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Le sort de la voiture algérienne tranché demain

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    Joint-venture avec les Emiratis et les Allemands: Le sort de la voiture algérienne tranché demain

    par M. Saâdoune
    Aabar Investments, le fonds d'investissement public d'Abou Dhabi, tiendra ce mardi 16 février, un conseil d'administration qui intéresse au plus haut point les Algériens. L'un des deux points que doit examiner le Conseil d'administration du fonds d'investissement porte sur le projet de joint-venture pour la production d'automobile en Algérie. Le communiqué d'Aabar indique que le Conseil d'administration examinera un « investissement dans une joint-venture algérienne pour la production de divers véhicules en Algérie». A priori, les choses semblent aller dans le sens de la confirmation du projet, annoncé en août 2009 et qui a été la première «brèche» allant dans le sens de la volonté des autorités algériennes de favoriser l'installation d'une industrie automobile dans le pays. Le projet reste cependant à confirmer. Certains se demandent en effet si la grande crise vécue par le voisin Dubaï qui fait face à un endettement de plus de 80 milliards de dollars ne va pas amener Aabar Investment à reconsidérer ses options. Surtout que l'Etat d'Abou Dhabi a fourni plus de 10 milliards de dollars pour renflouer Dubaï. La crise de Dubaï, essentiellement due à des projets immobiliers grandioses et couteux, amènerait-elle Aabar Investments à reconsidérer ses projets d'investissement ? C'est une hypothèse basse et qui relèverait davantage de l'effet psychologique que d'une approche économique. Abou Dhabi, riche Etat pétrolier, n'est pas fondé sur le même modèle économique aléatoire de son voisin et il développe une gestion plus pondérée que son voisin.

    Ce qui conforte l'idée que le projet sera entériné et validé est qu'il dispose d'une assurance forte d'écouler la production.

    L'Etat algérien sera le «client»

    Brigitte Bertam, porte-parole de l'allemand Daimler, engagé dans le projet, avait noté, en août dernier, que le gouvernement algérien sera le «client» par excellence de la production réalisée dans le cadre de la joint-venture. Le projet avait été annoncé en août dernier alors que le gouvernement algérien venait, quelques jours plus tôt, à travers la loi de finances complémentaire 2009, prendre des mesures spectaculaires de cadrage des importations. La plus importante étant l'interdiction du crédit automobile. Il s'agit d'un accord entre Aabar Investments, le gouvernement algérien et cinq firmes allemandes pour produire jusqu'à 10.000 véhicules par an en Algérie. Si le conseil d'administration d'Aabar Investissements entérine le projet, les travaux pourraient commencer au cours de cette année au niveau de trois sites, Tiaret, Aïn Smara et Oued Hamimime. Jusqu'à présent, aucun chiffre n'a été officiellement rendu public sur la valeur du projet. Un journal d'Abou Dhabi, Al-Rouaya Al Iqtissadia, citant le président d'Aabar, Khadem Al Qubaisi, avait évoqué en août dernier la somme substantielle de 720 millions de dollars.

    Un premier succès ?

    Al Qubaisi avait pour sa part refusé de confirmer ou d'infirmer le chiffre. Si le chiffre se confirmait, ce serait l'un des plus importants investissements étrangers hors hydrocarbures en Algérie. Jusqu'à présent, les plus importants investissements hors hydrocarbures ont concerné la téléphonie mobile.

    Le projet d'Aabar venait à point, dans le sillage de la LFC 2009, pour signifier que le marché automobile algérien n'est plus donné et que ceux qui investissent sur place seront mieux lotis. L'annonce d'un projet d'investissement de Renault en Algérie, confirmé à demi-mot, montre que les mesures prises par les autorités ont été entendues ou commencent à l'être.

    Une confirmation demain de l'engagement d'Aabar investments serait un premier succès de la nouvelle politique de substitution des importations qui tente de se mettre laborieusement en place.


    Le Quotidien d'Oran .
    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

  • #2
    mercedes daimler benz à ain smara?

    Commentaire


    • #3
      J'allais lire l'article quand j'ai lu " les emirats - mercedes " , je me suis arreter
      tout d'un coups ! tant qu'on y est , pourquoi pas une usine de limousine .
      Plus serieusement , chiche ! que l'etat l'etat algerien leur accorde des
      facilites maximum ( terrain , fiscalite , etc ) , mais en aucune maniere
      il ne doit rentrer dans le capital ( ca sera mine lahaytou bakharlou )
      . et
      surtout avec un calendrier rigoureux .
      NB : Ces pseudo projets d'investissements dans la construction automobile
      ne sont mis en avant que pour " tuer " toute initiative serieuse qui ne
      peut provenir que des pays asiatiques ( chine + coree du sud ) .
      Ne le dites surtout a personne ! En Algerie , on refait les meme infrastructures de base ( routes , trottoirs , egouts , abris-bus etc ) a longueur d'année .

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      • #4
        Mercedes = directe voitures de luxe.
        Ce projet concerne la production de véhicules industriels et militaires et l’armée algérienne et le principal client.

        L’usine de Ain smara fabrique depuis 1970 du matériel BTP allemand.

        L’usine de Oued Hamimime (El Khroub) fabrique aussi depuis les année 70 des moteurs allemands pour les usines de tracteurs et pour l’usine de camions de SNVI.

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