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Les JO face aux exigences du développement durable

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  • Les JO face aux exigences du développement durable

    Les Jeux olympiques de Vancouver qui se sont ouverts, vendredi 12 février, ont déjà remporté une médaille... Le bronze, décerné par la Fondation DavidSuzuki, l'une des principales organisations écologistes canadiennes. "Les enseignements tirés ici serviront de modèles pour les futures éditions des Jeux", promet le président du Comité international olympique, Jacques Rogge, dans son discours inaugural. Annoncés comme les plus "verts" de l'histoire, ils ne répondent pas à toutes les attentes. "Le bronze, c'est bien. Mais vous auriez pu faire mieux encore", résume la fondation, qui pointe des occasions manquées comme celle du bilan carbone.

    Vancouver la littorale et Whistler la montagneuse, les deux villes hôtes des Jeux avaient de bons acquis environnementaux. Berceau de Greenpeace, la première, qui mise depuis longtemps sur la qualité de vie et le respect de la nature, veut devenir "la ville la plus verte au monde d'ici à 2020". Quant au petit village-station de Whistler, il ne voulait ni trop grossir ni perdre son âme "verte" pour cause de JO.

    Pour ces deux villes, le pari du développement durable est en passe d'être tenu. Il ne tient pas qu'aux seuls symboles de la torche olympique à 90 % recyclable ou de l'éolienne panoramique de Grouse Mountain visible depuis le centre de Vancouver. Les installations sont à la pointe des technologies écoénergétiques et les sites ont été aménagés avec "empreinte écologique minimale". Les villages olympiques réhabilitent un site industriel à Vancouver et une ancienne décharge à Whistler.

    SOUCI D'ÉCONOMIE

    Les constructions respectent les plus hauts standards de certification américaine LEED en énergie et design environnemental. Au programme : des systèmes très économes ou avec énergie renouvelable (telle la minicentrale hydroélectrique de Fitzsimmons Creek qui produit l'énergie annuelle de la station Whistler Blackcomb) ; la récolte des eaux de pluie pour les sanitaires, la construction de "toits verts" (notamment au village olympique de Vancouver), la récupération ou le recyclage en copeaux et compost des déchets ligneux.

    Si la palme du "toit vert" revient à celui du Centre de conférences de Vancouver (Centre des médias), le complexe de Richmond, qui abrite l'anneau olympique de patinage de vitesse, est l'un des édifices les plus réussis, avec sa pleine lumière naturelle et ses 30 000 m2 de charpente en pin recyclé. Un système de réfrigération y permet, comme au Centre des sports de glisse de Whistler, de récupérer eau et chaleur résiduelle pour chauffer le bâtiment. Mais la performance n'égale pas celle du Net Zero, cet immeuble du village olympique de Vancouver, qui produit autant d'énergie qu'il en consomme.

    Un souci d'économie que partage BC Hydro qui a installé sur les sites de compétition deux lignes de transport d'énergie dotées d'un système qui réduit de 600 à 100 le nombre de génératrices au diesel utilisées pour l'énergie de secours.

    En matière de transport, le bilan est plus mitigé. La ligne de métro Canada Line créée entre l'aéroport et le centre de Vancouver est un bon point. Comme la mise en service de bus à énergie propre préfigurant la future flotte urbaine de 1 500 véhicules "verts", ou les vingt nouveaux bus fonctionnant à l'aide de piles à combustible à l'hydrogène à Whistler. Problème : l'hydrogène vient par camions du Québec, comme certains bus dédiés aux sites des Jeux !

    Le transport par car étant privilégié durant les Jeux, les critiques n'ont pas manqué à propos du prolongement d'une autoroute entre Vancouver et Whistler qui va, et pour longtemps, augmenter le trafic routier. La Fondation David-Suzuki aurait préféré que la ligne de train existante soit améliorée.

    L'organisme souligne néanmoins l'effort du Comité d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques d'hiver de 2010 à Vancouver (Covan) dans la réduction d'émissions de gaz à effet de serre (GES), évaluée à 15 % en deçà du bilan habituel de tels événements, loin de l'objectif "carbone neutre" promis. Le Covan, qui estime que les Jeux vont générer 268 000 tonnes de GES, s'est engagé à acheter des crédits de carbone pour 118 000 tonnes, émis dans le cadre de ses opérations. Celles-là ne comprennent pas, note la Fondation David-Suzuki, l'émission de 150 000 tonnes attribuables aux spectateurs, sponsors, fournisseurs... Ni les émissions des dizaines de camions, d'hélicoptères et de canons réquisitionnés ces dernières semaines pour transporter ou fabriquer de la neige sur le site de Cypress Mountain.


    Par Anne Pélouas, Le Monde

  • #2
    developpement durable..à l'autre cote...SUD du globe

    Si les observateurs,les ecologistes et memes les responsables des sports d'hiver et des olympides,se soucient trop des conditions environnementales de la partie nord de la terre et de sa polution,alors qu'adviendra t'il de la partie SUD,source des energies de la partie NORD et patrie d'enterrement de tout les dechets toxiques et nucleaire,si le nord ne respire pas bien? on s'etouffe au Sud,.....à suivre NORD -SUD...Z.MOHAMED

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    • #3
      discutions NORD / SUD.......

      Si le nord ne prends pas ses responsabilites envers le reste du monde, a quoi sert ces grandes installations industrielles et ces longs discours et que l union europien sache que si sa politique future n admettra plus l invasion des sudistes,qu il se prepare a une expansion devastatrice,sans recule et sans merci,la desertification prendra tout le temps qu il faut centimetre par centimetre,minute par minute,le desert aura son mot a dire. Les nordiste qui ont fait des grands Safaris,ceux qui ont assiste et deguste avec plaisir le couche du soleil dans le GRANS SUD vont apprecier sa visite prochaine.....que le bondieu sauvegarde sa belle nature...z.mohamed

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