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Le Mali refuse de libérer des islamistes en échange de l'otage français

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  • Le Mali refuse de libérer des islamistes en échange de l'otage français

    Le mali refuse de libérer des islamistes en échange de l'otage français

    Bamako s’aligne sur la position d’Alger

    Par : Merzak Tigrine


    Fort du soutien de l’Algérie, qui reste opposée à la libération de terroristes, conformément aux règles de sécurité sur le plan international, le Mali a de nouveau rejeté, hier, la requête du chef de la diplomatie française d’élargir des islamistes en échange de la libération de l’otage français détenu par al-Qaïda Maghreb.

    Bernard Kouchner, le ministre français des Affaires étrangères, est reparti bredouille, hier, de Bamako, où il n’a pu convaincre les autorités maliennes d’accéder au chantage d’Al-Qaïda Maghreb, qui exigeait la libération de ses membres détenus par le Mali en échange de l’élargissement de l’otage français Pierre Camatte, enlevé à la fin du mois de novembre dans le nord de ce pays. En effet, selon des sources gouvernementales maliennes, Bamako “n’a pas changé de position” et a, une nouvelle fois, rejeté la requête de Paris. La même source soulignera que malgré “l’insistance” des émissaires français conduits samedi par Bernard Kouchner, dont c’est la deuxième visite surprise dans la capitale malienne en qualité de chef de la diplomatie française, après celle du début février, le Mali a été “correct” mais “n’a pas changé de position”.
    L’interlocuteur de l’AFP fera référence à la situation internationale en matière de lutte contre le terrorisme pour justifier la réponse malienne en déclarant : “Nous vivons dans un environnement international où il y a des règles en matière de sécurité, de lutte contre le terrorisme. Il faut les respecter. C’est ce que fait le Mali en refusant de libérer des terroristes. Nous l’avons expliqué à nos amis français.” Une autre source gouvernementale affirmera : “Nous n’en dirons pas plus mais il n’est pas question de libérer des islamistes.” La fermeté de Bamako face au ministre français des Affaires étrangères, Kouchner, et au secrétaire général de l’Élysée, Claude Guéant, qui ont effectué un discret et bref séjour à Bamako dans le cadre de l’affaire de l’otage Pierre Camatte, n’a certainement pas été du goût de Paris. Cette position malienne trouve son origine dans le soutien apporté par l’Algérie au gouvernement d’Amadou Toumani Touré de ne pas libérer ces islamistes en échange de l’élargissement de Pierre Camatte, a également révélé une source proche de la présidence malienne. Celle-ci rendra hommage aux autorités algériennes en indiquant : “L’Algérie non seulement soutient notre position de ne pas libérer les terroristes qui sont en prison au Mali mais, nos amis algériens nous ont également fourni de la documentation juridique sur le sujet.” Au sujet des relations entre le Mali et l’Algérie, deux pays voisins, qui s’étaient refroidies à cause de divergences sur la manière de lutte contre l’insécurité dans le Sahel, le responsable malien dira : “Il y a eu des malentendus. Mais avec le soutien clair de l’Algérie au Mali dans sa position de ne pas libérer des terroristes, je voudrais souligner qu’il y a une embellie, que nous Maliens voulons consolider.” Pour rappel, Pierre Camatte a été enlevé par des autochtones de la localité de Ménaka, dans le nord du Mali, et cédé ou vendu à al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) le 26 novembre 2009. Cette dernière a fixé la semaine dernière un nouvel ultimatum et réclame la libération de ses membres arrêtés au Mali contre la libération de l’otage.
    Par ailleurs, l’Aqmi retient actuellement six Européens dans la zone désertique du nord du Mali. Outre le Français Pierre Camatte, il y a trois Espagnols capturés le 29 novembre en Mauritanie et un couple d’Italiens kidnappés le 17 décembre également en Mauritanie. Au moins quatre islamistes arrêtés au Nord sont actuellement détenus dans les prisons maliennes.


    Liberté
    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

  • #2
    en voici la gifle pour certains clounes qui applaudissaient prématurement des relations algéro-maliennes en crise!

    Conseil au amis du cirque: faut jamais vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué

    seulement avec avec de bonnes relations avec les voisins que ns arrivions á lutter ensemble contre les maux de la région, dont le terrorisme, la pauvreté et la lutte contre la drogue, helas cette derniére dépend du Maroc et ce dernier fait tjrs la sourde oreille! dommage!

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    • #3
      helas cette derniére dépend du Maroc et ce dernier fait tjrs la sourde oreille! dommage!
      sans aucun doute , il est pour quelques choses .... , il ne figure pas sur la liste de l EM/Mixte du sahel contre la lutte du crime organisé , les narcotrafiquants et le financement des terroristes ..
      A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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