Comment les partis politiques conçoivent la régionalisation élargie
La Commission consultative sur la régionalisation poursuit sa consultation des partis politiques sur le projet de régionalisation. Tour d’horizon sur la vision des principaux partis politiques.
Appelée à remettre sa copie sur la régionalisation avant la fin du mois de juin prochain, la Commission consultative sur la régionalisation a commencé par recueillir l’avis des partis politiques.
Une démarche qui a été explicitement soulignée dans le discours de SM le Roi Mohammed VI à la Nation du dimanche 3 janvier.
«La régionalisation élargie escomptée n’est pas un simple aménagement technique ou administratif.
Elle traduit, plutôt, une option résolue pour la rénovation et la modernisation des structures de l’Etat, et pour la consolidation du développement intégré.
Aussi, avons-Nous décidé d’associer toutes les forces vives de la Nation à l’effort de conception générale de ce projet», a affirmé le Souverain dans ce discours qui avait annoncé la mise en place de la Commission consultative sur la régionalisation (CCR).
Le message royal a été formulé en termes très clairs.
La réussite du chantier structurant de la régionalisation passe par une démarche participative.
En effet, après près de trois semaines de sa mise en place, la CCR a entamé sa consultation avec les partis politiques.
Les formations politique ont expliqué, à tour de rôle, leurs conceptions devant la Commission.
La consultation se poursuit toujours, étant donné que certains partis ont demandé plus de temps de réflexion.
C’est le cas du RNI et de l’USFP.
Ces deux partis n’ont pas souhaité divulguer les grandes lignes de leurs conceptions sur la régionalisation tant qu’ils n’ont pas encore exposé leurs projets devant Omar Azziman, président de la Commission consultative sur la régionalisation.
Ceci dit, ALM a recueilli auprès de certains partis les grandes lignes de leurs conceptions.
Sur les sujets qui intéressent la réforme du système régional, les partis divergent sur certains points et se rencontrent dans d’autres.
Bien que chaque projet a soulevé un point spécifique qui fait sa particularité.
En ce qui concerne le découpage régional, les partis politiques sont presque unanimes sur la nécessité de réduire le nombre des régions, à l’exception du PJD.
Le FFD propose dans ce cadre de prendre en considération soit la polarisation économique, soit l’homogénéité culturelle et linguistique. Pour le PPS, qui a été le premier parti politique à rendre public son mémorandum sur la régionalisation, le nouveau découpage doit prendre en considération les données humaines, culturelles, économiques et historiques.
Le PSU estime, pour sa part, que le découpage doit avoir lieu selon des critères fonctionnels.
Pour le parti de l’Istiqlal, il est question d’avoir entre 8 et 11 régions.
Le PJD fait, quant à lui, cavalier seul.
Le parti islamiste préconise la révision à la hausse du nombre des régions pour déboucher sur 23 régions.
Les partis politiques proposent également d’affecter une partie des impôts prélevés localement au budget de la région.
Ils estiment que la réforme du système régional requiert la révision de la Constitution.
Les formations politiques sont également pour la révision du mode d’élection du président de la région et que ce dernier devient l’ordonnateur pour garantir plus d’indépendance à la région.
Ceci dit et comme déjà signalé, les projets des partis politiques n’ont pas manqué de soulever des points qui font la particularité de chaque projet.
Ainsi, le PAM a affirmé qu’il est totalement contre les conceptions pré-établies sur la régionalisation.
Il a préféré lancer un débat national très large au niveau de toutes les régions du Maroc avant d’établir sa propre conception.
Le PI propose un découpage régional sur la base des bassins hydrauliques du Maroc.
Le PPS est pour doter chaque région d’une issue sur la mer.
Le PSU propose la création d’un ministère chargé des Régions.
Le MP suggère la suppression des conseils provinciaux.
Le FFD veut, pour sa part, que la Chambre des conseillers soit réservée uniquement aux conseillers régionaux.
Créée en début d’année, la CCR ne lui reste que quatre mois pour remettre sa copie sur la régionalisation.
ALM
La Commission consultative sur la régionalisation poursuit sa consultation des partis politiques sur le projet de régionalisation. Tour d’horizon sur la vision des principaux partis politiques.
Appelée à remettre sa copie sur la régionalisation avant la fin du mois de juin prochain, la Commission consultative sur la régionalisation a commencé par recueillir l’avis des partis politiques.
Une démarche qui a été explicitement soulignée dans le discours de SM le Roi Mohammed VI à la Nation du dimanche 3 janvier.
«La régionalisation élargie escomptée n’est pas un simple aménagement technique ou administratif.
Elle traduit, plutôt, une option résolue pour la rénovation et la modernisation des structures de l’Etat, et pour la consolidation du développement intégré.
Aussi, avons-Nous décidé d’associer toutes les forces vives de la Nation à l’effort de conception générale de ce projet», a affirmé le Souverain dans ce discours qui avait annoncé la mise en place de la Commission consultative sur la régionalisation (CCR).
Le message royal a été formulé en termes très clairs.
La réussite du chantier structurant de la régionalisation passe par une démarche participative.
En effet, après près de trois semaines de sa mise en place, la CCR a entamé sa consultation avec les partis politiques.
Les formations politique ont expliqué, à tour de rôle, leurs conceptions devant la Commission.
La consultation se poursuit toujours, étant donné que certains partis ont demandé plus de temps de réflexion.
C’est le cas du RNI et de l’USFP.
Ces deux partis n’ont pas souhaité divulguer les grandes lignes de leurs conceptions sur la régionalisation tant qu’ils n’ont pas encore exposé leurs projets devant Omar Azziman, président de la Commission consultative sur la régionalisation.
Ceci dit, ALM a recueilli auprès de certains partis les grandes lignes de leurs conceptions.
Sur les sujets qui intéressent la réforme du système régional, les partis divergent sur certains points et se rencontrent dans d’autres.
Bien que chaque projet a soulevé un point spécifique qui fait sa particularité.
En ce qui concerne le découpage régional, les partis politiques sont presque unanimes sur la nécessité de réduire le nombre des régions, à l’exception du PJD.
Le FFD propose dans ce cadre de prendre en considération soit la polarisation économique, soit l’homogénéité culturelle et linguistique. Pour le PPS, qui a été le premier parti politique à rendre public son mémorandum sur la régionalisation, le nouveau découpage doit prendre en considération les données humaines, culturelles, économiques et historiques.
Le PSU estime, pour sa part, que le découpage doit avoir lieu selon des critères fonctionnels.
Pour le parti de l’Istiqlal, il est question d’avoir entre 8 et 11 régions.
Le PJD fait, quant à lui, cavalier seul.
Le parti islamiste préconise la révision à la hausse du nombre des régions pour déboucher sur 23 régions.
Les partis politiques proposent également d’affecter une partie des impôts prélevés localement au budget de la région.
Ils estiment que la réforme du système régional requiert la révision de la Constitution.
Les formations politiques sont également pour la révision du mode d’élection du président de la région et que ce dernier devient l’ordonnateur pour garantir plus d’indépendance à la région.
Ceci dit et comme déjà signalé, les projets des partis politiques n’ont pas manqué de soulever des points qui font la particularité de chaque projet.
Ainsi, le PAM a affirmé qu’il est totalement contre les conceptions pré-établies sur la régionalisation.
Il a préféré lancer un débat national très large au niveau de toutes les régions du Maroc avant d’établir sa propre conception.
Le PI propose un découpage régional sur la base des bassins hydrauliques du Maroc.
Le PPS est pour doter chaque région d’une issue sur la mer.
Le PSU propose la création d’un ministère chargé des Régions.
Le MP suggère la suppression des conseils provinciaux.
Le FFD veut, pour sa part, que la Chambre des conseillers soit réservée uniquement aux conseillers régionaux.
Créée en début d’année, la CCR ne lui reste que quatre mois pour remettre sa copie sur la régionalisation.
ALM
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