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Vers le relogement des 300 familles de Diar- Echems

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  • Vers le relogement des 300 familles de Diar- Echems

    Les promesses des pouvoirs publics faites aux habitants de Diar-Echems sont en voie de concrétisation. 300 familles devraient être relogées avant la fin du mois en cours.

    Avant même d’avoir reçu des notifications de leur prochain déménagement, les familles concernées par la première phase de relogement ont commencé à rassembler leurs affaires. Elles vivent dans l’attente de leur départ. Les nouvelles sont bonnes : les membres du comité désignés pour négocier avec la daïra sont formels : le travail effectué depuis le mois d’octobre a permis de dégager un premier lot de logements qui sera affecté aux habitants de Diar-Echems. Les membres du comité disent ne pas savoir, pour le moment, vers quel site ils seront dirigés mais affirment que cela relève du détail, tant les familles exultent à l’idée de quitter Diar- Echems.

    La nouvelle, qui a fait le tour de la cité, a redonné espoir même à ceux qui ne sont pas concernés par cette première opération de relogement. La cité compte, en effet, pas moins de 1 500 familles et les pouvoirs publics avaient été clairs dès le début : ils avaient averti les habitants que le relogement de l’ensemble des habitants du quartier serait impossible. L’option du déménagement par tranche avait alors été approuvée par le comité du quartier.

    Pour rappel, Diar-Echems avait été le théâtre de violents affrontements entre les habitants et les forces de l’ordre.

    Ces derniers avaient violemment manifesté leur refus de continuer de vivre dans des conditions inhumaines. Ils sont, en effet, 1 500 familles à s’entasser dans des studios, des célibatoriums datant de l’époque coloniale et qui ne sont pas appropriés pour des familles.

    Après l’indépendance, le gouvernement y avait casé, à titre provisoire, des occupants d’un bidonville. L’idée paraissait louable à l’époque mais le provisoire a duré plus de quarante années. Beaucoup de résidents de la cité se souviennent y avoir été transférés alors qu’ils étaient enfants. Ils y ont grandi, ont vu leurs parents décéder, y ont fondé une famille et même marié leurs enfants dans des «appartements» de quelques mètres carrés.

    Parfois, pas moins de trois générations cohabitent dans un même studio. La promiscuité les a poussé à s’adapter à la situation. Ils ont mis en place un système de rotation pour dormir : les hommes dorment la nuit dans les couloirs. Ils n’entrent dans les «appartements » que le matin après le départ des femmes de la maison au travail.

    Inutile de dire qu’à Diar-Echems, l’intimité est un luxe. Pour se changer, il faut ruser. Pour se laver, il faut attendre son tour. Sans fausse pudeur, des frères avouent avoir surpris leurs sœurs en train de se changer, des enfants ont assisté malgré eux aux ébats de leurs parents.

    A Diar-Echems, les anecdotes de ce type sont légion. Les habitants espèrent en partant laisser toutes ces années de galère derrière eux. Ceux qui partent se réjouissent, ceux qui doivent patienter un peu plus regarderont partir les autres en espérant que les pouvoirs publics tiendront leurs promesses jusqu’au bout.

    Par le Soir

  • #2
    Allhamdoullah ils vont se rendre compte que finalement l'Algérie est indépendante( je suis heureux pour eux)

    Commentaire

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