Le quotidien danois Jyllands-Posten, qui avait publié 12 caricatures controversées du prophète Mohammed (S.A.A.W.S), s'est officiellement excusé. Cela servira de leçon, la liberté d’expression est une chose et toucher aux convictions et aux croyances des autres en est une autre.
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"Ces dessins ne violaient pas la législation danoise, mais ont offensé de manière irréfutable beaucoup de musulmans, et nous nous en excusons", a écrit lundi Carsten Juste, rédacteur en chef du journal Jyllands-Posten , dans une lettre diffusé dans les pays arabes par les soins de l'agence de presse jordanienne Petra. Cette excuse officielle du journal était exigée depuis plusieurs mois par un grand nombre de dignitaires religieux dans le monde musulman, suite à la publication de 12 caricatures controversées du prophète Mahomet . Elle survient après une nouvelle journée de protestations de rues, notamment dans les territoires palestiniens où le drapeau danois a été brûlé, et les travailleurs scandinaves menacés de mort. En Irak, un groupe militant a appelé à attaquer les forces danoises, selon la télévision publique danoise DR1. Le Danemark est devenue la cible d'une vaste campagne de boycottage de ses produits dans la plupart des pays arabes jusqu'à l'Afrique du Nord.
Au nom de la liberté d'expression, le Danemark s'était refusé à condamner la publication des caricatures par un journal national. "Cela me réjouit énormément que Jyllands-Posten ait fait ce soir (lundi) un pas très important" a toutefois déclaré le Premier ministre Danois Anders Fogh Rasmussen à la télévision publique DR1, espérant et s'attendant à ce que ce geste "contribue" à une solution de cette crise, l'une des plus graves de l'histoire contemporaine de ce pays. "Il est normal dans une société où la presse est libre et indépendante que la solution (de la crise) vienne avant tout des médias (sous forme d'excuses), car ce n'est pas le gouvernement qui rédige les journaux" selon le dirigeant libéral danois. M. Rasmussen s'est déclaré surpris par l'ampleur de cette affaire. "Nous devons constater qu'il s'est passé vraiment quelque chose qui a mis les esprits en ébullition, blessant profondément beaucoup de gens qui ont senti leur religion violée", a-t-il ajouté.
Ces 12 dessins étaient parus le 30 septembre dernier dans le plus grand quotidien danois Jyllands-Posten (conservateur), au nom de la liberté d'expression, car un auteur danois d'un livre sur Mahomet n'avait pu trouver de dessinateurs pour illustrer son ouvrage, par peur de représailles. Jyllands-Posten avait alors demandé à 40 caricaturistes de faire des dessins de Mahomet. 12 avaient accepté, suscitant depuis une indignation sans fin dans les pays musulmans. Mais leur reproduction le 10 janvier dans un journal chrétien norvégien Magazinet, avec l'accord de Jyllands-Posten, a relancé la crise, aux conséquences imprévisibles. Le ministère norvégien des Affaires étrangères a démenti avoir demandé à ses diplomates de regretter la parution de ces dessins, mais uniquement l'agitation qu'ils ont provoqué.
- News.TF1.fr
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"Ces dessins ne violaient pas la législation danoise, mais ont offensé de manière irréfutable beaucoup de musulmans, et nous nous en excusons", a écrit lundi Carsten Juste, rédacteur en chef du journal Jyllands-Posten , dans une lettre diffusé dans les pays arabes par les soins de l'agence de presse jordanienne Petra. Cette excuse officielle du journal était exigée depuis plusieurs mois par un grand nombre de dignitaires religieux dans le monde musulman, suite à la publication de 12 caricatures controversées du prophète Mahomet . Elle survient après une nouvelle journée de protestations de rues, notamment dans les territoires palestiniens où le drapeau danois a été brûlé, et les travailleurs scandinaves menacés de mort. En Irak, un groupe militant a appelé à attaquer les forces danoises, selon la télévision publique danoise DR1. Le Danemark est devenue la cible d'une vaste campagne de boycottage de ses produits dans la plupart des pays arabes jusqu'à l'Afrique du Nord.
Au nom de la liberté d'expression, le Danemark s'était refusé à condamner la publication des caricatures par un journal national. "Cela me réjouit énormément que Jyllands-Posten ait fait ce soir (lundi) un pas très important" a toutefois déclaré le Premier ministre Danois Anders Fogh Rasmussen à la télévision publique DR1, espérant et s'attendant à ce que ce geste "contribue" à une solution de cette crise, l'une des plus graves de l'histoire contemporaine de ce pays. "Il est normal dans une société où la presse est libre et indépendante que la solution (de la crise) vienne avant tout des médias (sous forme d'excuses), car ce n'est pas le gouvernement qui rédige les journaux" selon le dirigeant libéral danois. M. Rasmussen s'est déclaré surpris par l'ampleur de cette affaire. "Nous devons constater qu'il s'est passé vraiment quelque chose qui a mis les esprits en ébullition, blessant profondément beaucoup de gens qui ont senti leur religion violée", a-t-il ajouté.
Ces 12 dessins étaient parus le 30 septembre dernier dans le plus grand quotidien danois Jyllands-Posten (conservateur), au nom de la liberté d'expression, car un auteur danois d'un livre sur Mahomet n'avait pu trouver de dessinateurs pour illustrer son ouvrage, par peur de représailles. Jyllands-Posten avait alors demandé à 40 caricaturistes de faire des dessins de Mahomet. 12 avaient accepté, suscitant depuis une indignation sans fin dans les pays musulmans. Mais leur reproduction le 10 janvier dans un journal chrétien norvégien Magazinet, avec l'accord de Jyllands-Posten, a relancé la crise, aux conséquences imprévisibles. Le ministère norvégien des Affaires étrangères a démenti avoir demandé à ses diplomates de regretter la parution de ces dessins, mais uniquement l'agitation qu'ils ont provoqué.
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