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Douze cadres du MAE publient leur déclaration de patrimoine en Algérie

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  • Douze cadres du MAE publient leur déclaration de patrimoine en Algérie

    Douze cadres de l’Etat (sous-directeur, directeur, ambassadeurs et consuls) ont publié au Journal officiel du 24 janvier dernier leur déclaration de patrimoine en Algérie. Il s’agit de hauts cadres du ministère des Affaires étrangères qui ont décidé de respecter l’article 5 de la loi n°06-01 du 20 février 2006 relative à la prévention et à la lutte contre la corruption.

    S’agit-il d’une nouvelle ère de transparence ?

    Il n’en demeure pas moins qu’il s’agit là d’une très bonne initiative qui devrait avoir un effet boule de neige. Ce qui permettra non seulement d’éviter aux hauts cadres de l’Etat de piétiner les lois mais aussi d’instaurer une certaine clarté dans leur gestion.

    L’Algérie a mis en place depuis des années déjà (le premier texte de loi date de 1997, ordonnance 99-04) un arsenal juridique pour inciter les responsables de l’Etat et les élus à effectuer la déclaration de leur patrimoine avant et après l’accès à une responsabilité. Dans la loi relative à la prévention et à la lutte contre la corruption, l’article 4 stipule clairement qu’«il est fait obligation de déclaration de patrimoine aux agents publics en vue de garantir la transparence de la vie politique et administrative ainsi que la protection du patrimoine public et la préservation de la dignité des personnes chargées d’une mission d’intérêt public.

    L’agent public souscrit la déclaration de patrimoine dans le mois qui suit sa date d’installation ou celle de l’exercice de son mandat électif.

    En cas de modification substantielle de son patrimoine, l’agent public procède immédiatement, et dans les mêmes formes, au renouvellement de la déclaration initiale. La déclaration de patrimoine est également établie en fin de mandat ou de cessation d’activité.

    Du contenu de la déclaration de patrimoine».

    Au sens de cette loi, précisons-le, un agent public est «toute personne qui détient un mandat législatif, exécutif, administratif, judiciaire, ou au niveau d’une assemblée populaire locale élue, qu’elle soit nommée ou élue, à titre permanent ou temporaire, qu’elle soit rémunérée ou non, et quel que soit son niveau hiérarchique ou son ancienneté ; toute autre personne investie d’une fonction ou d’un mandat, même temporaires, rémunérés ou non et concourt, à ce titre, au service d’un organisme public ou d’une entreprise publique, ou de toute autre entreprise dans laquelle l’Etat détient tout ou partie de son capital, ou tout autre entreprise qui assure un service public ; toute autre personne définie comme agent public ou qui y est assimilée conformément à la législation et à la réglementation en vigueur».

    A cela, il faut ajouter l’obligation faite, dans le code électoral, à chaque candidat aux mandats nationaux et locaux, de procéder à la déclaration de son patrimoine. L’importance de ces rappels réside dans le fait que depuis plus d’une dizaine d’années après l’entrée en vigueur des textes juridiques, rares, pour ne pas dire très rares, sont les responsables qui ont souscrit à cette obligation. En dehors des élections présidentielles, où les candidats font leurs déclarations, (car tenus de produire ce document dans le dossier de candidature), peu de cadres de l’Etat l’ont fait.

    Des ministres, des élus et des présidents de partis politiques ont omis de souscrire à cette obligation. Il en est ainsi également des juges et des hauts cadres de la nation. L’on se demandait, jusqu’à la parution du Journal officiel du 24 janvier dernier, à quoi servait cette loi. L’Etat est peut-être sur la bonne voie de la prévention et de la lutte contre la corruption.

    Par la Tribune

  • #2
    A cela, il faut ajouter l’obligation faite, dans le code électoral, à chaque candidat aux mandats nationaux et locaux, de procéder à la déclaration de son patrimoine.

    Bonne initiative.

    On verra bien l'application...

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    • #3
      Au sens de cette loi, précisons-le, un agent public est «toute personne qui détient un mandat législatif, exécutif, administratif, judiciaire, ou au niveau d’une assemblée populaire locale élue, qu’elle soit nommée ou élue, à titre permanent ou temporaire, qu’elle soit rémunérée ou non, et quel que soit son niveau hiérarchique ou son ancienneté
      donc le gars de mon quartier qui est acheteur pour un organisme agricole, qui fait plusieurs missions en europe, avec un niveau de 3ème, et à chaque fois il change de voiture, lui il n'est pas concerné et va continuer son business sans l'obligation de declaration de patrimoine.

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      • #4
        Un logement AADL pour un Consul général !


        Dans sa déclaration de patrimoine parue dans le journal officiel du 25 janvier 2010, en application de l'article 5 de la loi n° 06-01 du 21 au 20 février 2006 relative à la prévention et à la lutte contre la corruption, M. Amara Abdelghani, consul général, demeurant à Montréal - Canada, a déclaré sur l'honneur que son patrimoine et celui de ses enfants mineurs est composé d'un duplex à Saïd Hamdine, Alger, promotionnel AADL (bien propre qui sera soldé à l'achèvement du projet).

        Source : Algérie Politique

        J'aimerai bien le croire, et si ça s'avère vrai on pourrait dire qu'il existe encore des wleds familia.

        وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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        • #5
          Salut Okba,
          Ca ne me surprend pas du tout...
          Je connais les salaires des consuls et vice-consuls et ce n'est pas le Pérou.

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          • #6
            Salut Bachi, ça fait plaisir de te lire.
            Exact pour les salaires, disons qu'ils profitent de leur frais de déplacement pour espérer acquérir quoi que soit en Algérie (on est loin des palaces et grandes villas ...).

            La même source indique une autre déclaration :

            Je soussigné M. Delmi Boudjemâa, fonction ou mandat électoral: Directeur général au ministère des affaires étrangères, demeurant à Alger déclare sur l'honneur que mon patrimoine et celui de mes enfants mineurs est composé des éléments ci-après à la date de la présente déclaration: Date de nomination ou d'entrée en fonction: 6 octobre 2008 II. - Biens immobiliers bâtis et non bâtis: Maison individuelle à Hydra, Alger (bien propre), Maison individuelle à Ben Aknoun, Alger (bienpropre), Terrain à Staouéli (bien propre)
            III. - Biens mobiliers: deux (2) défenses d'éléphant de un (1) mètre chacune, (bien propre); divers bijoux familiaux, véhicule Passat 2004 (bien propre)
            IV. Liquidités et placements: 32 millions de dinars (CNEP) V. - Autres biens :/VI. - Autres déclarations: maison location à Hydra à British Petrolium Algérie - loyer mensuel 750.000 dinars. Déclaration certifiée exacte et sincère.
            Fait à Alger, le 6 octobre 2008
            C'est assez sulfureux ...
            Disons que je creuserai plus profondément dans ses avoirs et ceux de sa famille immédiate.
            وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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            • #7
              C'est assez sulfureux ...
              Disons que je creuserai plus profondément dans ses avoirs et ceux de sa famille immédiate.
              Un directeur general aux Affaires etrangeres c'est quelqu'un qui a ete a plusieurs fois ambassadeur avec un salaire mensuel tres important.
              Il faut pas que ces declarations deviennent une occasion pour creer le doute sur les gens. C'est pas le but et ca risque d'etre contreproductif.
              Il faut que ca serve en cas d'accusation.

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              • #8
                Karim, salut

                Mais quand on peut payer 75 millions par mois sa maison, c'est plus que le salaire de Boutef, Okba a raison, on doit vérifier

                oupssss apres relecture, il est propri de la maison. il se fait donc 75 millions

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                • #9
                  La villa ou plutôt l'immeuble abritant British Petrolium est loin d'être modeste.

                  Karim, il faut comprendre qu'on veut nullement niveler vers le bas, les riches il en faut dans la société , qui normalement fournissent des jobs et soutiennent les moins nantis pour joindre les deux bouts.
                  Mais là, se permettre un immeuble de plusieurs milliards et s'assurer sa location à la BP, il y a de quoi qui ne va pas.
                  Serait-ce une corruption détournée ? Un quelconque passe droit aux anglais sous condition de location de la bâtisse ?
                  D'autres questions se posent quand on accumule richesse et pouvoir ...
                  وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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