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La Fondation pour la Mémoire de la guerre d'Algérie sur le point d'être créée
PARIS, 11 fév 2010 (AFP) - La création en France d'une "Fondation pour la mémoire de la guerre d'Algérie et des combats du Maroc et de Tunisie" est entrée dans "sa dernière ligne droite", a indiqué jeudi à l'AFP le secrétariat d'Etat à la Défense et aux Anciens combattants.
"Les statuts ont été validés par Matignon qui doit les communiquer à son tour au ministère de l'Intérieur", a-t-on indiqué de même source.
"Avant la création officielle de cette fondation, attendue dès juin, ils doivent encore être approuvés par le Conseil d'Etat", a-t-on précisé.
Paris compte sur la création prochaine de cette Fondation pour concourir à l'apaisement des relations avec Alger, qui se sont soudainement envenimées ces derniers jours, lorsque 125 députés algériens ont signé une proposition de loi criminalisant le colonialisme français (1830-1962).
"Les derniers événements montrent qu'il est temps que tout cela se mette en place", a déclaré à l'AFP le secrétaire d'Etat à la Défense et aux Anciens combattants Hubert Falco.
Selon lui, l'ancien président de l'assureur AXA Claude Bébéar, qui a lui-même fait la guerre d'Algérie, "est pressenti pour la présider".
Voulue par Jacques Chirac, cette fondation était inscrite dans la loi du 23 février 2005 "portant reconnaissance de la Nation et contribution nationale en faveur des Français rapatriés".
Nicolas Sarkozy l'avait remise sur les rails en décembre 2007, estimant qu'elle pourrait "aider à la réconciliation des mémoires : mémoire des anciens combattants, mémoire des rapatriés, mémoire des harkis, mémoire des Algériens, mémoire des historiens".
Elle bénéficiera d'une dotation en capital de 7,2 millions d'euros apportés par l'Etat, ainsi que trois associations d'anciens combattants et sera installée aux Invalides.
"Les statuts ont été validés par Matignon qui doit les communiquer à son tour au ministère de l'Intérieur", a-t-on indiqué de même source.
"Avant la création officielle de cette fondation, attendue dès juin, ils doivent encore être approuvés par le Conseil d'Etat", a-t-on précisé.
Paris compte sur la création prochaine de cette Fondation pour concourir à l'apaisement des relations avec Alger, qui se sont soudainement envenimées ces derniers jours, lorsque 125 députés algériens ont signé une proposition de loi criminalisant le colonialisme français (1830-1962).
"Les derniers événements montrent qu'il est temps que tout cela se mette en place", a déclaré à l'AFP le secrétaire d'Etat à la Défense et aux Anciens combattants Hubert Falco.
Selon lui, l'ancien président de l'assureur AXA Claude Bébéar, qui a lui-même fait la guerre d'Algérie, "est pressenti pour la présider".
Voulue par Jacques Chirac, cette fondation était inscrite dans la loi du 23 février 2005 "portant reconnaissance de la Nation et contribution nationale en faveur des Français rapatriés".
Nicolas Sarkozy l'avait remise sur les rails en décembre 2007, estimant qu'elle pourrait "aider à la réconciliation des mémoires : mémoire des anciens combattants, mémoire des rapatriés, mémoire des harkis, mémoire des Algériens, mémoire des historiens".
Elle bénéficiera d'une dotation en capital de 7,2 millions d'euros apportés par l'Etat, ainsi que trois associations d'anciens combattants et sera installée aux Invalides.
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