La conscience est un sable mouvant
La conscience est un sable mouvant
Où j'ai péri je l'assume volontiers
Perdu dans ses méandres
Et ses larges ouvertures bleues
Comme le feu qui s'habille d'innocence
Songeant a tout, sauf a ma gloire
Je me suis abreuvé a la lie de mes espoirs
Pour que l'ivresse de mes chimères un jour
Me fasse percuté de plein fouet
La froideur lucide de ma réalité
Par flux discontinu le froid pénètre là
Fouillant mes meubles et s'y installant
Feuilletant le temps d'un mouvement
Mes journaux intimes et mes textes en prose
Glaçant le bois noueux de ma chair.
La chasteté du silence me calme finalement
J'aurais pu a loisir, danser et chanter
J'ai choisi, ou pas, sans coup férir
De rester planquer comme les fils a papa
Derrière l'orgueil des jours décimés...
La guerre et les médailles ne réincarne jamais
Les êtres tombés le sourire en bandoulière
Elle les immortalise de la poitrine a la coiffe
Mais les larmes les tuent, et les tuent encore
Comme un châtiment de l'enfer, éternel et froid
Le pas a perdu sa cadence, comme l'horloge,
Fatiguée de tourné dans le vide
Annonçant au vieux l'heure de mourir
Le tic tac comme un reproche
Qui leur a fait perdre a tous, le sourire
Je me suis amusé de ces souffrances
Car elle demeurais a ce jour incomprises
Je les peignait donc dans mon âme
En fresque dantesques, sans les nommés
Laissant le soin a ma mémoire de les réveillés
Il en est ainsi lorsque l'on demeure un être
Perturbé, hanté par la complexe simplicité
De la vie, des gens, de Dieu
Écrire pose un pansement, j'imagine
La conscience est un sable mouvant.
Chaarar,
La conscience est un sable mouvant
Où j'ai péri je l'assume volontiers
Perdu dans ses méandres
Et ses larges ouvertures bleues
Comme le feu qui s'habille d'innocence
Songeant a tout, sauf a ma gloire
Je me suis abreuvé a la lie de mes espoirs
Pour que l'ivresse de mes chimères un jour
Me fasse percuté de plein fouet
La froideur lucide de ma réalité
Par flux discontinu le froid pénètre là
Fouillant mes meubles et s'y installant
Feuilletant le temps d'un mouvement
Mes journaux intimes et mes textes en prose
Glaçant le bois noueux de ma chair.
La chasteté du silence me calme finalement
J'aurais pu a loisir, danser et chanter
J'ai choisi, ou pas, sans coup férir
De rester planquer comme les fils a papa
Derrière l'orgueil des jours décimés...
La guerre et les médailles ne réincarne jamais
Les êtres tombés le sourire en bandoulière
Elle les immortalise de la poitrine a la coiffe
Mais les larmes les tuent, et les tuent encore
Comme un châtiment de l'enfer, éternel et froid
Le pas a perdu sa cadence, comme l'horloge,
Fatiguée de tourné dans le vide
Annonçant au vieux l'heure de mourir
Le tic tac comme un reproche
Qui leur a fait perdre a tous, le sourire
Je me suis amusé de ces souffrances
Car elle demeurais a ce jour incomprises
Je les peignait donc dans mon âme
En fresque dantesques, sans les nommés
Laissant le soin a ma mémoire de les réveillés
Il en est ainsi lorsque l'on demeure un être
Perturbé, hanté par la complexe simplicité
De la vie, des gens, de Dieu
Écrire pose un pansement, j'imagine
La conscience est un sable mouvant.
Chaarar,
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