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Le Mouvement pour la prédication et le changement a organisé, hier, une rencontre en hommage à Mohamed Bouslimani, membre fondateur de l’ex- Hamas et président de l’association El Islah oual Irchad.
Le Mouvement pour la prédication et le changement (non agréé) organise, depuis hier, une rencontre en hommage à Mohamed Bouslimani. Une foule nombreuse a assisté à la cérémonie d’ouverture qui s’est déroulée à l’hôtel Ryadh de Sidi-Fredj. Parmi les personnalités présentes, figuraient notamment les principaux responsables des partis islamistes algériens, notamment Djahid Younsi d’El Islah et Fateh Rebaï du mouvement Nahda.
Au-delà du devoir de mémoire, l’initiative du groupe de dissidents, mené par Abdelmadjid Menasra et Mustapha Ben Mahdi, est en fait une véritable action politique.
L’hommage à Mohamed Bouslimani a été l’occasion de rappeler les principes fondamentaux qui ont conduit à la création du mouvement de la dâawa en Algérie. Parmi ces principes, figure notamment la prédication qui aurait été abandonnée par l’actuelle direction du Mouvement de la société pour la paix de Bouguerra Soltani.
Outre le rappel de ces fondamentaux, cette rencontre a également été l’occasion de mettre en avant les liens qui unissent leMouvement pour la prédication et le changement à l’organisation des Frères musulmans. L’intervention téléphonique de Fethi Hammad, ministre de l’Intérieur palestinien (Hamas), que l’assistance a pu suivre en direct, en est une preuve concrète. Notons, par ailleurs, que Mustapha Ben Mahdi, en sa qualité de premier responsable du Mouvement pour la prédication et le changement, a lancé un appel officiel aux autorités algériennes afin que les noms de Mahfoudh Nahnah et de Mohamed Bouslimani soient attribués à des établissements publics et à des artères.
Né en 1941 à Blida, Mohamed Bouslimani a suivi l’essentiel de sa carrière professionnelle dans le secteur de l’éducation. Président de l’association El Islah Oual Irchad, il figure parmi les principaux membres fondateurs du parti Hamas aux côtés de Mahfoudh Nahnah.
Bouslimani a été enlevé en novembre 1993 par le Groupe islamique armé. Son corps sera retrouvé par les forces de sécurité en janvier 1994.
Par Tarek Hafid -Le Soir -
Le Mouvement pour la prédication et le changement (non agréé) organise, depuis hier, une rencontre en hommage à Mohamed Bouslimani. Une foule nombreuse a assisté à la cérémonie d’ouverture qui s’est déroulée à l’hôtel Ryadh de Sidi-Fredj. Parmi les personnalités présentes, figuraient notamment les principaux responsables des partis islamistes algériens, notamment Djahid Younsi d’El Islah et Fateh Rebaï du mouvement Nahda.
Au-delà du devoir de mémoire, l’initiative du groupe de dissidents, mené par Abdelmadjid Menasra et Mustapha Ben Mahdi, est en fait une véritable action politique.
L’hommage à Mohamed Bouslimani a été l’occasion de rappeler les principes fondamentaux qui ont conduit à la création du mouvement de la dâawa en Algérie. Parmi ces principes, figure notamment la prédication qui aurait été abandonnée par l’actuelle direction du Mouvement de la société pour la paix de Bouguerra Soltani.
Outre le rappel de ces fondamentaux, cette rencontre a également été l’occasion de mettre en avant les liens qui unissent leMouvement pour la prédication et le changement à l’organisation des Frères musulmans. L’intervention téléphonique de Fethi Hammad, ministre de l’Intérieur palestinien (Hamas), que l’assistance a pu suivre en direct, en est une preuve concrète. Notons, par ailleurs, que Mustapha Ben Mahdi, en sa qualité de premier responsable du Mouvement pour la prédication et le changement, a lancé un appel officiel aux autorités algériennes afin que les noms de Mahfoudh Nahnah et de Mohamed Bouslimani soient attribués à des établissements publics et à des artères.
Né en 1941 à Blida, Mohamed Bouslimani a suivi l’essentiel de sa carrière professionnelle dans le secteur de l’éducation. Président de l’association El Islah Oual Irchad, il figure parmi les principaux membres fondateurs du parti Hamas aux côtés de Mahfoudh Nahnah.
Bouslimani a été enlevé en novembre 1993 par le Groupe islamique armé. Son corps sera retrouvé par les forces de sécurité en janvier 1994.
Par Tarek Hafid -Le Soir -