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Restauration de Djebla

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  • Restauration de Djebla

    Située à la limite est de la wilaya de Tizi Ouzou (Azeffoun) avec celle de Béjaïa, la région côtière de Béni Ksila renferme une beauté naturelle paradisiaque, tant la force féerique de la montagne fait face à l’immensité de la mer.

    L’étendue de l’histoire fait que, comme dans chaque région de la Kabylie, chaque coin est un pont de mémoire entre générations. En haut, sur la montagne, l’ancien village Djebla, faisant face à la mer, vient de faire l’objet d’une restauration. Financé à 80% par l’Union européenne, dans le cadre du soutien aux associations, et aussi par l’APW de Béjaïa, qui a pris en charge l’apport personnel de l’association du village, qui porte le nom de Tajmâat l’Djebla, d’un montant de 20% sur le coup du projet.

    L’APC a contribué avec d’autres aménagements. Pour le président de l’association, M. Ahmed Farid, cela entre dans une prise de conscience de sauvegarde du patrimoine matériel de notre village, notamment les bâtisses anciennes, suivant une gestion quotidienne de la cité. Cela entre également dans le projet de lancement d’un tourisme solidaire à Djebla.

    Nous avons pu lancer la restauration de 20 maisons, toutes équipées de lits et d’autres commodités, notamment des douches, des WC intégrés à l’intérieur des maisons ; nous avons réalisé les assainissements par l’évacuation des eaux usées, des fosses perdues et une plantation d’arbres autour des structures…

    À ce sujet, plus de 450 arbres ont été plantées autour du village afin d’éviter l’érosion de la terre…

    La restauration s’est faite suivant les techniques anciennes, en utilisant des matériaux d’autrefois, comme l’argile et la bouse de vache dite “tarfa”. Une restauration typique, avec la participation des gens de Béni Ksila et ceux d’autres villages.

    Des artisans maçons qui ont su sauvegarder le métier de construire une maison ancienne suivant les méthodes d’autrefois. Mais l’on devrait aussi transmettre cet art comme un devoir de mémoire, apprendre aux jeunes cette façon de réaliser un gourbi.

    Même les femmes ont pris part au projet.


    En effet, l’association a recruté 5 femmes qui connaissent bien le métier. Trois d’entre elles participent à la construction et les deux autres sont chargées de la décoration intérieure des maisons. L’on peut constater des Ikoufane, sorte de mini-silos en terre séchée, utilisés autrefois pour la conservation des figues, des jarres à huile, des gargoulettes... Par ailleurs, cette association attend une aide pour l’équipement de ces structures en matière de mobilier.

    Pour rappel, la convention du projet d’appui aux associations algériennes de développement (ONGII) a été signée entre l’Algérie et la Commission européenne en 2005. Parmi ses objectifs, le soutien aux associations par des actions de formation et des financements entrant dans le domaine social, la promotion du droit de la femme et des jeunes, la protection de l’environnement, la promotion, de l’écotourisme…

    Tout en apportant une attention aux projets concernant les couches vulnérables de la population. Les initiatives visent à lutter contre la pauvreté et la marginalisation.

    Par Liberté
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