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Les services de réanimation en Algérie: un lit pour les microbes

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  • Les services de réanimation en Algérie: un lit pour les microbes

    En Algérie, malgré toutes les dispositions prises en matière d’hygiène hospitalière, les infections nosocomiales continuent de faire des victimes dans les différents services à risque à travers tous les établissements de santé publique.

    Selon les dernières statistiques officielles, le taux de ces infections est entre 12 et 13% au niveau national. Mais celles des sites opératoires ont atteint les taux de 16% à 20%. Elles sont encore plus élevées dans les services de réanimation, où le taux est de 30% au niveau national, selon le professeur Belkacemi, chef de service de réanimation à l’hôpital de Beni Messous, qui intervenait hier, lors des Journées médicochirurgicales de l’hôpital de Beni Messous.

    Pour lui, les infections nosocomiales représentent un problème de santé publique majeur au plan national et même mondial. Les principales mesures à prendre pour minimiser le risque de ces infections sont, selon lui, « le renforcement et l’amélioration de l’hygiène hospitalière ». Ces infections touchent, notamment, les personnes hospitalisées vulnérables, dont les personnes âgées, les immunodéprimées et celles souffrant de maladies chroniques, a-t-il précisé. Ce qui aggrave le risque de mortalité, a-t-il indiqué en relevant que le taux élevé constaté dans les services de réanimation, est dû à l’utilisation de plusieurs instruments, notamment des tubes que les médecins réanimateurs introduisent par différentes voies chez les personnes malades.

    L’observance des protocoles de lavage des mains n’est pas suffisamment respectée par le personnel de santé. Le stockage des déchets, présentant des risques d’infection avant leur élimination, se fait loin des normes requises.

    Ce diagnostic a été établi par des spécialistes de la santé publique, s’appuyant sur une statistique soulignant que 50 à 60% des infections sont imputables au lavage des mains avec un pain de savon. Le corps médical, lui, estime que cette manière de procéder doit être bannie des structures de santé publique au profit des savons liquides antibactériens jugés beaucoup plus fiables.

    Par ailleurs, dans le cadre de cette journée, onze ateliers thématiques en médecine, entre autres, sur la prévention et le dépistage des cancers, la prise en charge de l’hypertension artérielle en médecine interne, sont animés par des professeurs en médecine au profit des étudiants. Une opportunité pour améliorer la qualité des soins et informer le personnel soignant des dernières données en matière de prise en charge des malades.

    Par El Watan

  • #2
    L'hôpital Beni Messous, ainsi que leurs professeurs sont les derniers à en dire des choses.

    Le 5 février, y'a eu une infection au niveau du service néo-nat et des bébés sont morts dans la soirée du 6 février ....qu'ont-ils fait?

    Les personnels de Beni messous qu'ils aillent au diable surtout le service de néo nat, j'ai jamais vu pire. Mais que dire... ils le paieront trop cher.
    Dernière modification par absente, 11 février 2010, 20h35.

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    • #3
      Hadi Ghiba Tsu...âala slama
      L'hygiène hospitalière est d'abord une culture, et dans nos hôpitaux cette culture est quasi inexistante.
      La lutte contre les infections nosocomiales est un programme globale : linge stérile, matériel stérile, personnel propre, lavage fréquent des mains (avec un savon liquide désinfectant), absence de vecteurs (le grelou pilule dans les hôpitaux)...
      Dans nos hôpitaux, tu es accueilli par les odeurs à l'entrée, tu découvres le reste ensuite : draps salles, cafards, murs décolorés et j'en passe.
      Je crois que les raisons sont à rechercher d'abord au niveau de la gestion des établissements hospitalier, dont les responsables ne semblent pas trop se préoccuper des patients, ensuite au niveau du personnel soignant dont la formation semble insuffisante en ce qui concerne les risques nosocomiaux (une fois un infirmier voyant mon inquietude devant une plaie chirurgicale suppurée d'un proche hospitalisé, m'a répondu "c'est normal").
      La solution ?
      D'abord mettre en place, dans chaque établissement, une instance de lutte contre les infections nosocomiales (genre CLIN en France).
      Considérer les infections nosocomiales (I.N) comme un critère de non qualité, rendre leur déclaration obligatoire, et pénaliser les établissements où des I.N sont déclarées...
      Enfin tout un prgramme.
      Le sage souffre dans le bonheur du savoir... L’ignorant exulte dans les délices de l’ignorance

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      • #4
        Salam Ettargui

        Je voyais les médecins eux même ne respectaient pas l'hygienne. Les maitres assistants sortaient et rentraient sans se prendre la peine de se laver les mains pourtant le gel liquide est bien disponible. Les infermières mangent dans le service de réanimation... où dans un service néo-nat et rentraient avec des boites de gâteaux... Beni messous, hôpital de Mickey.

        Professeur responsable de service Nobecourt, incapable de faire une echocardio et s'installe dans son bureau et il s'en foute de l'état des bébés alors qu'ils étaient infectés.

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        • #5
          M'sa el khir Tsu
          Je ne connais pas le service de néonat de Béni Messous, mais ce que tu dis ne me surprend pas et avec un tel comportement il ne faut s'étoner qu'il y ai des infections nosocomiales.
          Le système de santé en Algérie a besoin d'un grand décrassage et la formation médicale a besoin d'une mise à jour
          Le sage souffre dans le bonheur du savoir... L’ignorant exulte dans les délices de l’ignorance

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          • #6
            Salut tout le monde

            Tsunami désolée pour ce qui est arrivé à votre bébé j'imagine ta colére et je compatie à votre douleur..............malheurement dans notre pays il n'ya pas de suite.........jadis (les année 80) ce service de néo nat était l'un des meilleurs service sur le territoire national.....les medecins ne fermaient pas l'oeil de la nuit ... il y avait une trés bonne hygienne pourtant le CLIN (commission de lutte contre les infections nosocomials) n'existait pas ....ce dernier est instauré dans tout les services "etablissement de santé" depuis novembre 1998 et réactivé ces derniéres années hélas rien n'a été fait sur le terrain :22: c'est leurs dernier soucis c'est toute une éducation...............
            La nature a fait l'homme heureux et bon, mais [...] la société le déprave et le rend misérable.
            Rousseau (Jean-Jacques)

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