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Programme 2010-2014 et développement : L’Algérie sur sa lancée

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  • Programme 2010-2014 et développement : L’Algérie sur sa lancée

    2010 représente le “tremplin” pour 2014. L’utilisation rationnelle des ressources et la mobilisation citoyenne doivent être à la hauteur des ambitions affichées par l’Algérie.


    En ce début de l’année 2010, tous les regards se penchent sur la vraie question, celle qui détermine l’avenir du pays, à savoir le développement. C’est, en réalité, la seule bataille qui doit mobiliser l’Etat et la société. L’Etat, à travers les institutions de la République, et, la société, à travers les opérateurs économiques et la population active. En un mot, c’est toute la nation qui doit se mobiliser pour relever le défi car les enjeux sont cernés et mieux connus.
    L’année 2010 est une année charnière. Elle scelle l’achèvement des projets inscrits dans le cadre du programme présidentiel 2005-2009. Mais, surtout, c’est l’année où s’annonce le démarrage du programme présidentiel 2010-2014 qui va mobiliser une enveloppe de 150 milliards de dollars pour sa réalisation. Ce programme se situe dans le prolongement des précédents qui, eux aussi, se caractérisaient par de grands projets structurants. Ainsi donc, la période, 2010-2014, qui s’ouvre est vitale, car il est projeté de continuer la stratégie de mise en place des infrastructures de base. Ainsi, à l’horizon 2014, le pays sera doté définitivement d’infrastructures modernes, élargies et compétitives. 
    A titre d’exemple, l’autoroute Est-Ouest sera complétée par l’autoroute des hauts plateaux ; en outre, un autre million de logements s’ajoutera à celui qui a été réalisé durant la période 2005-2009. 
    Dans le domaine du rail, ce sont quelques 6.000km de voies nouvelles qui seront livrées. Enfin, l’Algérie poursuivra la mobilisation des ressources hydriques grâce à la réalisation de nouveau projets : barrages, stations de dessalement d’eau de mer, stations d’épuration des eaux usées et retenues collinaires.
    La réalisation de tous ces projets donnera une idée exacte de ce que sera l’Algérie à l’horizon 2014. C’est déjà un immense chantier. A cette date, elle présentera un autre visage.
    Cependant, il faut souligner que les objectifs de l’Algérie ne se limitent pas, exclusivement, aux infrastructures. En effet, des investissements publics massifs sont prévus pour relancer le secteur productif. C’est ainsi qu’a été créé un Fonds national d’investissements doté d’une enveloppe de 150 milliards de dinars. De plus, les pouvoirs publics ont décidé de mettre à niveau 14 EPE, “structurantes” qui nécessitent des investissements de l’ordre de 333 milliards de dinars. L’objectif étant de restructurer le taux de croissance tirée, essentiellement, par la dépense publique. Il faut donc revigorer le secteur productif, en général, et l’industrie, en particulier, pour que la croissance soit moins dépendante de la dépense publique. 
    En réalité, avec l’apport des mesures prises dans le cadre de la loi de finances complémentaire 2009 et de la loi de finances 2010, l’objectif est de jeter les bases d’une économie diversifiée et densifiée comme l’a souvent souligné le Président Bouteflika.
    C’est la raison pour laquelle, 2010 représente le “tremplin” pour 2014. L’utilisation rationnelle des ressources et la mobilisation citoyenne doivent être à la hauteur des ambitions affichées par l’Algérie.

    E. M.

    EL-MOUDJAHID
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