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La filière algérienne de la tomate industrielle se désagrège

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  • La filière algérienne de la tomate industrielle se désagrège

    Le secteur de la tomate industrielle algérienne a perdu près de 80 000 emplois (photo DR)

    ALGERIE. La filière de la tomate industrielle est au plus mal. En dix ans, elle a perdu quelques 25 000 hectares de surface cultivable, passant de 32 000 à 7 000 hectares de 1998 à 2008.

    Une dizaine d’usines ont fermé leurs portes alors que près de 80 000 emplois étaient perdus, en particulier dans la région de l’extrême-Nord-Est (Annaba, El Tarf et Guelma).

    Au milieu des années 1990, la filière avait atteint un chiffre d’affaires de 12 mdsDZD (119,4M€).

    Elle exportera même en Russie en 1996. C’était l’âge d’or de la tomate industrielle.

    A l’origine de ce véritable désastre, l’importation massive de double et triple concentré de tomates, en particulier en provenance de Tunisie.

    Intervenant sur les ondes de la radio publique, le 10 février 2010, Mohamed Chéfir Ould El Hocine, président de la Chambre nationale d’agriculture, a expliqué qu’il existait un problème entre les producteurs de tomate industrielle et les transformateurs. Une relance du secteur s’avère pourtant souhaitable et possible, selon lui.

    Il constate d’abord avec satisfaction qu’à compter de 2008, la surface cultivable est remontée à 17 000 hectares. Et signale également l’adoption de mesures prises pour faciliter l’accès des agriculteurs aux engrais et autres semences dont les prix ont explosé sur le marché.

    Mais cela s’avère insuffisant. C’est pourquoi il demande à l’Etat d’assurer une protection tarifaire pour protéger la filière de la concurrence étrangère et pour relancer la filière.

    econostrum
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