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L'essence verte

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  • L'essence verte

    L'éthanol est considéré comme un substitut de qualité à l'essence ordinaire,
    la fabrication de l'éthanol est assez simple. Elle passe par la fermentation du blé ou bien du maïs en utilisant des enzymes comme catalyseur pour transformer l'amidon en sucre. On passe ensuite à la fermentation du sucre en utilisant des levures, ceci produirait de l'éthanol.
    Il existe actuellment un nouveau procédé utilisé au Canada et qui est basé sur l'utilisation de la cellulose qui pourrais provenir des déchés de bois et agricoles. La purification de l'alcool peut etre faite grace à la distillation suivie d'une déshydrataion.
    L'utilisation de l'éthanol s'avère interessante vu que la pollution sera diminuée.
    Le progrés scientifique ne s'arrête pas.

    A plus...
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  • #2
    N#est ce pas aussi ce procédé qui est utilisé au Brésil avec le sucre de canne ?

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    • #3
      Je ne connais pas le procédé du Brésil mais dés qu'on a du sucre, le passage à l'alcool est facile, c'est la fermentation. Le reste fait du domaine de la séparation et de la purification.
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      • #4
        Au Brésil dans les stations essence on trouve du super et du Diesel mais aussi une 3eme sorte issue du sucre. Les constructeurs automobiles ont d'ailleurs des modéles spéicifiques pour pouvoir adherer au marché.

        Et cela arrive qd en europe ?
        J#ai aussi entendu de l'huile de friture recyclée !

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        • #5
          Oui, l'huile de friture peut être utilisée comme carburant mais aussi il l'huile de colza ou de tournesol mais il faut à mon avis une transformation au niveau du moteur. Je propose cet article paru dans le monde.fr :

          Un Marseillais inaugure la voiture à l'huile de friture
          Un Marseillais a fait modifier sa voiture Diesel pour rouler à l'huile de friture, un procédé qu'il juge efficace et moins polluant que les habituels carburants et qu'il souhaiterait voir s'étendre aux bus urbains. Pour faire le plein, Christophe Oudelin se ravitaille dans les restaurants et les snacks, trop heureux de se débarrasser de l'huile usagée, a-t-il déclaré à l'AFP. L'huile - de préférence de tournesol "car elle fige moins vite" - est filtrée deux fois "pour l'épurer des graisses et des cires" puis versée dans le réservoir. Christophe Oudelin a fait modifier par un garagiste les injecteurs de sa 405 Diesel. Il a fait poser une plaque chauffante autour d'une durite - car "avant de mettre le contact, et surtout en hiver", il faut faire chauffer l'huile à 30 degrés - et a adjoint au tout une pompe à essence dite de "pré-gavage" qui fait circuler le liquide. "On ne consomme pas davantage, on roule même plus confortablement car la conduite est plus souple", assure le jeune homme qui circule ainsi depuis l'été dernier. "Il y a une petite odeur de friture qui se dégage mais ce n'est pas désagréable", ajoute-t-il. Selon le quotidien La Provence, qui a révélé son expérience insolite, il a fondé avec une dizaine d'amis de la région l'association "Roule ma frite" pour promouvoir ce nouveau carburant, selon lui, moins polluant que le gasoil ou l'essence. L'association fréquente les foires locales et salons de "l'éco énergie". "On rêverait d'appliquer ce procédé aux transports en commun", dit-il.
          AFP (17.03.05)
          Dernière modification par samirdavid, 01 février 2006, 14h11.
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          • #6
            Le Marseillais ... vous dites ?

            Au Canada l'expérience dure depuis au moins 6 ans.
            En effet en 1999 quelques autobus scolaires équipés de moteurs diesels non modifiés ont fait le trajet de l'ESt à l'ouest du pays et retour et ont tout ce temps là utilisé de l'huile de friture filtrée.

            Il existe également un jeune homme, mécanicien lui, qui a Montréal utilise de l'huile de friture dans sa petite voiture, et cela depuis un certain nombre d'années.

            Pour ceux qui ne connaissent pas le moteur diesel qui n'a pas de bougies, mais fonction grâce à la très haute pression dans les cylindres, n'importe quelle huile pourra être utilisé dans ces moteurs.
            Le problème, c'est la performance.
            L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!

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            • #7
              Trés interessant.
              Il y a des gars qui mettent de l'huile de colza achetée au super marché dans leur diesel.

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              • #8
                J'explique

                Au Canada l'expérience dure depuis au moins 6 ans.
                I l ne s’agit pas là de qui a commencé le premier à utiliser les procèdes des essences vertes, la question est plutôt scientifique et éducative concernant la protection de notre environnement. L’exemple du Marseillais (Ouais le Marseillais disais-je) n’est qu’un paradigme pour montrer qu’avec de la bonne volonté (de plus c’est économique) à l’échelle des individus on peut guerroyer contre la pollution atmosphérique, tout simplement parce que c’est une question qui nous concerne tous.

                C’est à quand le grand réveil des consciences ? Les bons reflexes pour préserver la nature est du ressort de tou le monde, par exemple si on va s'acheter un frigo., il serais mieux de s'assurer qu'il ne contient pas de CFC. Jeter ses ordures à la grande nature devrait être un acte répréhensible etc..

                La pollution atmosphérique devient une question politique depuis le sommet de Rio en 1992 et le protocole de Kyoto en 1997. Le comble c’est qu’il existe de grandes puissances industrielles qui ne veulent adhérer à ce protocole, faudrait il attendre les politiques ? Le protocole concerne les différentes émissions de gaz à effet de serre et ceux qui sont nocifs à la santé de l’homme,
                Ces émissions ont pour origine la combustion industrielle de fluides fossiles. Il existe plusieurs alternatives pour la réduction de ces rejets, des procédés de purifications sont mis en place passant par différentes opérations bien connues dans le domaine du process.

                Toutes les options technologiques sont les bienvenues pour lutter efficacement contre ce genre de problèmes (de pollution). L’éthanol se présente comme l’une de ces solutions parce qu’il peut être facilement obtenu par réaction simple (celle de la fermentation) et un certains nombre d’opération de séparation puisqu’il y a formation d’autres produits secondaires et de déshydratation puisqu’il reste de l’eau étant donné l’affinité qui existe entre les deux.

                Cet alcool qui est bien connu depuis l’antiquité et facile à produire (actuellement on en produit plus de un million de tonnes par an), il est utilisé comme un intermédiaire de synthèse et ne coûtera pas trop cher, est donc l’une de ces alternatives pour avoir une atmosphère qu’on respire et que les générations futures respireront.

                Il y a d’excellents topiques qui ont déjà évoqué ce sujet (la pollution atmosphérique) et pour la précision, les gaz à effet de serre concernés par le protocole sont : le gaz carbonique, le méthane, le protoxyde d’azote, les hydrofluorocarbures, les perfluorocarbones et l’hexofluorure. A cause de ces composes on peut avoir des pluies acides, la température du globe augmente, les calottes glaciales fondent comme conséquence, le niveau des océans et des mers suivra la même courbe et la terre se restreint !
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                • #9
                  La suite

                  Il y a des chercheurs qui ont remis en cause l'utilisation des carburants verts à cause de la consommation élevée d'energie, un article dont l'intitulé est : L’éthanol, un carburant vert…mais sans plus.
                  L'article est paru dans science et avenir qui a relevé cette question :


                  Les carburants actuels émettant d’importantes quantités de dioxyde de carbone, premier gaz à effet de serre, certains proposent de les remplacer par une essence verte comme l’éthanol. Cette idée est écologiquement valable, selon une étude publiée aujourd’hui dans la revue Science, même si le gain pour l’environnement n’est pas énorme. De précédents travaux avaient remis en question l’intérêt des biocarburants, montrant que la production d’éthanol à partir du maïs consommait trop d’énergie.

                  L’équipe d’Alex Farell, de l’Université de Californie à Berkeley, a repris et décortiqué six études sur l’éthanol afin de réévaluer leurs paramètres. Ces chercheurs ont pris en compte les dérivés de la culture du maïs, comme l’huile ou les aliments pour animaux –produits qu’il faudrait de toute façon fabriquer, expliquent-ils. Ils arrivent ainsi à une balance écologique favorable à l’éthanol, sans pour autant crier victoire. Comparé à un véhicule roulant avec de l’essence produite à partir du pétrole, un véhicule roulant à l’éthanol rejette 10 à 15% de gaz à effet de serre en moins.

                  Farell et ses collègues soulignent que des incertitudes demeurent dans leur évaluation. Il est par exemple difficile de quantifier le coût écologique de l’érosion des sols due à la culture du maïs, qui demande par ailleurs beaucoup d’eau et requiert l’utilisation de pesticides et de fertilisants.

                  L’éthanol sera plus écologique le jour où il sera fabriqué à partir de déchets végétaux, comme le bois, la paille ou la balle. Pour l’instant, faire de l’éthanol à partir des plantes riches en cellulose et en lignine est plus difficile et plus coûteux qu’à partir de l’amidon du maïs. Cependant des recherches sont en cours et Farell espère que les technologies nécessaires pour fabriquer de l’éthanol à partir des matières ‘’lignocellulosique’’ arriveront sur le marché d’ici 5 ans.

                  Cécile Dumas
                  (27/01/06)
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