.
        – Projet d'irrigation d'Oum Rabii de 27 000 ha.
        – Village de pêcheurs à Bedouza.

        Meknès-Tafilalet
        Montant : 4,17 milliards de DH
        Principaux projets :
        – 71 établissements scolaires.
        – Hôpital à Khénifra.
        – Tribunal de 1ère instance à Meknès et à Khénifra.
        – Prison à Azrou.
        – Pôle agricole à Meknès.
        – Village d’artisanat à Khénifra.

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        • #5
          Fès-Boulemane
          Montant : 4,12 milliards de DH
          Principaux projets :
          – 66 établissements scolaires.
          – CHU de Fès.
          – Tribunal de 1ère instance et une prison à Fès.
          – Autoroute Fès-Oujda et doublement de la route entre Fès et Sefrou.
          – Zone off-shore dédiée aux services à Fès.

          Gharb-Chrarda-Beni Hsen
          Montant : 2,85 milliards de DH
          Principaux projets :
          – 65 établissements scolaires.
          – Zone industrielle intégrée de l'automobile et un quartier industriel de l'électronique à Kénitra.
          – Turbine à gaz à Kénitra.

          Taza-al Hoceima-Taounate
          Montant : 2,73 milliards de DH
          Principaux projets :
          – 46 établissements scolaires.
          – Prison à Imzouren.
          – Autoroute Fès-Oujda.

          Guelmim-Smara
          Montant : 2,28 milliards de DH
          Principaux projets :
          – 36 établissements scolaires.
          – Tribunal de 1ère instance à Tata et une prison à Guelmim.
          – Centre régional de recherche agricole.

          Tadla-Azilal
          Montant : 1,77 milliards de DH
          Principaux projets :
          – 64 établissements scolaires.
          – Tribunal de 1ère instance à Souk Sebt.
          – Autoroute Berrechid-Béni Mellal.

          Laayoune-Boujdour-Sakia El Hamra
          Montant : 1,75 milliard de DH
          Principaux projets :
          – 29 établissements scolaires.
          – Tribunal de 1ère instance à Tarfaya.
          – Extension du port de Sidi Ifni et de Tarfaya.
          – Station éolienne de Tarfaya.
          – Centre régional de recherches agricoles à Laâyoune.

          Oued Dahab-Lagouira
          Montant : 659 millions de DH
          Principaux projets :
          – 16 établissements scolaires.
          – Extension du port de pêche à Dakhla.

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          • #6
            FOCUS :Rabat, capitale administrative mais aussi culturelle

            Les efforts d'investissements déployés à Rabat ne se concentrent pas uniquement sur le projet de Bouregreg. Les responsables gouvernementaux semblent vouloir rattraper le retard enregistré par la capitale administrative dans le domaine culturel. En plus de la Bibliothèque nationale et du Théâtre Mohammed V, les habitants de Rabat pourront, à terme, profiter de nouveaux joyaux.
            Il en est ainsi du Musée national des arts contemporains dont les travaux lancés du temps de l'ancien ministre de la culture Mohamed Achâari ont repris après une longue période d'interruption. D'un coût global de 74 MDH, le projet pour lequel le département de Bensalem Himmich consacrera en 2010 quelque 20 MDH, se trouve actuellement dans une phase avancée. Les premiers visiteurs pourraient apprécier les expositions du musée à partir de l'année prochaine. Un autre monument culturel est en cours de construction. Il s'agit du musée national de l'archéologie et des sciences de la terre dont les travaux se poursuivent à une cadence soutenue.
            Quelque 160 MDH sont prévus pour ce projet dont 25 MDH en 2010. Et ce n'est pas tout. La capitale se dotera également d'un nouveau théâtre qui sera plus imposant et qui risque de faire de l'ombre à l'antique Théâtre Mohammed V. Estimé à 300 MDH, le projet sera construit au bord de la rivière Bouregreg conformément aux caractéristiques internationales et aux techniques les plus innovantes dans le domaine. Le ministère de la culture prévoit, dans le cadre de sa contribution, une enveloppe de 20 MDH au titre de 2010. Il débloquera également 30 MDH pour la poursuite des travaux de l'Institut national supérieur de la musique et de la chorégraphie dont l'inauguration est prévue en 2011.
            Au programme aussi : le conservatoire de musique. Le ministère mobilisera près de 11 MDH pour déménager vers un nouveau local et quitter ainsi le siège loué actuellement pour dispenser des cours de musique et de danse en dehors des conditions exigées à cet effet.
            Certes, la capitale manquait cruellement de grandes infrastructures culturelles. C'est même indispensable pour la vitrine du pays. Mais de là à lui consacrer la quasi-totalité du budget d'investissement du ministère… Car sur les 95 millions de DH réservés par ce département en 2010 pour les grands projets de construction, la totalité est programmée à Rabat. L'on peut se demander, par exemple, pourquoi construire un deuxième théâtre à Rabat au moment où la plupart des grandes villes du pays n'ont pas de salles aux normes internationales et, à l'heure où le grand Théâtre promis pour Casablanca, tarde à voir le jour.

            la vieeco.com

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            • #7
              il y' a 20 milliards de DH dans les caisse de l'État non utilisé ils aurait pu les alloué au régions éloigné !!!

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              • #8
                vous trouvé normal d'allouer tant d'argent a l'axe eljadida tanger et les 1/4 restant pour le reste des regions ?

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                • #9
                  Souss-Massa-Draa
                  Montant : 6,9 milliards de DH
                  Principaux projets :
                  - 94 établissements scolaires.
                  – Programme Villes sans bidonvilles.
                  – Tribunal de 1ère instance à Tinghir et à Sidi Ifni.
                  – Prison à Aït Melloul.
                  – Cour régionale des comptes d'Agadir.
                  – Stade d'Agadir.
                  – Barrage Sidi Abdallah à Taroudant et de Tiouine à Ouerzazate
                  c'est la 2 eme region qui paye le plus de taxes apres casablanca, et les investissement de l'etat sont concentrer sur un tribunal et une nouvelle prison.
                  je comprend pas comment on construit un TGV au nord alors qu'il y a meme pas de train a agadir. c'est la meme chose pour l'autoroute.

                  imaginer un tgv agadir essaouira marrakech en 2015.

                  Commentaire


                  • #10
                    je partage avec auscasa, Agadir deuxième région qui génère le plus de richesses au Maroc après Casa, mérite plus d'investissements publics.
                    Concernant le rail Kech-Aga, théoriquement, il devait passer en // avec l'autoroute qui sera fin prête pour courant juin ou la fin d'année.

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                    • #11
                      et ben, chaque région a le droit a un prison et un tribunal
                      Tadla-Azilal
                      Montant : 1,77 milliards de DH
                      Principaux projets :
                      – 64 établissements scolaires.
                      – Tribunal de 1ère instance à Souk Sebt.
                      – Autoroute Berrechid-Béni Mellal.
                      a part l'autoroute qui donne priorité aux villes dans la région chaouia ouardigha (elle passe par khouribga et au lieu de suivre la nationale elle se dirige ver ouad zam et puis benimellal ) ,la région fonce dans son isolement
                      Dernière modification par Nourman, 09 février 2010, 10h34.

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                      • #12
                        je comprend pas le gouvernement (le roi) , ils ont de quoi désenclavé le royaume en 1 an voir 2 ans tout au plus , et ils font rien .

                        il peuvent débloqué en une seul fois 10 milliards DH pour raccordé tous le pays a hauteurs de 100% au niveau de l'eau courante , des routes rurale , de l'électricité , du réseaux d'assainissement des eaux usés pourtant ce sont toujours les mêmes régions qui s'accapare les 2/3 du budget de l'État pour un résultats plus que discutable !!

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