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La naissance de nouvelles wilayas reportée

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    Collectivités locales
    La naissance de nouvelles wilayas reportée



    La gestion des municipalités en Algérie a été le thème hier de l'émission «Tahaoulat» de la Chaîne I à partir de laquelle le ministre délégué chargé des Collectivités locales a annoncé plusieurs changements qui entreront en vigueur dans le cadre du nouveau code communal durant le présent mandat.

    Il a notamment évoqué la création de nouvelles wilayas déléguées et l'octroi par les banques de crédits au bénéfice des mairies.

    Selon le ministre délégué chargé des collectivités locales, Daho Ould Kablia, «le nouveau code communal est encore en cours d'étude». Attendu par les municipalités et particulièrement les responsables locaux des wilayas du Sud, il tarde à voir le jour car de nouvelles modifications lui ont été apportées.


    L'argument avancé par l'hôte de la Chaîne I quant à ce retard reste la recherche d'équilibre entre la responsabilité de l'exécutif local et celle de l'Etat. Il a sur ce point affirmé que «le 3e découpage administratif de l'histoire de l'Algérie depuis l'avènement de l'indépendance rencontre beaucoup de difficultés, puisque «la création d'une nouvelle wilaya demande des moyens financiers conséquents, sans oublier la formation de cadres». Il a également précisé que «si de nouvelles wilayas sont créées, leur nombre ne dépassera pas la dizaine». Toutefois, il n'a pas écarté la thèse de la naissance de plusieurs wilayas déléguées.

    Parmi les points essentiels qui caractériseront le nouveau code communal, Daho Ould Kablia a évoqué la transparence comme futur moyen de gestion des localités, et ce, à travers la démocratie participative. L'idée consiste à faire participer les citoyens résidant dans la commune à assister une fois par an à des rencontres avec les élus locaux pour discuter des projets de développement à inaugurer, comme ceux de l'assainissement, à titre indicatif. Suite à ces éventuelles réunions entre les autorités locales et les représentants des citoyens, des PV seront signés pour que les projets en question soient étudiés.

    Sur ce point, M. Ould Kablia a indiqué que «dans un souci de protéger les deniers publics de détournements, aucune dépense ne sera permise sans l'approbation de l'inspecteur financier». Ce dernier a pour mission de calculer la concordance du projet avec le budget de l’APC. Cette nouvelle formule est présentée comme la solution idoine pour éviter le surendettement des Apc. Pour rappel, le ministère de l'Intérieur a recouvert les dettes des Apc à deux reprises, en 2003 et en 2008.

    En définitive, le financement des projets de la mairie doit s'effectuer en fonction de son budget, car dans de nombreux cas, des chefs de projet ont demandé des rallonges. D'autre part, le statut de l'élu sera modifié avec intégration de paramètres liés à sa protection et au payement de ses indemnités. En outre, le nouveau code communal prévoit l'élection du maire par les membres de l'assemblée populaire communale. Auparavant, c'était la tête de liste qui était désignée de facto P/Apc.

    Des prêts bancaires pour les Apc
    Les Apc pourront demander des prêts bancaires pour la réalisation de leurs projets. Ce renforcement du budget de la commune lui donnera la possibilité de profiter de l'étude technique effectués par les instituions bancaires. En effet, avant qu'une banque n'accorde un prêt, le projet est plus souvent soigneusement décortiqué. Mais le ministre chargé des collectivités locales n'a pas précisé quel sera le taux de remboursement des prêts qui seront alloués.

    Les membres des Apc responsables des conflits
    Le premier responsable des collectivités locales pense que les déchirements récurrents au sein des Apc résultent des conflits idéologiques de leurs membres, qui sont issus de différentes formations politiques. «Dans les premiers temps, ils sont d'accord et ils divergent par la suite», a-t-il analysé.

    Il a ainsi estimé que «l'autonomie des Apc, souvent demandée pour son élargissement par les maires, n'est pas remise en cause par l'Etat». Et d'ajouter : «Le P/Apc rencontre des difficultés avec ses collègues qui l'entourent et non de la tutelle».

    Intercommunalité
    M. Ould Kablia souhaite l'établissement d'un climat d'entraide entre les municipalités.
    L'intercommunalité est pour lui l'un des meilleurs moyens de finaliser les projets entrepris par telle ou telle commune.

    Pas de police communale
    La transformation du corps des gardes communaux en police municipale ne sera certainement pas appliquée dans un avenir proche, a laissé entendre le ministre délégué. Car actuellement, ils sont gérés selon les dispositifs de lutte contre le terrorisme.


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