Annonce

Réduire
Aucune annonce.

BAISSE DE L’EURO: Une facture d’importation moindre, mais…

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • BAISSE DE L’EURO: Une facture d’importation moindre, mais…

    BAISSE DE L’EURO: Une facture d’importation moindre, mais…

    La baisse de l’euro par rapport au dollar se traduit par une facture d’importation moindre même si cet impact doit être relativisé par l’incertitude sur la demande énergétique et les fluctuations des taux financiers.
    Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) - La devise européenne, l’euro, souffre actuellement sur le marché des changes. Vendredi, l’euro valait 1,3611 dollar contre 1,3695 dollar jeudi.
    Face au yen japonais, la monnaie européenne marquait également le pas, baissant à 122,44 yens contre 89,70 yens jeudi soir. C’est le plus bas niveau pour la monnaie européenne depuis mai 2009 alors que le marché est incertain sur l’amélioration de la situation financière grecque, pénalisé par le resserrement de la politique monétaire chinoise et inquiet sur la reprise économique européenne. Cette baisse impacte néanmoins sur l’économie nationale d’autant que 60 % de nos importations sont libellées en euros alors que nos exportations, d’hydrocarbures, sont facturées en dollars dont la valeur se raffermit. Ainsi, cette dépréciation de l’euro génère, certes, une facture d’importation moins importante et une augmentation certaine des recettes d’exportation.
    Toutefois, cet impact est à relativiser d’autant que les cours du pétrole baissent en valeur nominale quand le dollar s’apprécie sur le marché des changes. Or, et comme l’explique notamment l’expert international et spécialiste universitaire en management stratégique, Abderrahmane Mebtoul, l’incertitude sur la reprise économique mondiale perdure. Si la croissance économique chinoise risque de faiblir et que la modification des modes de consommation énergétique se poursuit, la demande en énergie d’origine fossile risque de ne pas toujours être là. En termes de pouvoir d’achat des réserves de changes, celles-ci libellées en dollars augmentent, et celles-là en euro baissent.
    Néanmoins, ce consultant estime qu’il faut être vigilant quant à l’évolution des taux directeurs des banques centrales, qui tendent vers le 0. De même qu’il faut pondérer, corriger cette hausse ou cette baisse, par la tendance à la baisse du taux d’inflation. Autre impact, en cas de réappréciation de l’euro, la facture d’importation devrait augmenter, et augmenter davantage en cas de reprise de l’inflation. En d’autres termes, la baisse de l’euro signifie certes une facture d’importation moindre et des recettes d’exportations en amélioration. Mais un impact qui doit être contrebalancé par l’incertitude sur la demande énergétique et l’évolution des taux financiers.
    Le Soir d'Algérie
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…
Chargement...
X