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Doha - "Construire une relation forte ne peut se faire du jour au lendemain, ni même en une année", a déclaré la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, en s'adressant dimanche soir au Forum international de Doha sur les relations entre les Etats-Unis et le monde islamique
Cela a besoin de patience, de persévérance et de dur labeur de notre part tous", a estimé la chef de la diplomatie américaine, avant de souligner que les relations entre les USA et les pays musulmans "remontent aux tout premiers jours de l'Amérique".
"Le Maroc a été la première nation à reconnaître l'indépendance des Etats-Unis, et plus tard nous avons soutenu l'émergence d'Etats musulmans indépendants après des décennies de domination coloniale", a-t-elle rappelé.
Mme Clinton a souligné que la vision exprimée il y a huit mois au Caire par le président Obama "n'était pas celle d'un pays cherchant à écrire un nouveau chapitre à lui seul".
"C'était un appel à nous tous, en vue d'assumer la responsabilité de se débarrasser des stéréotypes et autres concepts désuets, et favoriser un nouveau sens de la coopération", a-t-elle plaidé.
La secrétaire d'Etat a ainsi énuméré un bref bilan des actions que l'administration Obama a, selon elle, accomplies dans ses relations avec le monde musulman, partant du soutien à la société civile, jusqu'aux aides à l'éducation ou à la promotion de la femme.
Rappelant qu'elle visité plusieurs pays musulmans parmi les 46 auxquels elle s'est rendue depuis une année, Clinton a affirmé qu'elle n'a pas rencontré que les hauts responsables des pays concernés, mais aussi des citoyens "qui veulent partager leurs idées sur leur propre avenir et exprimer l'espoir d'un lendemain meilleur".
Selon elle, l'Administration Obama a "Âœuvré durant l'année écoulée au changement de ton et à l'approfondissement des relations entre les peuples de toutes les régions et de tous les backgrounds".
"Nous forgeons de nouvelles politiques et de nouveaux partenariats qui s'inspirent de nos principes partagés", a expliqué la responsable américaine, précisant que cette nouvelle approche s'appuie sur la promotion de relations basées sur le respect mutuel, l'intérêt mutuel et la responsabilité partagée, sur un engagement commun en faveur des valeurs universelles, et sur une large concertation tant avec les gouvernants que les gouvernés.
"Nous sommes et nous resterons engagés en faveur d'un nouveau départ", a dit Clinton, affirmant que cet engagement "n'est pas nouveau pour les USA et qu'il est essentiel pour la sécurité, la prospérité et la paix".
"Le président Obama et moi-même pensons qu'il s'agit là d'un impératif stratégique", a-t-elle ajouté.
MAP le 15 Février 2010
Cela a besoin de patience, de persévérance et de dur labeur de notre part tous", a estimé la chef de la diplomatie américaine, avant de souligner que les relations entre les USA et les pays musulmans "remontent aux tout premiers jours de l'Amérique".
"Le Maroc a été la première nation à reconnaître l'indépendance des Etats-Unis, et plus tard nous avons soutenu l'émergence d'Etats musulmans indépendants après des décennies de domination coloniale", a-t-elle rappelé.
Mme Clinton a souligné que la vision exprimée il y a huit mois au Caire par le président Obama "n'était pas celle d'un pays cherchant à écrire un nouveau chapitre à lui seul".
"C'était un appel à nous tous, en vue d'assumer la responsabilité de se débarrasser des stéréotypes et autres concepts désuets, et favoriser un nouveau sens de la coopération", a-t-elle plaidé.
La secrétaire d'Etat a ainsi énuméré un bref bilan des actions que l'administration Obama a, selon elle, accomplies dans ses relations avec le monde musulman, partant du soutien à la société civile, jusqu'aux aides à l'éducation ou à la promotion de la femme.
Rappelant qu'elle visité plusieurs pays musulmans parmi les 46 auxquels elle s'est rendue depuis une année, Clinton a affirmé qu'elle n'a pas rencontré que les hauts responsables des pays concernés, mais aussi des citoyens "qui veulent partager leurs idées sur leur propre avenir et exprimer l'espoir d'un lendemain meilleur".
Selon elle, l'Administration Obama a "Âœuvré durant l'année écoulée au changement de ton et à l'approfondissement des relations entre les peuples de toutes les régions et de tous les backgrounds".
"Nous forgeons de nouvelles politiques et de nouveaux partenariats qui s'inspirent de nos principes partagés", a expliqué la responsable américaine, précisant que cette nouvelle approche s'appuie sur la promotion de relations basées sur le respect mutuel, l'intérêt mutuel et la responsabilité partagée, sur un engagement commun en faveur des valeurs universelles, et sur une large concertation tant avec les gouvernants que les gouvernés.
"Nous sommes et nous resterons engagés en faveur d'un nouveau départ", a dit Clinton, affirmant que cet engagement "n'est pas nouveau pour les USA et qu'il est essentiel pour la sécurité, la prospérité et la paix".
"Le président Obama et moi-même pensons qu'il s'agit là d'un impératif stratégique", a-t-elle ajouté.
MAP le 15 Février 2010