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Nadia Kerbadj rejoint Ali-Khodja et Imansouran

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  • Nadia Kerbadj rejoint Ali-Khodja et Imansouran

    Après avoir enterré Ali Ali-Khodja et Abdelmalek Imansouran, l’Algérie a, hier, dit adieu à la chanteuse Nadia Kerbadj.

    La défunte a tiré sa révérence, suite à un arrêt cardiaque. Elle avait 72 ans. D’origine syrienne, Nadia Kerbadj a vu le jour, à Damas, le 8 mai 1938. Entamant sa carrière artistique à Paris, au début des années 1950, période durant laquelle elle fait la connaissance d’Amraoui Missoum, c’est plutôt en Algérie qu’elle se fait vraiment remarquer.

    Après l'indépendance, elle s'installe à Alger et épouse le compositeur syrien Tayssir Akla qui a marqué de son empreinte la chanson algérienne. Nadia Kerbadj qui a interprété, entre autres titres, Ya dellal, Ma hadrouche batel âlik ennas, El Khir kif kalou ou Ma thayarhech, n’approfondira pas plus son répertoire, préférant l'interprétation radiophonique, la réalisation et la présentation de programmes culturels à la Radio nationale.

    Suite à cette disparition subite, la ministre de la Culture, Mme Khalida Toumi, a présenté ses sincères condoléances à la famille de la défunte Nadia Kerbadj inhumée, mardi, au cimetière de Baïnem (Alger). «Connue pour sa grande sensibilité, Nadia Kerbadj n'a cessé de charmer son public avec ses interprétations magistrales et restera à jamais dans les cœurs», a-t-elle indiqué.

    Abdelmalek lmansouran, qui nous a également quittés, lundi dernier, à l'âge de 55 ans, était, pour sa part, considéré par le milieu artistique comme «l'un des chantres de la chanson chaâbie». S’étant distingué dans les années 1980 après son passage à l’émission Alhan Oua chabab, Imansouran a connu son premier grand succès, en 1983, suite à son interprétation magistrale des qçidate comme Galou laareb galou, Qissat elghoulem mais surtout Qissat sidna Youcef qu'il a composée avec le poète Ahmed Berrar.

    Ali Ali-Khodja, le poète des couleurs Décédé à l’âge de 85 ans, des suites d’une longue maladie, Ali Ali-Khodja a consacré presque toute son existence à la peinture. Arrière-petit-fils du dey d’Alger, Ali Ali-Khodja a vu le jour à Bologhine le 13 janvier 1923. Orphelin de père, dès l’âge de 4 ans, il est recueilli par ses oncles maternels, Mohamed et Omar Racim qui se chargent de lui donner une bonne éducation. En 1937, il fait son entrée à l’Ecole des beaux-arts où il étudie la calligraphie et l’enluminure.

    D’abord miniaturiste et céramiste, il bifurque très vite vers la peinture à l’huile où il laisse éclater son génie et sa sensibilité. Exposant dans plusieurs galeries à l’occasion de plusieurs rendez-vous, il est partout salué pour son talent que ce soit à Oslo, Copenhague, Pékin, Rabat, Tunis, Grenade, ou à Paris et on en oublie encore. En 1948, il est nommé à la tête du Musée des arts et traditions populaires et, en 1961, il intègre l’Ecole des beaux-arts, en qualité d’enseignant.

    Réalisant des timbres poste (1963), dessinant les armoiries de la ville d’Alger (1965) ainsi que des affiches du ministère du Tourisme (1968) et de la Foire internationale d’Alger (1974), Ali-Khodja dévoilera chaque fois une part de l’immense talent qu’il recèle. C’est ce qui lui vaudra un grand nombre de distinctions ici et à l’étranger.

    Ali Ali-Khodja sera, notamment, récipiendaire de la première bourse (section miniature) de la ville d’Alger (1942), de la médaille d’or du meilleur ouvrier de France (1960), du premier prix de l’affiche 10e anniversaire de l’indépendance (Alger, 1972) et de la médaille du mérite national (1987).

    Par la Nouvelle République
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