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Au moment où certains pays d’Europe, comme la France, inscrivent l’Algérie sur la liste noire des pays à risque, la Belgique donne un autre son de cloche et affirme que la destination Algérie est l’une des meilleures au monde. Ce n’est pas la première fois que le Royaume de Belgique va à l’encontre du cliché général pour dire qu’il y a autre chose que les images subjectives que l’on veut imposer à l’Algérie. Qui oubliera qu’aux pires moments du terrorisme, la Belgique n’a jamais cessé sa collaboration avec notre pays? Que la Belgique a ouvert ses portes aux ressortissants algériens qui fuyaient les affres du terrorisme?
Les Belges manifestent, au fil des années, un intérêt accru pour la destination Algérie, au vu du nombre croissant des visiteurs qui se rapprochent du stand algérien de 48 m2 au Salon des vacances de Bruxelles, qui s’est clôturé hier. Rencontrés à cette occasion, des visiteurs, habitués à se rendre dans d’autres pays européens, arabes ou même de l’Afrique du Nord, disent vouloir changer de destination, et aller découvrir de nouveaux horizons.
Ils expriment, pour la plupart, un intérêt particulier pour le désert algérien, impressionnés par notamment sa beauté et son étendue, et encouragés en cela par des témoignages d’amis ou de connaissances qui s’y sont déjà rendus. «Maintenant que le pays a retrouvé la sécurité, j’estime qu’il est peut-être temps d’y faire un tour avec ma famille, surtout que des amis à moi m’ont affirmé que leur périple au sud de l’Algérie était féérique. Ils sont très satisfaits», a témoigné un visiteur.
Ce regain d’intérêt, Mme Sabrina Bounaâs, du tour-opérateur Onat (Office national du tourisme), l’explique par le fait que «les touristes européens en ont marre du tourisme de masse, et recherchent de l’authenticité».
Habituée de ce salon, Mme Bounaâs soulignera, par ailleurs, que «les visiteurs qui l’approchent ont envie de se rendre dans des pays vierges, et recherchent un tourisme qui les rapproche des habitants». Elle ajoutera que, dans ce cadre là, «l’Algérie devient une destination prisée en raison de sa richesse naturelle, archéologique, historique et culturelle, et la bienveillance de ses habitants».
«Il ne faut pas oublier que l’Algérie est, après l’Italie, le 2e pays le plus riche en ruines romaines dans le monde», rappelle-t-elle. Pour mieux souligner cet intérêt, elle citera pour preuve, plusieurs voyages de groupes de touristes belges dans le nord et le sud du pays, organisés par l’Onat au cours de l’année écoulée, en collaboration avec un tour-opérateur belge «Artema». Par ailleurs, pour ne citer que cela, l’Onat, qui a diversifié son activité, recevra dès mars prochain un premier groupe de 17 pèlerins belges dans le cadre de son programme
«Sur les traces du Père Charles de Foucauld». Les régions incluses dans ce programme sont à la fois des espaces de ressource et de méditation pour les uns et d’isolement pour les autres, explique-t-elle. Né le 15 septembre 1858 à Strasbourg, le père Charles de Foucauld a passé une longue partie de sa vie entre Beni Abbès, El Goléa et Tamanrasset où il se fixa et mourut le 1er décembre 1916.
Pour sa part, un tour-opérateur algérien, installé en France, et spécialisé dans les circuits culturels et à thèmes, dans le nord de l’Algérie, M.Lagoune Amine, directeur général de «Algérie Tours ND», confirmera à l’APS cet intérêt, affirmant qu’il a déjà envoyé en Algérie 2000 étrangers du monde entier, notamment de Belgique, de France, du Japon et du Canada.
Invité par l’Onat qui prend en charge les frais de participation des tours-operateurs algériens, y compris ceux installés à l’étranger, M.Lagoune, qui se félicite de cette initiative, voudrait que les pouvoirs publics les aident encore plus pour se faire connaître des étrangers, en leur permettant d’être présents à tous les salons.
Le directeur général de l’ONT, M.Mohamed Benelhadj, évoque, pour sa part, la nécessité de changer le statut de l’Office pour qu’il puisse se déployer de façon plus efficace et être plus présent sur le marché international.
Il a également exprimé la volonté de l’Algérie d’être plus présente sur le marché belge, vu les bonnes relations qu’entretiennent les deux pays. Cette nouvelle édition du Salon a été caractérisée par une baisse constatée de l’affluence, que les exposants incombent à la crise économique internationale, et dont les conséquences sont ressenties en Belgique.
«L’affluence est très réduite, les exposants ont ressenti que la crise était présente. Les gens attendent les derniers moments pour s’engager afin de profiter des promotions. On constate également qu’il y a plus de vieux qui viennent au Salon, en raison de leur méconnaissance de l’Internet», a constaté M.Lagoune, dont les propos sont partagés par Mme Bounaâs.
Le Salon belge pour les professionnels du tourisme présente tous les sujets liés aux loisirs et agents de voyages d’affaires, indépendants, chaînes, acheteurs, gérants de voyages, fournisseurs de l’industrie du tourisme, travel managers et acheteurs corporate et, notamment, organisateurs de congrès.
Par l'Expression
Les Belges manifestent, au fil des années, un intérêt accru pour la destination Algérie, au vu du nombre croissant des visiteurs qui se rapprochent du stand algérien de 48 m2 au Salon des vacances de Bruxelles, qui s’est clôturé hier. Rencontrés à cette occasion, des visiteurs, habitués à se rendre dans d’autres pays européens, arabes ou même de l’Afrique du Nord, disent vouloir changer de destination, et aller découvrir de nouveaux horizons.
Ils expriment, pour la plupart, un intérêt particulier pour le désert algérien, impressionnés par notamment sa beauté et son étendue, et encouragés en cela par des témoignages d’amis ou de connaissances qui s’y sont déjà rendus. «Maintenant que le pays a retrouvé la sécurité, j’estime qu’il est peut-être temps d’y faire un tour avec ma famille, surtout que des amis à moi m’ont affirmé que leur périple au sud de l’Algérie était féérique. Ils sont très satisfaits», a témoigné un visiteur.
Ce regain d’intérêt, Mme Sabrina Bounaâs, du tour-opérateur Onat (Office national du tourisme), l’explique par le fait que «les touristes européens en ont marre du tourisme de masse, et recherchent de l’authenticité».
Habituée de ce salon, Mme Bounaâs soulignera, par ailleurs, que «les visiteurs qui l’approchent ont envie de se rendre dans des pays vierges, et recherchent un tourisme qui les rapproche des habitants». Elle ajoutera que, dans ce cadre là, «l’Algérie devient une destination prisée en raison de sa richesse naturelle, archéologique, historique et culturelle, et la bienveillance de ses habitants».
«Il ne faut pas oublier que l’Algérie est, après l’Italie, le 2e pays le plus riche en ruines romaines dans le monde», rappelle-t-elle. Pour mieux souligner cet intérêt, elle citera pour preuve, plusieurs voyages de groupes de touristes belges dans le nord et le sud du pays, organisés par l’Onat au cours de l’année écoulée, en collaboration avec un tour-opérateur belge «Artema». Par ailleurs, pour ne citer que cela, l’Onat, qui a diversifié son activité, recevra dès mars prochain un premier groupe de 17 pèlerins belges dans le cadre de son programme
«Sur les traces du Père Charles de Foucauld». Les régions incluses dans ce programme sont à la fois des espaces de ressource et de méditation pour les uns et d’isolement pour les autres, explique-t-elle. Né le 15 septembre 1858 à Strasbourg, le père Charles de Foucauld a passé une longue partie de sa vie entre Beni Abbès, El Goléa et Tamanrasset où il se fixa et mourut le 1er décembre 1916.
Pour sa part, un tour-opérateur algérien, installé en France, et spécialisé dans les circuits culturels et à thèmes, dans le nord de l’Algérie, M.Lagoune Amine, directeur général de «Algérie Tours ND», confirmera à l’APS cet intérêt, affirmant qu’il a déjà envoyé en Algérie 2000 étrangers du monde entier, notamment de Belgique, de France, du Japon et du Canada.
Invité par l’Onat qui prend en charge les frais de participation des tours-operateurs algériens, y compris ceux installés à l’étranger, M.Lagoune, qui se félicite de cette initiative, voudrait que les pouvoirs publics les aident encore plus pour se faire connaître des étrangers, en leur permettant d’être présents à tous les salons.
Le directeur général de l’ONT, M.Mohamed Benelhadj, évoque, pour sa part, la nécessité de changer le statut de l’Office pour qu’il puisse se déployer de façon plus efficace et être plus présent sur le marché international.
Il a également exprimé la volonté de l’Algérie d’être plus présente sur le marché belge, vu les bonnes relations qu’entretiennent les deux pays. Cette nouvelle édition du Salon a été caractérisée par une baisse constatée de l’affluence, que les exposants incombent à la crise économique internationale, et dont les conséquences sont ressenties en Belgique.
«L’affluence est très réduite, les exposants ont ressenti que la crise était présente. Les gens attendent les derniers moments pour s’engager afin de profiter des promotions. On constate également qu’il y a plus de vieux qui viennent au Salon, en raison de leur méconnaissance de l’Internet», a constaté M.Lagoune, dont les propos sont partagés par Mme Bounaâs.
Le Salon belge pour les professionnels du tourisme présente tous les sujets liés aux loisirs et agents de voyages d’affaires, indépendants, chaînes, acheteurs, gérants de voyages, fournisseurs de l’industrie du tourisme, travel managers et acheteurs corporate et, notamment, organisateurs de congrès.
Par l'Expression
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