Le mandat d’arrêt lancé le 14 décembre 2009 par la justice britannique à l’encontre de Mme Tzipi Livni pour sa responsabilité dans la guerre de destruction israélienne de Gaza a retenti comme un désaveu du Maroc pour l’accueil que le Royaume avait réservé en novembre à l’ancien ministre israélien des affaires étrangères, un camouflet d’autant plus cinglant que le souverain chérifien, le Roi Mohamad VI préside le comité « Al Qods », le comité chargé de préserver les Lieux saints musulmans de Jérusalem, une ville en voie de judaïsation rampante et quasiment annexée par Israël.
Le laxisme traditionnel marocain à l’égard d’Israël, à contre courant de la position officielle arabe, est généralement expliqué par les rapports historiques qu’entretient la dynastie alaouite avec le judaïsme marocain. En complément au dossier « Jordanie et Maroc, les voltigeurs de pointe de la diplomatie occidentale » dans la sphère arabe
renenaba publie, en additif, au titre d’annexe documentaire, des extraits d’une étude de M. Abraham Sarfaty sur la problématique du judaïsme marocain et son rapport au sionisme. Une étude parue dans la Revue Souffles numéro spécial 15, 3e trimestre 1969 et toujours d’actualité.
La revue Souffles « Anfas » en arabe est née en 1966 au Maroc de la rencontre de quelques poètes qui sentaient l’urgence d’une tribune et d’un renouveau poétique et politique.
Mais, très vite, elle cristallisa autour d’elle toutes les énergies créatrices marocaines : peintres, cinéastes, hommes de théâtre, chercheurs, penseurs hommes de théâtre, pour finir par devenir un carrefour de création et de réflexion pour les nouvelles générations marocaines avides de libérer leur pays, de lui restituer une identité, de lui offrir un futur. Souffles a été lue à travers tout le Tiers Monde.
Tout au long de son existence, elle s’est également ouverte aux cultures des autres pays du Maghreb et de ceux du Tiers Monde. Interdite en 1972, Souffles est restée longtemps introuvable. Trop peu de bibliothèques peuvent la proposer à leurs lecteurs ou aux chercheurs, que ce soit au Maghreb, en France ou ailleurs. Et pourtant cette revue est incontournable pour qui veut travailler sur la littérature maghrébine, sur les problèmes de la culture nationale et de la décolonisation culturelle.
lundi 28 décembre 2009 - par René Naba
Le laxisme traditionnel marocain à l’égard d’Israël, à contre courant de la position officielle arabe, est généralement expliqué par les rapports historiques qu’entretient la dynastie alaouite avec le judaïsme marocain. En complément au dossier « Jordanie et Maroc, les voltigeurs de pointe de la diplomatie occidentale » dans la sphère arabe
renenaba publie, en additif, au titre d’annexe documentaire, des extraits d’une étude de M. Abraham Sarfaty sur la problématique du judaïsme marocain et son rapport au sionisme. Une étude parue dans la Revue Souffles numéro spécial 15, 3e trimestre 1969 et toujours d’actualité.
La revue Souffles « Anfas » en arabe est née en 1966 au Maroc de la rencontre de quelques poètes qui sentaient l’urgence d’une tribune et d’un renouveau poétique et politique.
Mais, très vite, elle cristallisa autour d’elle toutes les énergies créatrices marocaines : peintres, cinéastes, hommes de théâtre, chercheurs, penseurs hommes de théâtre, pour finir par devenir un carrefour de création et de réflexion pour les nouvelles générations marocaines avides de libérer leur pays, de lui restituer une identité, de lui offrir un futur. Souffles a été lue à travers tout le Tiers Monde.
Tout au long de son existence, elle s’est également ouverte aux cultures des autres pays du Maghreb et de ceux du Tiers Monde. Interdite en 1972, Souffles est restée longtemps introuvable. Trop peu de bibliothèques peuvent la proposer à leurs lecteurs ou aux chercheurs, que ce soit au Maghreb, en France ou ailleurs. Et pourtant cette revue est incontournable pour qui veut travailler sur la littérature maghrébine, sur les problèmes de la culture nationale et de la décolonisation culturelle.
lundi 28 décembre 2009 - par René Naba
Commentaire