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Rapport américain sur l’économie algérienne à l’horizon 2014

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  • Rapport américain sur l’économie algérienne à l’horizon 2014

    Rapport américain sur l’économie algérienne à l’horizon 2014 : Le PIB par habitant atteindra plus de 6 dollars



    Le PIB par habitant de l’Algérie devrait atteindre 4.570 dollars en 2010, 4.864 dollars en 2011, 5.337 dollars en 2012, 5.823 dollars en 2013 et enfin 6.266 dollars en 2014. Ceci selon IHS Global Insight, cabinet américain de consulting et d’évaluation des risques en matière d’investissements.
    Il était de 4.424 dollars/habi-tant en 2009 puisque les pré-visions jusqu’à 2014, ce centre de recherche estime le taux de croissance de l’Algérie à 2% en 2009, à 3,1% en 2010, à 3,5% en 2011 et à 3,6% entre 2012 et 2014.

    Quant au Produit Intérieur Brut (PIB), le rapport souligne qu’il devrait passer de 154,4 milliards de dollars en 2009 à 161,9 milliards de dollars en 2010, à 174,9 milliards de dollars en 2011, à 194,7 milliards de dollars en 2012, à 215,6 milliards de dollars en 2013 et à 235,3 milliards de dollars en 2014. Pour l’Algérie, il prévoit aussi une reprise de la croissance du secteur des hydrocarbures, une baisse de l’inflation et du chômage dans les prochaines années. Dans son rapport datant de ce mois à peine, dont une copie a été obtenue par l’APS, ce cabinet américain prévoit des perspectives économiques positives pour l’Algérie à moyen et longs termes. Il a consacré son analyse au risque souverain de l’Algérie ainsi que sur sa situation économique actuelle et ses perspectives.

    Dans ce document, les Américains parlent du nouveau plan quinquennal 2010-2014 qui ‘’devrait se traduire par une hausse des investissements et des dépenses sociales et le confortement de la croissance économique’’ grâce notamment aux ‘’bonnes perspectives des cours de pétrole et la reprise attendue de l’économie mondiale favoriseront l’Algérie en lui permettant d’engager des investissements robustes, d’avoir une demande interne plus importante et une production d’hydrocarbures en hausse’’. A ce propos, ‘’le secteur des hydrocarbures de l’Algérie devrait, pour la première fois depuis plusieurs années, contribuer à l’augmentation de la croissance économique en 2010'’, ajoutant que ‘’la croissance économique globale sera ainsi tirée davantage vers le haut’’. Encore une fois, la dépendance de l’économie algérienne des hydrocarbures est confirmée par ce cabinet IHS Global Insight, basé à Massachusetts (Etats-Unis) et dont les analyses constituent une des références principales pour les investisseurs internationaux et d’aide à la décision aux Etats-Unis.

    Les réserves de change en perpétuelle augmentation jusqu’à 2013

    Abordant la situation financière et monétaire, IHS Global Insight observe tout d’abord que ‘’la politique de désendettement externe et interne engagée par l’Algérie a permis à sa politique budgétaire de faire face au choc de la crise financière mondiale’’. Grâce à ses réserves de change, l’Algérie est dotée du ‘’Statut de Nation créancière nette’’ (Net Creditor Nation Status) et ne risquera pas à court et moyen termes, de ‘’faire face à un manque de liquidités externes’’, selon les rédacteurs.
    Concernant la question monétaire, le rapport indique que ‘’la Banque d’Algérie va maintenir sa politique de flottement du dinar par rapport aux monnaies étrangères et restera prête à défendre la monnaie nationale’’, ajoute-t-on de même source. Selon cet institut, ‘’le dinar algérien peut être défendu grâce au niveau important des réserves de change’’.

    A propos de ce point, IHS Global Insight avance que les réserves de change (hors- or) de l’Algérie devront continuer à augmenter pour s’établir «à 168,1 milliards de dollars en 2010, à 176,6 milliards de dollars en 2011, à 184,8 milliards de dollars en 2012, et à 190,8 milliards de dollars en 2013». Pour ce qui concerne le système bancaire, il considère que ce dernier continue à être modernisé et que d’autres réformes devront se poursuivre dans ce secteur, en constatant que ‘’les nouveaux systèmes de paiement à temps réel ont grandement amélioré l’efficience du secteur bancaire algérien avec une réduction significative des coûts de transactions’’. Grâce à cette politique monétaire, adoptée par la Banque d’Algérie, selon le rapport, qui permettra de ‘’limiter l’augmentation des prix à la consommation sur les prochaines années’’, l’inflation pourrait baisser pour passer de 5,7% en 2009 à 3,8% en 2010 et à 3,3% en 2011. Sur le plan social, le document avance aussi que le taux de chômage en Algérie devrait baisser pour passer de 10,2% en 2009 à 10,1% en 2010, à 9,9% en 2011, à 9,5% en 2012, à 9% en 2013 et à 8,9% en 2014. Les Américains ont ainsi bon espoir sur l’attractivité de l’Algérie des investissements directs étrangers (IDE) ‘’à moyen et long’’ termes, notamment par ‘’l’amélioration de la situation sécuritaire’’, selon le cabinet américain IHS Global Insight.


    LE FINANCIER

  • #2
    dans 15 ans environ on pourra passer a un pays riche meme avant si la croissance accelere

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    • #3
      c'est n'importe koi ces chiffres , si le pib devrait passer de 154,4 milliards de dollars en 2009 à 161,9 milliards de dollars en 2010, à 174,9 milliards de dollars en 2011 ca fera 4,8 % de croissance en 2010 et 8 % en 2010 .....et pas 3,1% en 2010, à 3,5% en 2011 ....

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      • #4
        tu confond croissance economique et croissance du pib.

        il y a la monnaie et l'inflation qui joue aussi.sans compter le taux d'accroissement naturel qui fait monter le pib global mais baisser par habitant si la croissance eco est en dessous du taux de natalité.

        si la chine fait 10% de croissance economique avec un pib de 4000 milliards dollars, elle va pas croitre de 400 milliards mais plus que ca.

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        • #5
          L’économie algérienne en bref

          Deuxième puissance économique d’Afrique, l’Algérie décolle. Ses échanges se multiplient et ses perspectives s’améliorent. Notamment grâce à ses richesses touristiques.

          Le secteur primaire (10 % du PIB)

          L’agriculture est un secteur qui devient de plus en plus important en Algérie. Cette situation est essentiellement due à la mise en oeuvre du Plan national de développement agricole (PNDA). Le PNDA a été lancé en 2000 avec pour objectifs la sécurité alimentaire, le développement rural et la préservation des ressources naturelles. Le secteur agricole emploie plus de 20 % de la population active. Les principales récoltes sont le blé, l’orge, l’avoine, les agrumes, les raisins à vin, les olives et les dattes. Il est vrai qu’il existe un réel potentiel agricole en Algérie, 20 % de la superficie totale du pays est composée de terres agricoles. Il en est de même pour la pêche qui représente une richesse économique mais qui n’est pas encore très convoitée. Il reste aujourd’hui à trouver des solutions pour limiter les importations dans le secteur agricole, qui représente 20 % des importations totales alors que les exportations sont seulement de 2 % des exportations totales. Actuellement, il y a une réelle prise de conscience de la part du gouvernement pour accélérer la modernisation du secteur et soutenir la productivité pour éviter de connaître de nouveau la crise de la pomme de terre.

          Le secteur secondaire (55 % du PIB)

          L’Algérie connaît un renouveau économique depuis quelques années puisque elle est passée d’un système économique socialiste à une économie de marché. Cette étape est marquée par l’approbation de la loi 2001 qui incite à investir grâce à une fiscalité attractive. Dans ce contexte, le gouvernement algérien applique une politique de libre-échange qui s’est concrétisée par l’adhésion de l’Algérie à l’OMC et par la privatisation, petit à petit, des industries algériennes qui représentent actuellement 80 % du tissu industriel. En revanche, il reste un défi à mener par le gouvernement qui est celui de diversifier l’industrie algérienne, qui repose sur les hydrocarbures. Le pétrole contribue à 30 % du PIB.

          Le secteur tertiaire (35 %)

          Les domaines de ce secteur ne sont pas homogènes dans leurs développements et leurs contributions au PIB. Les nouvelles technologies de l’information sont en train de trouver leur place en Algérie, elles attirent de plus en plus de consommateurs. Le secteur bancaire se privatise grâce à la loi de finance,mais celui-ci reste en majorité public. D’énormes progrès restent à faire dans ce domaine du fait qu’il s’oriente essentiellement vers une activité commerciale. La banque de dépôt ne représente que 5 % du marché. Le tourisme représente un important potentiel mais qui n’est pas développé. Le manque d’infrastructure ne permet pas d’exploiter de manière quantitative et qualitative ce domaine. Le gouvernement a cerné les défaillances qui empêchaient ce secteur de peser dans la balance, il devrait se renforcer d’ici quelques années sous l’impulsion de dotations budgétaires importantes qui ont été récemment allouées pour développer le tourisme.

          Laurent Bassot



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          • #6
            dolph

            c'est n'importe koi ces chiffres , si le pib devrait passer de 154,4 milliards de dollars en 2009 à 161,9 milliards de dollars en 2010, à 174,9 milliards de dollars en 2011 ca fera 4,8 % de croissance en 2010 et 8 % en 2010 .
            Une autre perle.

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            • #7
              Dans ce contexte, le gouvernement algérien applique une politique de libre-échange qui s’est concrétisée par l’adhésion de l’Algérie à l’OMC
              je ne savais pas que l'algerie a adhéré à l'OMC, ce journaliste dit n'importe quoi?

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              • #8
                que faire des 200 milliards de dollars ? pour l'instant ca nous rapporte pas grand chose 1% d'interets.meme si ca stabilise le dinar,

                qu'attendons nous pour investir des des sociétés occidentales ????

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                • #9
                  samarkand je croyais que c'étai 145 milliards parce que tu a comptait l'argent qui se trouve a l'intérieur du pays peut-être?

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                  • #10
                    oui loursse les 147 milliards de devises en reserve de change et les 50 milliards du fond de regulation.
                    on peut faire travailler cet argent et investir dans des entreprises etrangeres.
                    du moins pour les reserves de change.
                    les 45/50 milliards de la caisse de regulation c'est plutot pour stabiliser le pays, et depanner quand le baril chute.

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                    • #11
                      la croissance économique est bien la croissance du PIB le PIB ici est donné a prix constant celui de 2008 il n'inclut pas l'inflation et la variation de monnaie

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                      • #12
                        La croissance concerne le PIB réel donc elle prend en compte l’inflation et il ne faut pas oublier aussi la variation des taux de change.

                        Le PIB nominal de l’Algérie en 2008 était de 160 milliards de dollars.

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