C'est une première. Après avoir intensifié leur coopération sécuritaire avec l'Algérie dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, les Etats-Unis entendent à présent prospecter le marché économique algérien. Du 17 au 20 février, une délégation du Département du commerce américain sera à Alger pour une visite officielle. Vingt-quatre entreprises américaines feront le déplacement.
Parmi les entreprises qui seront présentes, se trouvent des leaders des secteurs du BTP, des télécommunications, de l'électricité, de la défense, de la santé ou encore des ressources en eau, comme Boeing, Electrolux, Motorola, Harley Davidson ou Capstone Turbine. Toutes viennent, alléchées par les opportunités du marché algérien, dans la perspective notamment du plan d'investissement de 150 milliards de dollars programmé par le gouvernement sur les cinq prochaines années.
Aujourd'hui, l'Algérie est le deuxième partenaire des Etats-Unis dans le monde arabe. Mais les Américains n'arrivent qu'à la sixième place des fournisseurs du marché algérien, derrière notamment la France, la Chine et l'Italie. Avec cette visite, les Etats-Unis espèrent sans doute rattraper leur retard.
La tâche ne s'annonce pas forcément facile étant donné le contexte diplomatique entre les deux pays après la polémique née du placement de l'Algérie par Washington sur la liste des pays à risque terroriste, imposant un contrôle renforcé aux voyageurs algériens se rendant aux Etats-Unis.
Hakim Arous
TSA
Parmi les entreprises qui seront présentes, se trouvent des leaders des secteurs du BTP, des télécommunications, de l'électricité, de la défense, de la santé ou encore des ressources en eau, comme Boeing, Electrolux, Motorola, Harley Davidson ou Capstone Turbine. Toutes viennent, alléchées par les opportunités du marché algérien, dans la perspective notamment du plan d'investissement de 150 milliards de dollars programmé par le gouvernement sur les cinq prochaines années.
Aujourd'hui, l'Algérie est le deuxième partenaire des Etats-Unis dans le monde arabe. Mais les Américains n'arrivent qu'à la sixième place des fournisseurs du marché algérien, derrière notamment la France, la Chine et l'Italie. Avec cette visite, les Etats-Unis espèrent sans doute rattraper leur retard.
La tâche ne s'annonce pas forcément facile étant donné le contexte diplomatique entre les deux pays après la polémique née du placement de l'Algérie par Washington sur la liste des pays à risque terroriste, imposant un contrôle renforcé aux voyageurs algériens se rendant aux Etats-Unis.
Hakim Arous
TSA
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